Pour la prochaine législature, le Sénégal pourrait se retrouver avec une Assemblée nationale composée de 160 députés. Cela pour prendre en compte un des points de la réforme constitutionnelle adoptée lors du référendum du 20 mars dernier et qui octroie désormais 10 sièges aux Sénégalais de la diaspora. Cependant, il faudra que le Président Macky Sall tranche la question car l’opposition n’est pas favorable à l’augmentation du nombre de députés de 150 à 160 contrairement à la majorité.
Le mandat des 150 députés de la douzième législature en cours arrive à terme en juillet 2017. Pour la législature à venir, le nombre des parlementaires va certainement connaître une hausse en passant de 150 à 160 députés. Cette augmentation du nombre des députés s’explique par l’entrée à l’hémicycle de nouveaux députés issus des rangs des Sénégalais de l’extérieur. A rappeler que lors du référendum du 20 mars dernier, la réforme constitutionnelle avait décidé qu’il y aurait désormais 10 députés de la diaspora dans l’hémicycle.
Cependant, cette question n’est pas complétement derrière nous car, il faut maintenant savoir dans quelle condition définir le rajout des 10 députés de la diaspora sur la liste nationale des députés. En tout cas, cette question a constitué un point d’achoppement lors du dialogue politique entre le pouvoir et l’opposition. Le débat qui s’est posé lors des discussions était de savoir s’il fallait passer de 150 députés à 160 députés pour régler le problème ou s’il fallait inclure dans les 150 députés nationaux les 10 représentants les Sénégalais de la diaspora.
La première thèse a été défendue par le camp de la majorité présidentielle et les non alignés alors que la deuxième thèse a été argumentée par l’opposition qui ne veut pas une augmentation du nombre des députés. Cependant, la majorité a demandé à l’opposition de faire des propositions concrètes pour le maintien du nombre de députés à 150 en y intégrant les 10 postes de la diaspora. L’idée était de diminuer les députés nationaux en défalquant des départements les plus représentatifs comme Dakar ou Mbacké entre autres. Mais l’opposition, selon nos informations, n’a pas voulu endosser cette responsabilité au risque de s’attirer les foudres des départements lésés.
Compte tenu de ce blocage, la patate chaude a été transférée au chef de l’Etat, Macky Sall, qui devrait trancher la question avant la fin de l’année. Ce qui devrait entraîner l’adoption d’un nouveau Code électoral. Alors que l’on agite l’idée d’un report des législatives, comme pour couper court à la rumeur, le Gouvernement prévoit dans le budget du ministère de l’Intérieur 5 milliards dont une ligne de crédit prévue pour la diaspora. A propos de la répartition des 10 sièges, il est prévu 2 députés par circonscription car la diaspora est divisée en 5 départements.
(L'AS)
Le mandat des 150 députés de la douzième législature en cours arrive à terme en juillet 2017. Pour la législature à venir, le nombre des parlementaires va certainement connaître une hausse en passant de 150 à 160 députés. Cette augmentation du nombre des députés s’explique par l’entrée à l’hémicycle de nouveaux députés issus des rangs des Sénégalais de l’extérieur. A rappeler que lors du référendum du 20 mars dernier, la réforme constitutionnelle avait décidé qu’il y aurait désormais 10 députés de la diaspora dans l’hémicycle.
Cependant, cette question n’est pas complétement derrière nous car, il faut maintenant savoir dans quelle condition définir le rajout des 10 députés de la diaspora sur la liste nationale des députés. En tout cas, cette question a constitué un point d’achoppement lors du dialogue politique entre le pouvoir et l’opposition. Le débat qui s’est posé lors des discussions était de savoir s’il fallait passer de 150 députés à 160 députés pour régler le problème ou s’il fallait inclure dans les 150 députés nationaux les 10 représentants les Sénégalais de la diaspora.
La première thèse a été défendue par le camp de la majorité présidentielle et les non alignés alors que la deuxième thèse a été argumentée par l’opposition qui ne veut pas une augmentation du nombre des députés. Cependant, la majorité a demandé à l’opposition de faire des propositions concrètes pour le maintien du nombre de députés à 150 en y intégrant les 10 postes de la diaspora. L’idée était de diminuer les députés nationaux en défalquant des départements les plus représentatifs comme Dakar ou Mbacké entre autres. Mais l’opposition, selon nos informations, n’a pas voulu endosser cette responsabilité au risque de s’attirer les foudres des départements lésés.
Compte tenu de ce blocage, la patate chaude a été transférée au chef de l’Etat, Macky Sall, qui devrait trancher la question avant la fin de l’année. Ce qui devrait entraîner l’adoption d’un nouveau Code électoral. Alors que l’on agite l’idée d’un report des législatives, comme pour couper court à la rumeur, le Gouvernement prévoit dans le budget du ministère de l’Intérieur 5 milliards dont une ligne de crédit prévue pour la diaspora. A propos de la répartition des 10 sièges, il est prévu 2 députés par circonscription car la diaspora est divisée en 5 départements.
(L'AS)