Sidy A. D. et Adama N. ont interrompu 14 années de mariage. Le juge a ainsi confié la garde des trois enfants à la dame avec une pension de 225.000 francs, soit 75.000 francs par enfant. Toutefois, Sidy n’a pas exécuté la décision. Il justifie son impayé par l’insuffisance de son salaire. « Mon salaire ne supporte pas la pension fixée à 225.000 francs par mois. Je gagne 596.000 francs, mais après déductions bancaires, il ne me reste que 44.000 francs », a-t-il expliqué au juge du tribunal d’Instance de Dakar. Père de quatre enfants, l’agent bancaire affirme avoir tenté de négocier une solution avec son ex-épouse, en vain. « J’aime mes enfants, je me rends à Thiès chaque mois pour les voir », plaide-t-il. Adama N., mère des trois enfants concernés, conteste ces arguments. « Depuis juin 2024, il n’a rien versé. J’ai commencé à recevoir la pension en novembre, mais il a demandé une mainlevée », dénonce-t-elle. La partie civile révèle aussi que le prévenu possède une maison locative à Keur Massar, suggérant qu’il a les moyens de subvenir aux besoins de ses enfants. « Je ne demande pas de dédommagement, seulement les arriérés », insiste-t-elle.
L’avocate de la défense informe que son client a versé 600.000 francs et doit encore 300.000 francs. Elle souligne les charges financières de son client, notamment un prélèvement bancaire mensuel réduisant son revenu disponible. « Les loyers de sa maison couvrent à peine son loyer à Liberté 6. Il vit difficilement », argue-t-il, demandant l’indulgence du tribunal. La déléguée du procureur, estimant les faits établis, a requis 200.000 francs d’amende. Finalement, le tribunal a prononcé une condamnation symbolique à 50.000 francs, tout en maintenant l’obligation de payer les arriérés.
Rewmii
L’avocate de la défense informe que son client a versé 600.000 francs et doit encore 300.000 francs. Elle souligne les charges financières de son client, notamment un prélèvement bancaire mensuel réduisant son revenu disponible. « Les loyers de sa maison couvrent à peine son loyer à Liberté 6. Il vit difficilement », argue-t-il, demandant l’indulgence du tribunal. La déléguée du procureur, estimant les faits établis, a requis 200.000 francs d’amende. Finalement, le tribunal a prononcé une condamnation symbolique à 50.000 francs, tout en maintenant l’obligation de payer les arriérés.
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