De sources fiables, dakarposte tient que les enquêteurs désignés de la CEDEAO seront ce vendredi à Dakar après un séjour de plus de 48 heures sur le territoire Gambien.
Ces enquêteurs qui n'auront pas du tout chômé durant leur séjour au pays de Jammeh et ce,à cause de l'agenda de travail du aux nombreuses personnes à rencontrer et auditionner sans compter le déplacement au niveau des frontières de Keur ayib,Karang,Séléti,etc... pour voir de visu les conséquences immédiats du blocus.
Il nous revient cependant que le gouvernement gambien a lancé une véritable opération de charme sur l'esprit de bon voisinage du Président et du peuple tout en jetant toute la responsabilité sur Dakar qui a permis à des syndicalistes non investis d'aucun mandat de fermer la frontière.
Dans cette manœuvre,les autorités gambiennes ont tout fait pour démontrer que le décision d'augmenter le prix de passage des véhicules sur son territoire est une décision souveraine du gouvernement gambien et que les autorités sénégalaises auraient pu faire de même ou instituer d'autres tarifs et pourquoi pas saisir officiellement Banjul pour en discuter comme de coutume.
Selon nos sources, la délégation de la CEDEAO a eu à rencontrer des opérateurs économiques présentés par les autorités de Banjul et ces derniers ne sont pas gênés de casser du sucre sur le dos des autorités Sénégalaises comme Samba Nyangado, présenté comme un chauffeur Malien.
Ces opérateurs ont rapporté au représentant de la Cedeao (Salif Tiemtore) lors de leur rencontre que les Sénégalais posaient des problèmes aux camionneurs en provenance de la Gambie et qu’à partir de Vélingara,les douaniers sénégalais exigent toujours de payer 680 000 francs Cfa pour traverser le Sénégal.
Nous avons pu glaner que la majorité des interlocuteurs des enquêteurs se sont accordés à demander que cesse ce qu'ils ont appelé un "harcèlement" .
Une voix officielle comme Saratah Conareh, membre du bureau exécutif de la chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Gambie dénonçant le refus de Dakar de signer un accord bilatéral avec la Gambie concernant le protocole Tie-Trie de la Cedeao.
Son supérieur direct, précisément le Président de la chambre de commerce Muhamad Jagana abondera dans le même sens en soutenant que Banjul n’a jamais fermé sa frontière mais plutôt les chauffeurs sénégalais mécontents d'une décision d'un Etat souverain qui avaient commencé par empêcher la circulation des véhicules commerciaux avant de l'étendre aux voitures particulières. Et d'ajouter s'y être rendu avec des membres du syndicat des transports gambiens pour vérifier la situation dès les premiers jours de cette crise qui a commencé à se faire sentir par le peuple notamment par le manque d'électricité à cause des citernes retenues à la frontière sans compter les produits de première nécessite.
Le chef de cette mission et chargé des questions douanières de la Commission de la Cedeao, M. Tiemtore a rassuré tout ce beau monde en leur assurant que sa délégation avait bien pris note.Et qu'après l’enquête qui sera menée au Sénégal,il reviendra aux autorités d'Abuja de prendre les décisions sur la base de leur travail.
Affaire à suivre...
Ces enquêteurs qui n'auront pas du tout chômé durant leur séjour au pays de Jammeh et ce,à cause de l'agenda de travail du aux nombreuses personnes à rencontrer et auditionner sans compter le déplacement au niveau des frontières de Keur ayib,Karang,Séléti,etc... pour voir de visu les conséquences immédiats du blocus.
Il nous revient cependant que le gouvernement gambien a lancé une véritable opération de charme sur l'esprit de bon voisinage du Président et du peuple tout en jetant toute la responsabilité sur Dakar qui a permis à des syndicalistes non investis d'aucun mandat de fermer la frontière.
Dans cette manœuvre,les autorités gambiennes ont tout fait pour démontrer que le décision d'augmenter le prix de passage des véhicules sur son territoire est une décision souveraine du gouvernement gambien et que les autorités sénégalaises auraient pu faire de même ou instituer d'autres tarifs et pourquoi pas saisir officiellement Banjul pour en discuter comme de coutume.
Selon nos sources, la délégation de la CEDEAO a eu à rencontrer des opérateurs économiques présentés par les autorités de Banjul et ces derniers ne sont pas gênés de casser du sucre sur le dos des autorités Sénégalaises comme Samba Nyangado, présenté comme un chauffeur Malien.
Ces opérateurs ont rapporté au représentant de la Cedeao (Salif Tiemtore) lors de leur rencontre que les Sénégalais posaient des problèmes aux camionneurs en provenance de la Gambie et qu’à partir de Vélingara,les douaniers sénégalais exigent toujours de payer 680 000 francs Cfa pour traverser le Sénégal.
Nous avons pu glaner que la majorité des interlocuteurs des enquêteurs se sont accordés à demander que cesse ce qu'ils ont appelé un "harcèlement" .
Une voix officielle comme Saratah Conareh, membre du bureau exécutif de la chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Gambie dénonçant le refus de Dakar de signer un accord bilatéral avec la Gambie concernant le protocole Tie-Trie de la Cedeao.
Son supérieur direct, précisément le Président de la chambre de commerce Muhamad Jagana abondera dans le même sens en soutenant que Banjul n’a jamais fermé sa frontière mais plutôt les chauffeurs sénégalais mécontents d'une décision d'un Etat souverain qui avaient commencé par empêcher la circulation des véhicules commerciaux avant de l'étendre aux voitures particulières. Et d'ajouter s'y être rendu avec des membres du syndicat des transports gambiens pour vérifier la situation dès les premiers jours de cette crise qui a commencé à se faire sentir par le peuple notamment par le manque d'électricité à cause des citernes retenues à la frontière sans compter les produits de première nécessite.
Le chef de cette mission et chargé des questions douanières de la Commission de la Cedeao, M. Tiemtore a rassuré tout ce beau monde en leur assurant que sa délégation avait bien pris note.Et qu'après l’enquête qui sera menée au Sénégal,il reviendra aux autorités d'Abuja de prendre les décisions sur la base de leur travail.
Affaire à suivre...