Le retrait de l'Union européenne et du marché intérieur devrait rapporter quelque 350 millions de livres par semaine, avançaient les partisans du "Leave" lors de la campagne en faveur du Brexit.
Depuis le référendum, certaines figures de proues de cette campagne du "Leave", Boris Johnson en particulier, ont cependant adopté un discours plus nuancé. De fait, le très fraîchement nommé ministre des Affaires étrangères a laissé entendre que l'accès au marché intérieur européen ne serait finalement pas une mauvaise chose pour la Grande-Bretagne.
Alors que la Grande-Bretagne et sa nouvelle Première ministre Theresa May font l'objet de pressions de la part de certains dirigeants européens pour activer rapidement le fameux "article 50" qui ouvrirait la procédure effective de retrait, il semblerait qu'un "deal" soit bel et bien en cours de gestation, si l'on en croit le Daily Mail et le Guardian.
Aux termes de cet accord, la Grande-Bretagne conserverait l'accès au marché intérieur européen et à ses 500 millions d'habitants. La Grande-Bretagne disposerait par ailleurs de la possibilité d'actionner "un frein d'urgence" en matière d'immigration.
Les Etats membres seraient "fous" d'accepter un tel marché
Ce scénario, toujours selon ces médias britanniques, permettrait aux négociateurs britanniques et européens d'atténuer les conséquences économiques d'un Brexit (le maintien de la Grande-Bretagne au sein du marché unique est généralement considéré comme une option économique favorable pour le reste de l'Europe) tout en rencontrant les inquiétudes de Londres en matière d'immigration.
Guy Verhofstadt ne mâche pas ses mots à l'encontre de cette piste d'accord, la qualifiant d'"inimaginable". "Cela confèrerait à la Grande-Bretagne la possibilité d'assoir davantage une position déjà privilégiée: elle garderait les meilleurs morceaux de l'UE, sans être liée par les obligations qui vont de pair avec l'appartenance à cette union", a-t-il réagi dimanche.
Pour le chef des libéraux à Strasbourg, les Etats membres seraient "fous" d'accepter un tel marché. Le parlement "n'acceptera jamais" un tel accord qui, ajoute-t-il, ouvrirait la voie à d'autres pays qui pourrait envisager d'obtenir un statut d'exception.
7SUR7
Depuis le référendum, certaines figures de proues de cette campagne du "Leave", Boris Johnson en particulier, ont cependant adopté un discours plus nuancé. De fait, le très fraîchement nommé ministre des Affaires étrangères a laissé entendre que l'accès au marché intérieur européen ne serait finalement pas une mauvaise chose pour la Grande-Bretagne.
Alors que la Grande-Bretagne et sa nouvelle Première ministre Theresa May font l'objet de pressions de la part de certains dirigeants européens pour activer rapidement le fameux "article 50" qui ouvrirait la procédure effective de retrait, il semblerait qu'un "deal" soit bel et bien en cours de gestation, si l'on en croit le Daily Mail et le Guardian.
Aux termes de cet accord, la Grande-Bretagne conserverait l'accès au marché intérieur européen et à ses 500 millions d'habitants. La Grande-Bretagne disposerait par ailleurs de la possibilité d'actionner "un frein d'urgence" en matière d'immigration.
Les Etats membres seraient "fous" d'accepter un tel marché
Ce scénario, toujours selon ces médias britanniques, permettrait aux négociateurs britanniques et européens d'atténuer les conséquences économiques d'un Brexit (le maintien de la Grande-Bretagne au sein du marché unique est généralement considéré comme une option économique favorable pour le reste de l'Europe) tout en rencontrant les inquiétudes de Londres en matière d'immigration.
Guy Verhofstadt ne mâche pas ses mots à l'encontre de cette piste d'accord, la qualifiant d'"inimaginable". "Cela confèrerait à la Grande-Bretagne la possibilité d'assoir davantage une position déjà privilégiée: elle garderait les meilleurs morceaux de l'UE, sans être liée par les obligations qui vont de pair avec l'appartenance à cette union", a-t-il réagi dimanche.
Pour le chef des libéraux à Strasbourg, les Etats membres seraient "fous" d'accepter un tel marché. Le parlement "n'acceptera jamais" un tel accord qui, ajoute-t-il, ouvrirait la voie à d'autres pays qui pourrait envisager d'obtenir un statut d'exception.
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