Près de 40 000 kilomètres parcourus et douze jours de déplacement, le 45ème voyage apostolique du pape François rappelle les grandes tournées de son prédécesseur Jean-Paul II. Ce voyage lui fera découvrir plusieurs mondes dans une région qu’il affectionne.
Cette géographie résume les grandes lignes du pontificat du pape argentin pour l’un de ses proches, le jésuite Antonio Spadaro, qui l’a accompagné dans de nombreux déplacements. « Les pays qu’il va visiter sont des pays importants. Et dans le même temps, ils sont une présence périphérique par rapport à notre conception du monde. Mais le pape considère que ces périphéries doivent être au centre », explique-t-il au micro de notre correspondant à Rome, Eric Senanque.
Ce voyage aura d’abord une dimension interreligieuse en Indonésie, premier pays musulman de la planète, avec un discours très attendu à l’adresse de l’islam local. « Ce sont des thèmes que François a développés durant son pontificat. Ce voyage lui permettra de redire ces points fondamentaux. C’est ce que l’on trouve dans son encyclique Fratelli Tutti qui dérive du document sur la fraternité humaine qu’il a signé à Abu Dhabi avec le grand imam d’al-Azhar », poursuit Antonio Spadaro.
Un voyage à multiples portées
François est attendu en Papouasie nouvelle Guinée du 6 au 9 septembre. Jean-Paul II était allé deux fois, en 1984 et en 1995, dans ce pays où un quart de la population est catholique. Un voyage qui aura aussi une portée écologique pour le pontife qui a consacré de nombreux textes à la sauvegarde de la planète, dans un archipel du Pacifique plus que jamais menacé par les dérèglements climatiques.
Au Timor-Oriental, ancienne colonie portugaise à 98 % catholique, c’est la réconciliation que François vient saluer, dans un pays qui a acquis son indépendance après une longue et sanglante guerre civile.
Rfi
Cette géographie résume les grandes lignes du pontificat du pape argentin pour l’un de ses proches, le jésuite Antonio Spadaro, qui l’a accompagné dans de nombreux déplacements. « Les pays qu’il va visiter sont des pays importants. Et dans le même temps, ils sont une présence périphérique par rapport à notre conception du monde. Mais le pape considère que ces périphéries doivent être au centre », explique-t-il au micro de notre correspondant à Rome, Eric Senanque.
Ce voyage aura d’abord une dimension interreligieuse en Indonésie, premier pays musulman de la planète, avec un discours très attendu à l’adresse de l’islam local. « Ce sont des thèmes que François a développés durant son pontificat. Ce voyage lui permettra de redire ces points fondamentaux. C’est ce que l’on trouve dans son encyclique Fratelli Tutti qui dérive du document sur la fraternité humaine qu’il a signé à Abu Dhabi avec le grand imam d’al-Azhar », poursuit Antonio Spadaro.
Un voyage à multiples portées
François est attendu en Papouasie nouvelle Guinée du 6 au 9 septembre. Jean-Paul II était allé deux fois, en 1984 et en 1995, dans ce pays où un quart de la population est catholique. Un voyage qui aura aussi une portée écologique pour le pontife qui a consacré de nombreux textes à la sauvegarde de la planète, dans un archipel du Pacifique plus que jamais menacé par les dérèglements climatiques.
Au Timor-Oriental, ancienne colonie portugaise à 98 % catholique, c’est la réconciliation que François vient saluer, dans un pays qui a acquis son indépendance après une longue et sanglante guerre civile.
Rfi