Un but après deux minutes de jeu, un autre à trois minutes de la fin, et vraiment pas grand-chose entre les deux. C'est le résumé de l'une des finales de Ligue des champions les plus ennuyeuses de l'histoire. Cela ne doit cependant rien enlever au mérite de Liverpool. Visiblement mieux préparés physiquement et tactiquement, les Reds ont d'abord exploité les difficultés de Tottenham à défendre la profondeur avant de sceller leur victoire au bout d'une contre-attaque en fin de rencontre. Les Spurs, d'une faiblesse technique affligeante, se sont réveillés beaucoup trop tard pour espérer renverser la tendance et faire mentir une logique implacable. Car Liverpool était bien le plus fort à Madrid.
Les joueurs : Le cauchemar de Sissoko
Le coup d'envoi n'était pas donné depuis 30 secondes que sa finale était déjà plombée. Coupable d'une main qui a offert un penalty à Liverpool, Moussa Sissoko a commencé par hypothéquer les chances de Tottenham. Il n'a pas fait grand-chose pour rattraper le coup par la suite. Mais le Français n'est pas le seul responsable du naufrage des Spurs. Les stars Dele Alli et Harry Kane, en manque de compétition, ont incarné la faiblesse de la formation de Mauricio Pochettino.
À Liverpool, Sadio Mané a été le plus remuant et les défenseurs ont répondu présent, surtout les latéraux Trent-Alexander Arnold et Andy Robertson, ainsi que l'incontournable Virgil van Dijk. Alisson a aussi été impérial au moment où la pression de Tottenham s'est intensifiée. Enfin, il faut saluer Divock Origi. Un doublé pour un exploit face au Barça (4-0), un but pour sceller la victoire en finale : on se souviendra de l'ancien Lillois comme l'un des héros les plus improbables de l'histoire de la C1.
Finir sa saison le 12 mai et jouer une finale de Ligue des champions le 1er juin, cela n'annonçait rien de bon sur le plan physique pour les deux équipes. Cela s'est vérifié. Même si l'impact de ce manque de rythme était plus criant du côté de Tottenham, Liverpool a aussi été très loin de livrer sa meilleure prestation. La chaleur étouffante sur Madrid, où la température était de 30 degrés durant cette finale, n'a rien arrangé à la situation. Elle explique en grande partie la pauvreté technique et le manque d'intensité d'une finale particulièrement décevante sur le plan du jeu.
Mohamed Salah n'était pas loin d'avoir signé un record. En trompant Hugo Lloris sur penalty pour donner l'avantage à Liverpool après 1 minute et 48 secondes de jeu, l'Egyptien a inscrit le deuxième but le plus rapide de l'histoire des finales de la Ligue des champions. Ironie de l'histoire, le record appartenait à Paolo Maldini, buteur après seulement 90 secondes de jeu pour le Milan AC en 2005 face à… Liverpool. Ce qui n'avait pas empêché les Reds d'être sacrés après un match de folie (3-3, 3-2 t.a.b.). C'était d'ailleurs le dernier titre de champion d'Europe du club anglais. Jusqu'à ce 1er juin 2019.
La question : Pourquoi ce titre signifie tant pour Liverpool ?
L'étiquette de loser magnifique commençait à lui coller à la peau. Alors que ce n'est pas l'ADN de Liverpool. Son ADN, c'est celle d'un géant de l'Europe. D'un club capable de renverser des montagnes. D'un club qui gagne, tout simplement. Cette image commençait à s'effacer comme une vieille photo. À Madrid, elle a repris toutes ses couleurs. C'est totalement mérité. Pour cette formidable équipe et Jürgen Klopp, son entraîneur qui ne l'est pas moins. Mais c'est tout sauf une surprise.
Liverpool n'était pas le premier nom qui sortait au moment de citer les favoris au début de l'épreuve. Mais il n'en était pas moins le vice-champion d'Europe en titre. Il avait déjà prouvé la saison passée sa capacité à résister sur la durée à cette compétition si exigeante. Il n'a fait que la confirmer cette saison. En sortant d'un groupe ultra-relevé avec Naples et le PSG. En terrassant le Bayern à Munich (1-3). En signant l'un des plus beaux exploits de l'histoire de la C1 contre Barcelone (4-0). Les Reds sont allés chercher ce rendez-vous avec leur glorieux passé. Ils ne l'ont pas manqué.
