Une Allemande de 74 ans a été acquittée jeudi du meurtre de son fils de huit ans, mort asphyxié il y a 41 ans en ex-Allemagne de l’Est, un dossier qui avait été rouvert sur la base d’un renseignement anonyme. Cet acquittement est toutefois susceptible d’appel.
Le tribunal de Neuruppin (est) a estimé que, plus de 40 ans après les faits, les «témoins n’ont pas toujours été capable de se souvenir. En outre, d’anciens documents d’enquête manquaient», a indiqué la porte-parole de la juridiction, Iris Le Claire.
Le tribunal a aussi considéré que, bien que tout ait été mis en oeuvre, il n’est plus possible de faire la lumière sur cette affaire et que la mort de l’enfant peut aussi bien s’expliquer par des événements autres que l’intervention criminelle de la mère, a indiqué Mme Le Claire.
Erna F., qui était jugée depuis le 27 avril, a toujours assuré que son fils Mario, retrouvé mort dans son lit au matin du 5 novembre 1974, avait «accidentellement» succombé à une intoxication au monoxyde de carbone.
Classée après une brève enquête, l’affaire avait resurgi en 2009 avec une dénonciation anonyme parvenue au parquet de Hanovre (ouest), dans la région où l’ancienne secrétaire est-allemande est installée depuis 1987 avec sa fille.
«Autrefois, la mère a gazé son fils», affirmait ce renseignement, qui citait les noms de la suspecte et de son fils.
Les enquêteurs de l’ex-Allemagne communiste avaient alors retrouvé le rapport d’autopsie puis accusé Erna F. d’avoir porté son fils endormi devant la cuisinière, ouvert le gaz, avant de le recoucher inanimé et d’invoquer un poêle défectueux.
Khary DIENE avec sudinfo
Le tribunal de Neuruppin (est) a estimé que, plus de 40 ans après les faits, les «témoins n’ont pas toujours été capable de se souvenir. En outre, d’anciens documents d’enquête manquaient», a indiqué la porte-parole de la juridiction, Iris Le Claire.
Le tribunal a aussi considéré que, bien que tout ait été mis en oeuvre, il n’est plus possible de faire la lumière sur cette affaire et que la mort de l’enfant peut aussi bien s’expliquer par des événements autres que l’intervention criminelle de la mère, a indiqué Mme Le Claire.
Erna F., qui était jugée depuis le 27 avril, a toujours assuré que son fils Mario, retrouvé mort dans son lit au matin du 5 novembre 1974, avait «accidentellement» succombé à une intoxication au monoxyde de carbone.
Classée après une brève enquête, l’affaire avait resurgi en 2009 avec une dénonciation anonyme parvenue au parquet de Hanovre (ouest), dans la région où l’ancienne secrétaire est-allemande est installée depuis 1987 avec sa fille.
«Autrefois, la mère a gazé son fils», affirmait ce renseignement, qui citait les noms de la suspecte et de son fils.
Les enquêteurs de l’ex-Allemagne communiste avaient alors retrouvé le rapport d’autopsie puis accusé Erna F. d’avoir porté son fils endormi devant la cuisinière, ouvert le gaz, avant de le recoucher inanimé et d’invoquer un poêle défectueux.
Khary DIENE avec sudinfo