Un livreur au juge : « J’ai menacé ma copine car elle insistait qu’on ait des relations sexuelles à chaque rencontre »

Rédigé par Dakarposte le Vendredi 25 Octobre 2024 à 13:14 modifié le Vendredi 25 Octobre 2024 13:17

Alioune Badara Dione, livreur Tiak-Tiak, a été condamné à deux ans de prison avec sursis pour avoir menacé de diffuser des images obscènes de sa copine, Fatou Fall. L’affaire, jugée hier devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar, révèle une relation amoureuse toxique, marquée par des menaces, des violences psychologiques et un usage illicite de contenus à caractère pornographique.

Selon les informations rapportées par Les Échos, Alioune Badara Dione, en détention provisoire depuis le 2 octobre 2024, a été poursuivi pour menaces de mort, violences et voies de fait, collecte et diffusion d’images à caractère pornographique. Le jeune homme, visiblement à bout, affirme avoir été harcelé sexuellement par Fatou Fall, âgée de 35 ans. Il explique que cette dernière insistait pour avoir des relations sexuelles à chaque rencontre, une situation qu’il ne supportait plus.

Fatou Fall, qui n’a pas comparu lors du procès, a déclaré dans sa plainte que son compagnon était devenu jaloux et possessif. Elle reconnaît lui avoir envoyé volontairement des vidéos et des photos intimes, mais affirme qu’après avoir voulu mettre fin à leur relation, Dione l’a menacée de partager ces images avec ses parents, sous prétexte qu’elle se prostituait.

À la barre, Alioune Badara Dione s’est défendu en affirmant qu’il n’avait jamais fait de chantage. « Elle m’envoyait beaucoup de vidéos sans que je les demande. » « Je ne pouvais plus la satisfaire, elle me harcelait sans cesse, » a-t-il ajouté. Toutefois, le juge a rappelé que des captures d’écran des messages de menace faisaient partie du dossier. Bien que relaxé des délits de violences et de collecte illicite de données, il a été condamné pour la détention de ces images.

Le cas d’Alioune Badara Dione met en lumière les dérives des relations amoureuses à l’ère numérique, où la collecte et l’usage d’images intimes peuvent rapidement tourner au cauchemar judiciaire.





























































rewmi
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