Un centaine d’agents licenciés à ROI BAUDOUIN / Les syndicalistes dans un colère noire

Le bras de fer qui oppose  la directrice du centre hospitalier Roi Baudouin au Syntras a connu de développements avec le licenciement d’une santé d’agents. Les victimes de la mesures qui travaillent dans cette structure depuis des dizaines d’années ont été invitées à cesser toute activité. A Roi Baudouin, les syndicalistes pointent du doigt la directrice  et en appelle à l’arbitrage du ministère de la santé, voir du  Président de la République qui  va être saisi d’une correspondance dans ce sens. En annonçant la couleur de la guerre que le Syntras va mener contre le directrice,   Souleymane Mané, le secrétaire général national de ce syndicat ne trouve pas d’autre solution pour faire face à la directrice que d’engager le bras de fer contre elle. Mané qui a convié hier le bureau du Syntras à une rencontre n’écarte pas la paralysie de l’établissement hospitalier pour empêcher le licenciements des agents concernés. «  Ils sont ici depuis que Roi Baudouin était un simple centre de sante c’est  à dire 30 ans avant. Pourquoi les remercier alors qu’ils sont utiles à la structure qui a les moyens de les prendre en charge ». Le  secrétaire général national du Syntras renseigne que son syndicat à saisi la centrale des problèmes qui se posent au centre hospitalier  Roi Baudouin pour une lutte d’envergure. « Tant que la directrice incriminée ne lâchera pas lest, elle n’aura pas la paix », a-t-il insisté à la suite d’Abdoul Aziz Ba, un autre dirigeant du syndicat.   En effet, après son  quelques mois passé à l’établissement  public de santé de Guédaiwaye, la gestion de Mme Ba la directrice est considérée par les syndicalistes comme «solitaire».. À Roi Baudouin,  outre  les ruptures massives de contrats en cours, les agents de menaces émanant de la direction et de retards de salaires pour d’autres. Mais la mesure qui a fait sortir le Syntras de ses gongs et qui s’est prolongée avec le mise à la porte d’une centaine de travailleurs est la mutation de la cheffe de la division finance, Mme Diallo.  En congé de maternité, celle-ci a reçu une note l’informant de la cessation de tout service dans cet hôpital. Il ya aussi entre autre courroux des syndicalistes,  le départ des médecins spécialisés qui plient bagages pour n’avoir pas été payés avec le fruit de leurs prestations. S’y ajoutent l’ineffectivité du paiement de l’augmentation des primes de responsabilité à certains qui en ont droit, le  non paiement des heures supplémentaires etc.