Pour Cheikhouna Faye, un autre commerçant, le risque de propagation du feu est grand avec la proximité des étals de marchandises.
«Avec les fils électriques qui traversent ça et là et nos bagages, le risque est grand, nous n’avons pas le choix. Il faut abattre l’arbre et le brûler, c’est la seule solution qui vaille».
Interpellé sur le caractère mystique du feu, le jeune commerçant est dubitatif. «Nous l’avons entendu de la bouche des autres mais nous avons aucune preuve par rapport à cela».
Sortis plusieurs fois pour éteindre le feu, les sapeurs-pompiers préconisent l’intervention des services des Eaux et Forêts pour mettre fin au problème.
«C’est la troisième fois que nous intervenons pour éteindre ce feu d’arbre, et à chaque fois c’est aux environs de 19h que ça se produit», renseigne le sergent-chef Pierre Diagne.
«La solution idoine c’est d’appeler les services des Eaux et Forêts pour l’abattage de l’arbre car les risques sont réels», continue -t- il.
Sur le caractère mystique du feu, le sergent affirme que «nous sommes tous des Africains, mais en bons cartésiens, nous ne pouvons pas nous permettre d’avancer des propos sans arguments».