S’exprimant en marge de la Journée de l’excellence, organisée par l’inspection de l’éducation et de la formation de Kaolack (IEF), il a dit que cette formation va "démarrer" bientôt, ’’dans le but de réorganiser le secteur’’. "Nous avons constaté que la plupart des motos Djakarta qui assurent le transport ne respectent pas les règles minimales de sécurité. C’est pour cela que nous avons décidé de réorganiser ce secteur", a-t-il expliqué. Si l’on en croit le préfet de Kaolack, cette réorganisation se fera à travers des formations dont bénéficieront les conducteurs, dans le cadre d’une "démarche de concertation et d’accompagnement" impliquant les acteurs concernés. "L’un des objectifs visés, c’est de faire en sorte que ces conducteurs disposent d’un permis de conduire A1", a-t-il indiqué, relevant qu’un conducteur n’est pas habilité à conduire ce genre d’engins s’il ne dispose pas d’un permis. "Nous allons les organiser pour qu’ils aillent faire la formation" afin "qu’ils aillent passer le permis de conduire A1", a ajouté le préfet de Kaolack. Cette initiative va représenter la première étape d’un processus devant aboutir à la réorganisation du secteur des motos "Djakarta", à l’origine de la plupart des accidents de circulation enregistrés dans la commune de Kaolack, a-t-il dit. Outre l’accompagnement dans l’obtention d’un permis de conduire A1, cette formation va consister à sensibiliser les conducteurs de motos ’’Djakarta’’ sur l’utilité et l’importance du port de casque de sécurité et du gilet. Elle va par ailleurs comporter des modules tels que l’immatriculation, le payement des patentes et des frais d’assurance.
aps
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