Le nouveau gouvernement du Sénégal est sans aucune ambiguïté un gouvernement constitué de politiciens pour vendre aux Sénégalais le candidat du Président de la République.
Il n’y aura pas de gestion des affaires publiques durant le semestre à venir.
Il y aura les artifices pour faire miroiter aux citoyens un avenir radieux à partir du contexte calamiteux créé par le gouvernement dissous.
L’inflation inégalable, la cherté du coût de la vie, l’exode mortel des jeunes vers l’Europe et l’Amérique, les assassinats de manifestants, les emprisonnements massifs, les atteintes constantes aux libertés sont autant de maux que les nouveaux ministres ont pour mission de faire disparaître de l’esprit des Sénégalais par des mots politiciens dont ils ont tristement l’expertise.
Quel tour de prestidigitation que ce jeu de damier ministériel !
L’ancien ministre de l’intérieur incapable d’assurer la sécurité des manisfestants, coupable de complicité ou d’incompétence face aux meurtres répétitifs de manifestants, n’a jamais été capable d’identifier le ou les meurtriers des jeunes dans diverses manifestations politiques et sociales.
Le ministre de l’intérieur va terminer le mandat présidentiel loin de son ministère où il a privé beaucoup de Sénégalais de leurs libertés.
Il sera dans le pétrole et le gaz.
Complètement relooké, il annoncera aux Sénégalais le nouvel Eldorado dont chacun rêve.
Ce tour de passepasse est trop apparent pour faire perdre aux Sénégalais la mémoire.
Pour mieux vendre des élections « transparentes et démocratiques », c’est un ancien combattant des droit de l’homme qui hérite du ministère de l’intérieur.
La supercherie est machiavélique !
À l’international on vendra le passé du nouveau ministre de l’intérieur, à l’intérieur du pays on continuera le maa tey, la force, l’injustice et l’iniquité.
La valse des ministres ressemble beaucoup à la parade des animaux carnassiers autour de leurs proies sans défense et sans recours.
Il y a aussi les ministres aboyeurs qui ont pris possession de portefeuilles ministériels qu’ils n’exerceront pas.
En effet, il faudra plaindre les Secrétaires généraux de la plupart des ministères qui devront s’échiner à suppléer leurs ministres qui vont se consacrer à des tâches politiciennes de plaidoyer et de lobbying pour tenter d’inverser l’opinion des Sénégalais.
Ce gouvernement politicien va apporter dans sa besace les cadeaux de Noël pour tenter de faire oublier les échecs de son prédécesseur.
Avec le manque criard d’enseignants, il faudra s’attendre à un recrutement spécial d’enseignants, à des recrutements dans la fonction publique, à des mesures d’atténuation de la pauvreté, de baisses conjoncturelles du prix des denrées de première nécessité, etc.
Car il faudra des mesures très hardies et spectaculaires pour séduire l’opinion public et lui faire croire que le bonheur est à côté du près.
Le Sénégal est revenu à ses vieilles habitudes.
La duperie politique a atteint son paroxysme avec ce gouvernement politicien.
Une seule chose est sûre le Sénégal va vivre six mois sans un véritable gouvernement.
Un pauvre pays dont l’administration sera bloquée pendant six bons mois.
Tout cela pour seulement tenter de sauver la peau du candidat clone du Président de la République.
Vivement le 25 février 2024 pour écrire une nouvelle page de l’histoire du Sénégal.
Dakar, jeudi 12 octobre 2023
Prof Mary Teuw Niane
Il n’y aura pas de gestion des affaires publiques durant le semestre à venir.
Il y aura les artifices pour faire miroiter aux citoyens un avenir radieux à partir du contexte calamiteux créé par le gouvernement dissous.
L’inflation inégalable, la cherté du coût de la vie, l’exode mortel des jeunes vers l’Europe et l’Amérique, les assassinats de manifestants, les emprisonnements massifs, les atteintes constantes aux libertés sont autant de maux que les nouveaux ministres ont pour mission de faire disparaître de l’esprit des Sénégalais par des mots politiciens dont ils ont tristement l’expertise.
Quel tour de prestidigitation que ce jeu de damier ministériel !
L’ancien ministre de l’intérieur incapable d’assurer la sécurité des manisfestants, coupable de complicité ou d’incompétence face aux meurtres répétitifs de manifestants, n’a jamais été capable d’identifier le ou les meurtriers des jeunes dans diverses manifestations politiques et sociales.
Le ministre de l’intérieur va terminer le mandat présidentiel loin de son ministère où il a privé beaucoup de Sénégalais de leurs libertés.
Il sera dans le pétrole et le gaz.
Complètement relooké, il annoncera aux Sénégalais le nouvel Eldorado dont chacun rêve.
Ce tour de passepasse est trop apparent pour faire perdre aux Sénégalais la mémoire.
Pour mieux vendre des élections « transparentes et démocratiques », c’est un ancien combattant des droit de l’homme qui hérite du ministère de l’intérieur.
La supercherie est machiavélique !
À l’international on vendra le passé du nouveau ministre de l’intérieur, à l’intérieur du pays on continuera le maa tey, la force, l’injustice et l’iniquité.
La valse des ministres ressemble beaucoup à la parade des animaux carnassiers autour de leurs proies sans défense et sans recours.
Il y a aussi les ministres aboyeurs qui ont pris possession de portefeuilles ministériels qu’ils n’exerceront pas.
En effet, il faudra plaindre les Secrétaires généraux de la plupart des ministères qui devront s’échiner à suppléer leurs ministres qui vont se consacrer à des tâches politiciennes de plaidoyer et de lobbying pour tenter d’inverser l’opinion des Sénégalais.
Ce gouvernement politicien va apporter dans sa besace les cadeaux de Noël pour tenter de faire oublier les échecs de son prédécesseur.
Avec le manque criard d’enseignants, il faudra s’attendre à un recrutement spécial d’enseignants, à des recrutements dans la fonction publique, à des mesures d’atténuation de la pauvreté, de baisses conjoncturelles du prix des denrées de première nécessité, etc.
Car il faudra des mesures très hardies et spectaculaires pour séduire l’opinion public et lui faire croire que le bonheur est à côté du près.
Le Sénégal est revenu à ses vieilles habitudes.
La duperie politique a atteint son paroxysme avec ce gouvernement politicien.
Une seule chose est sûre le Sénégal va vivre six mois sans un véritable gouvernement.
Un pauvre pays dont l’administration sera bloquée pendant six bons mois.
Tout cela pour seulement tenter de sauver la peau du candidat clone du Président de la République.
Vivement le 25 février 2024 pour écrire une nouvelle page de l’histoire du Sénégal.
Dakar, jeudi 12 octobre 2023
Prof Mary Teuw Niane