Le gouvernement du Sénégal a octroyé à Iris Corp Bhd, une société de fabrication de cartes d'identité et de solutions numériques, un contrat de 346,2 millions de ringgit (76 millions d'euros) pour la fourniture de 10 millions de cartes d'identité biométriques dans une période de 5 ans. Un contrat qui est tombé faudrait-il le rappeler en plein contexte de la tempête suscitée par l'indemnisation du groupe Snedai par l'Etat du Sénégal, à hauteur de 12 milliards de nos francs.
Il nous revient que le nouveau contrat scellé par les Malaisiens de Iris Corp Bhd avec le ministère de l’intérieur du Sénégal vise à produire et à fournir dix millions de nouvelles cartes d'identité multi-applications, à savoir des cartes biométriques basées sur la technologie de puce sans contact avec 10 empreintes digitales biométriques.
Le montant total est estimé à 76,2 millions d'euros ( 50 milliards de FCfa) et sera soldé en cinq versements annuels de 15,24 millions d'euros (environ 9 milliards 850 millions de F Cfa) chacun. Avec ce nouveau contrat, c'est Iris qui se frotte les mains puisque l'argent provenant de l'Etat du Sénégal devrait contribuer positivement aux résultats de la société qui a déjà signalé son nouveau jackpot à la Bourse malaisienne. Résultat, le bénéfice par action d'Iris est monté à 0,009 sen, investissant une perte par action (Lps) de 1,29sen. Car, au cours du trimestre écoulé, Iris avait vu son chiffre d'affaires baisser de 14,4%.
Seulement, les soucis des Sénégalais relatifs à l’obtention de cartes nationales d’identité est loin d'être de mauvais et lointains souvenirs. En effet, le fait de signer un nouveau contrat avec ce groupe Malésien n'ôte pas cette énorme épine du pied des Sénégalais. Lesquels , selon nos sources, risquent de souffrir le martyre pour obtenir le précieux document administratif.
"D’ailleurs ,N demandes sont actuellement en souffrance au niveau des différents commissariats de police et brigades de gendarmerie, l’Etat étant incapable de les satisfaire" nous souffle t'on.
"Vous savez, l'Etat doit près de deux milliards cfa à la firme britannique DeLarue (qui avait signé avec l'Etat du Sénégal depuis 2006 un contrat qui est donc arrivé à expiration). D'où leur brouille. Alors, le temps que de nouvelles cartes puissent être confectionnées et que le fournisseur actuel puisse démarrer à plein régime, cela prendre forcément du temps. Il y'a de ces machines qui prendront au moins 6 mois pour leur initialisation et je me demande vraiment pourquoi on dit que le matériel sur place est obsolète. Je vous dis, c'est un matériel neuf.Il y'a anguille sous roche. Tout n'a pas été dit sur le contrat entre le groupe Malésien et l'Etat du Sénégal. Et, rien ne garantit que les Sénégalais pourront obtenir leurs cartes nationales d’identité en quantité suffisante, dans des délais records et, surtout, sans rupture d’approvisionnement" fait savoir cette source au fait de ce qui se trame dans les plus hautes sphères de l'Etat. Qui craint même que les législatives, prévues d'ici quelques mois, soient hypothéquées.
Ce sont les opposants qui vont encore ruer dans les brancards.
Quoi qu'il en soit, les prochains jours nous édifieront bien...
Il nous revient que le nouveau contrat scellé par les Malaisiens de Iris Corp Bhd avec le ministère de l’intérieur du Sénégal vise à produire et à fournir dix millions de nouvelles cartes d'identité multi-applications, à savoir des cartes biométriques basées sur la technologie de puce sans contact avec 10 empreintes digitales biométriques.
Le montant total est estimé à 76,2 millions d'euros ( 50 milliards de FCfa) et sera soldé en cinq versements annuels de 15,24 millions d'euros (environ 9 milliards 850 millions de F Cfa) chacun. Avec ce nouveau contrat, c'est Iris qui se frotte les mains puisque l'argent provenant de l'Etat du Sénégal devrait contribuer positivement aux résultats de la société qui a déjà signalé son nouveau jackpot à la Bourse malaisienne. Résultat, le bénéfice par action d'Iris est monté à 0,009 sen, investissant une perte par action (Lps) de 1,29sen. Car, au cours du trimestre écoulé, Iris avait vu son chiffre d'affaires baisser de 14,4%.
Seulement, les soucis des Sénégalais relatifs à l’obtention de cartes nationales d’identité est loin d'être de mauvais et lointains souvenirs. En effet, le fait de signer un nouveau contrat avec ce groupe Malésien n'ôte pas cette énorme épine du pied des Sénégalais. Lesquels , selon nos sources, risquent de souffrir le martyre pour obtenir le précieux document administratif.
"D’ailleurs ,N demandes sont actuellement en souffrance au niveau des différents commissariats de police et brigades de gendarmerie, l’Etat étant incapable de les satisfaire" nous souffle t'on.
"Vous savez, l'Etat doit près de deux milliards cfa à la firme britannique DeLarue (qui avait signé avec l'Etat du Sénégal depuis 2006 un contrat qui est donc arrivé à expiration). D'où leur brouille. Alors, le temps que de nouvelles cartes puissent être confectionnées et que le fournisseur actuel puisse démarrer à plein régime, cela prendre forcément du temps. Il y'a de ces machines qui prendront au moins 6 mois pour leur initialisation et je me demande vraiment pourquoi on dit que le matériel sur place est obsolète. Je vous dis, c'est un matériel neuf.Il y'a anguille sous roche. Tout n'a pas été dit sur le contrat entre le groupe Malésien et l'Etat du Sénégal. Et, rien ne garantit que les Sénégalais pourront obtenir leurs cartes nationales d’identité en quantité suffisante, dans des délais records et, surtout, sans rupture d’approvisionnement" fait savoir cette source au fait de ce qui se trame dans les plus hautes sphères de l'Etat. Qui craint même que les législatives, prévues d'ici quelques mois, soient hypothéquées.
Ce sont les opposants qui vont encore ruer dans les brancards.
Quoi qu'il en soit, les prochains jours nous édifieront bien...