Le risque est-il plus grand depuis vendredi? "Aujourd'hui, nous n'avons pas d'information particulière sur le fait que l'Euro puisse être pris pour cible", expose M. Lambert à l'AFP, précisant: "On sait depuis des mois que le risque est maximal. C'est un pays qui est visé, mais si on frappe un événement médiatique, cela a encore plus de retentissement".
Le championnat d'Europe des nations de football est le troisième évènement sportif mondial. Quelque 2,5 millions de billets sont à vendre et un million de visiteurs étrangers sont attendus pour cette compétition articulée autour de dix sites, Saint-Denis (Stade de France), Bordeaux, Lens, Lyon, Nice, Paris (Parc des Princes), Saint-Étienne, Toulouse, Lille et Marseille.
"Le risque terroriste, depuis la rédaction du dossier de candidature, est considéré comme un risque clé, poursuit le responsable. Ce que les attentats de janvier (17 morts, ndlr) avaient montré, c'est que ce risque devenait plus aigu. Mais cela ne changeait pas les fondamentaux. Ce que l'on a mis sur pied avec le ministre de l'Intérieur restait valable, nous avions juste procédé à une réévaluation du niveau de risque et des dispositifs. De la même manière, la tragédie terrifiante de vendredi soir (au moins 128 morts, ndlr) va avoir le même effet".
"Offrir un niveau de sécurité maximal"
"Ne comptez pas sur moi pour parler du contenu des mesures et des moyens engagés, je ne vais pas mettre sur la place publique des informations qui pourraient être utilisées par des gens qui veulent nous nuire. Ce sera le black out total", prévient l'ancien préfet. Une sécurisation à outrance pourrait-elle casser l'ambiance festive espérée? "Il est prématuré de se faire peur pour ça, répond celui qui était en charge de l'organisation du Mondial 1998 en France. Ma principale préoccupation c'est d'offrir le niveau de sécurité maximal. Si ça doit passer par des mesures moins "friendly" (moins conviviales), tant pis. Ce qui m'importe c'est que les gens rentrent chez eux sains et saufs".
Un point à sécuriser en priorité?
On pense évidemment, parmi les dix sites retenus pour ce premier Euro élargi à 24 équipes, au Stade de France, dont les alentours ont été le lieu d'attaques vendredi soir. Le Stade de France de Saint-Denis recevra le plus grand nombre de rencontres, sept, dont, évidemment, le match d'ouverture avec l'équipe de France de Didier Deschamps, le 10 juin, et la finale, le 10 juillet. Comment est gérée la sécurité de l'Euro? "On va tirer les leçons sur les plans préventif et opérationnel des attentats de vendredi soir, mais ils vont être tirés par ceux dont c'est le métier, souligne M. Lambert. C'est l'Etat qui a la main et je n'ai pas le moindre doute sur le fait que des éléments nouveaux vont être mis sur la table pour sécuriser encore le dispositif".
Il faut en effet rappeler que l'Etat et la Fédération française de football (FFF) ont signé un protocole qui répartit les tâches de prévention et protection. Les stades, camps de base, hôtels des équipes et de l'UEFA relèvent de la compétence de l'organisateur, tandis que la sécurité aux abords de ces lieux relève de celle de l'Etat. Exemple: la sécurité des "fans zones", dans lesquelles des retransmissions auront lieu dans les dix cités hôtes, sera assurée par des agents de sécurité privée recrutés par ces villes, tandis que les forces de l'ordre assureront la sécurisation à l'extérieur de ces zones. "On a un schéma de travail simple: les risques - hooliganisme, risques naturels, terroristes - ne sont pas stables. Le travail de fond, dans l'élaboration du dispositif, c'est d'évaluer en permanence le niveau de risque", conclut M. Lambert.
Le championnat d'Europe des nations de football est le troisième évènement sportif mondial. Quelque 2,5 millions de billets sont à vendre et un million de visiteurs étrangers sont attendus pour cette compétition articulée autour de dix sites, Saint-Denis (Stade de France), Bordeaux, Lens, Lyon, Nice, Paris (Parc des Princes), Saint-Étienne, Toulouse, Lille et Marseille.
"Le risque terroriste, depuis la rédaction du dossier de candidature, est considéré comme un risque clé, poursuit le responsable. Ce que les attentats de janvier (17 morts, ndlr) avaient montré, c'est que ce risque devenait plus aigu. Mais cela ne changeait pas les fondamentaux. Ce que l'on a mis sur pied avec le ministre de l'Intérieur restait valable, nous avions juste procédé à une réévaluation du niveau de risque et des dispositifs. De la même manière, la tragédie terrifiante de vendredi soir (au moins 128 morts, ndlr) va avoir le même effet".
"Offrir un niveau de sécurité maximal"
"Ne comptez pas sur moi pour parler du contenu des mesures et des moyens engagés, je ne vais pas mettre sur la place publique des informations qui pourraient être utilisées par des gens qui veulent nous nuire. Ce sera le black out total", prévient l'ancien préfet. Une sécurisation à outrance pourrait-elle casser l'ambiance festive espérée? "Il est prématuré de se faire peur pour ça, répond celui qui était en charge de l'organisation du Mondial 1998 en France. Ma principale préoccupation c'est d'offrir le niveau de sécurité maximal. Si ça doit passer par des mesures moins "friendly" (moins conviviales), tant pis. Ce qui m'importe c'est que les gens rentrent chez eux sains et saufs".
Un point à sécuriser en priorité?
On pense évidemment, parmi les dix sites retenus pour ce premier Euro élargi à 24 équipes, au Stade de France, dont les alentours ont été le lieu d'attaques vendredi soir. Le Stade de France de Saint-Denis recevra le plus grand nombre de rencontres, sept, dont, évidemment, le match d'ouverture avec l'équipe de France de Didier Deschamps, le 10 juin, et la finale, le 10 juillet. Comment est gérée la sécurité de l'Euro? "On va tirer les leçons sur les plans préventif et opérationnel des attentats de vendredi soir, mais ils vont être tirés par ceux dont c'est le métier, souligne M. Lambert. C'est l'Etat qui a la main et je n'ai pas le moindre doute sur le fait que des éléments nouveaux vont être mis sur la table pour sécuriser encore le dispositif".
Il faut en effet rappeler que l'Etat et la Fédération française de football (FFF) ont signé un protocole qui répartit les tâches de prévention et protection. Les stades, camps de base, hôtels des équipes et de l'UEFA relèvent de la compétence de l'organisateur, tandis que la sécurité aux abords de ces lieux relève de celle de l'Etat. Exemple: la sécurité des "fans zones", dans lesquelles des retransmissions auront lieu dans les dix cités hôtes, sera assurée par des agents de sécurité privée recrutés par ces villes, tandis que les forces de l'ordre assureront la sécurisation à l'extérieur de ces zones. "On a un schéma de travail simple: les risques - hooliganisme, risques naturels, terroristes - ne sont pas stables. Le travail de fond, dans l'élaboration du dispositif, c'est d'évaluer en permanence le niveau de risque", conclut M. Lambert.