Ce jeudi 20 août 2015 est une journée à forts enjeux pour Karim Wade. Sa liberté et même sa candidature aux futures élections présidentielles sont aujourd’hui suspendues à la décision de la Cour suprême! La haute juridiction infirmera-t-elle la décision de la Crei ou déboutera-t-il Karim Wade ? En tout cas, l’audience qui a eu lieu à la Cour suprême le 6 aout dernier, avait donné un petit avant gout.
En effet, après la première manche qui s’est jouée devant Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), bouclée par un arrêt défavorable à Karim Wade, les avocats de l’ancien ministre d’Etat ont transféré leur combat à la Cour suprême. Ils y ont déposé leurs recours. Les débats furent ouvert le 6 juillet 2015 au siège de la juridiction, dirigée par Mamadou Badio Camara. Aussitôt l’audience fut ouverte que les avocats de Karim Wade ont déposé une requête en récusation à l’encontre du juge Bal. Aujourd’hui conseiller à la Cour suprême, le magistrat est “coupable” d’avoir jadis tenu un discours sur la traque des biens mal acquis. Un discours qui fait douter de l’impartialité de M. Bal, selon les avocats de Karim.
«Lorsqu’un directeur de cabinet, un magistrat, doit se limiter à son rôle de conseiller juridique fait la déclaration suivante, dans Seneweb : ‘‘Ceux qui ont abusé des deniers publics rendront compte à tout prix’’, il devient un conseiller politique pas un conseiller juridique. Un conseiller politique qui devient juge dans une affaire où il a donné une opinion, on a de justes motifs de penser qu’il l’exprimera à travers la décision», avait déclaré Me Ciré Clédor Ly lors de la conférence de presse des avocats de Karim Wade. La Cour suprême, balayera cette première requête. Jouant visiblement la montre, les avocats de Karim de servir encore, deux autres requêtes à Mamadou Badio Camara : une demande de sursis et une demande de renvoi. Ils expliquent que la Cour communautaire de justice de l’Ohada avait été saisie d’un recours et elle doit statuer d’abord. Aussi, la défense a souligné qu’après le mois de délai qui leur est conféré par la loi pour faire leur recours, les textes leur offrent aussi 2 mois pour répondre à la partie adverse. Et ces 2 mois ne sont pas encore expirés. C’est pourquoi ils ont demandé un renvoi pur et simple de l’audience. Mais, là encore, la Cour suprême ne les suivra pas. Le premier président n’accédera pas à leurs demandes. Décision qui fera bouder les avocats de Karim. Ils quittèrent la salle d’audience dépités.
Aujourd’hui, ce 20 aout 2015, une de ces deux types de décisions risque de sortir de la Cour suprême : Soit l’institution déboutera Karim Wade et l’ancien ministre d’Etat purgera entièrement la peine qui lui a été infligée par la Crei (s'il n'est pas gracié) où la Cour suprême casse la décision de la Crei et Karim Wade sera jugé à nouveau par une Crei autrement constituée. De ces deux décisions, laquelle sortira de la bouche de Mamadou Badio Camara ? Verdict dans quelques heures…
En effet, après la première manche qui s’est jouée devant Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), bouclée par un arrêt défavorable à Karim Wade, les avocats de l’ancien ministre d’Etat ont transféré leur combat à la Cour suprême. Ils y ont déposé leurs recours. Les débats furent ouvert le 6 juillet 2015 au siège de la juridiction, dirigée par Mamadou Badio Camara. Aussitôt l’audience fut ouverte que les avocats de Karim Wade ont déposé une requête en récusation à l’encontre du juge Bal. Aujourd’hui conseiller à la Cour suprême, le magistrat est “coupable” d’avoir jadis tenu un discours sur la traque des biens mal acquis. Un discours qui fait douter de l’impartialité de M. Bal, selon les avocats de Karim.
«Lorsqu’un directeur de cabinet, un magistrat, doit se limiter à son rôle de conseiller juridique fait la déclaration suivante, dans Seneweb : ‘‘Ceux qui ont abusé des deniers publics rendront compte à tout prix’’, il devient un conseiller politique pas un conseiller juridique. Un conseiller politique qui devient juge dans une affaire où il a donné une opinion, on a de justes motifs de penser qu’il l’exprimera à travers la décision», avait déclaré Me Ciré Clédor Ly lors de la conférence de presse des avocats de Karim Wade. La Cour suprême, balayera cette première requête. Jouant visiblement la montre, les avocats de Karim de servir encore, deux autres requêtes à Mamadou Badio Camara : une demande de sursis et une demande de renvoi. Ils expliquent que la Cour communautaire de justice de l’Ohada avait été saisie d’un recours et elle doit statuer d’abord. Aussi, la défense a souligné qu’après le mois de délai qui leur est conféré par la loi pour faire leur recours, les textes leur offrent aussi 2 mois pour répondre à la partie adverse. Et ces 2 mois ne sont pas encore expirés. C’est pourquoi ils ont demandé un renvoi pur et simple de l’audience. Mais, là encore, la Cour suprême ne les suivra pas. Le premier président n’accédera pas à leurs demandes. Décision qui fera bouder les avocats de Karim. Ils quittèrent la salle d’audience dépités.
Aujourd’hui, ce 20 aout 2015, une de ces deux types de décisions risque de sortir de la Cour suprême : Soit l’institution déboutera Karim Wade et l’ancien ministre d’Etat purgera entièrement la peine qui lui a été infligée par la Crei (s'il n'est pas gracié) où la Cour suprême casse la décision de la Crei et Karim Wade sera jugé à nouveau par une Crei autrement constituée. De ces deux décisions, laquelle sortira de la bouche de Mamadou Badio Camara ? Verdict dans quelques heures…