C'était plus un Liverpool pragmatique que flamboyant à Madrid. Mais il lui fallait mettre cette corde à son arc. Elle lui avait tant manqué l'an dernier face au Real. L'équipe de Jürgen Klopp a su se doter de cette qualité. Elle a su le faire dans la stabilité, avec un groupe qui a peu bougé et des recrues bien senties. Les Reds auraient mérité cette consécration avec un titre de champion d'Angleterre. Ils ont finalement fait encore mieux avec le sixième sacre européen de leur histoire. L'étiquette du loser s'est envolée. C'est bien celle d'un géant de l'Europe qui l'accompagne de nouveau désormais.
Les joueurs : Le cauchemar de Sissoko
Le coup d'envoi n'était pas donné depuis 30 secondes que sa finale était déjà plombée. Coupable d'une main qui a offert un penalty à Liverpool, Moussa Sissoko a commencé par hypothéquer les chances de Tottenham. Il n'a pas fait grand-chose pour rattraper le coup par la suite. Mais le Français n'est pas le seul responsable du naufrage des Spurs. Les stars Dele Alli et Harry Kane, en manque de compétition, ont incarné la faiblesse de la formation de Mauricio Pochettino.
À Liverpool, Sadio Mané a été le plus remuant et les défenseurs ont répondu présent, surtout les latéraux Trent-Alexander Arnold et Andy Robertson, ainsi que l'incontournable Virgil van Dijk. Alisson a aussi été impérial au moment où la pression de Tottenham s'est intensifiée. Enfin, il faut saluer Divock Origi. Un doublé pour un exploit face au Barça (4-0), un but pour sceller la victoire en finale : on se souviendra de l'ancien Lillois comme l'un des héros les plus improbables de l'histoire de la C1.
Finir sa saison le 12 mai et jouer une finale de Ligue des champions le 1er juin, cela n'annonçait rien de bon sur le plan physique pour les deux équipes. Cela s'est vérifié. Même si l'impact de ce manque de rythme était plus criant du côté de Tottenham, Liverpool a aussi été très loin de livrer sa meilleure prestation. La chaleur étouffante sur Madrid, où la température était de 30 degrés durant cette finale, n'a rien arrangé à la situation. Elle explique en grande partie la pauvreté technique et le manque d'intensité d'une finale particulièrement décevante sur le plan du jeu.
Mohamed Salah n'était pas loin d'avoir signé un record. En trompant Hugo Lloris sur penalty pour donner l'avantage à Liverpool après 1 minute et 48 secondes de jeu, l'Egyptien a inscrit le deuxième but le plus rapide de l'histoire des finales de la Ligue des champions. Ironie de l'histoire, le record appartenait à Paolo Maldini, buteur après seulement 90 secondes de jeu pour le Milan AC en 2005 face à… Liverpool. Ce qui n'avait pas empêché les Reds d'être sacrés après un match de folie (3-3, 3-2 t.a.b.). C'était d'ailleurs le dernier titre de champion d'Europe du club anglais. Jusqu'à ce 1er juin 2019.
La question : Pourquoi ce titre signifie tant pour Liverpool ?
L'étiquette de loser magnifique commençait à lui coller à la peau. Alors que ce n'est pas l'ADN de Liverpool. Son ADN, c'est celle d'un géant de l'Europe. D'un club capable de renverser des montagnes. D'un club qui gagne, tout simplement. Cette image commençait à s'effacer comme une vieille photo. À Madrid, elle a repris toutes ses couleurs. C'est totalement mérité. Pour cette formidable équipe et Jürgen Klopp, son entraîneur qui ne l'est pas moins. Mais c'est tout sauf une surprise.
Liverpool n'était pas le premier nom qui sortait au moment de citer les favoris au début de l'épreuve. Mais il n'en était pas moins le vice-champion d'Europe en titre. Il avait déjà prouvé la saison passée sa capacité à résister sur la durée à cette compétition si exigeante. Il n'a fait que la confirmer cette saison. En sortant d'un groupe ultra-relevé avec Naples et le PSG. En terrassant le Bayern à Munich (1-3). En signant l'un des plus beaux exploits de l'histoire de la C1 contre Barcelone (4-0). Les Reds sont allés chercher ce rendez-vous avec leur glorieux passé. Ils ne l'ont pas manqué.
C'était plus un Liverpool pragmatique que flamboyant à Madrid. Mais il lui fallait mettre cette corde à son arc. Elle lui avait tant manqué l'an dernier face au Real. L'équipe de Jürgen Klopp a su se doter de cette qualité. Elle a su le faire dans la stabilité, avec un groupe qui a peu bougé et des recrues bien senties. Les Reds auraient mérité cette consécration avec un titre de champion d'Angleterre. Ils ont finalement fait encore mieux avec le sixième sacre européen de leur histoire. L'étiquette du loser s'est envolée. C'est bien celle d'un géant de l'Europe qui l'accompagne de nouveau désormais.