Les faits qui lui valent d’être en conflit avec la loi au pays de l'Oncle Sam remontent à mars 2003. Une femme du nom de Patsy Scharp s'est fait voler sa voiture, une Toyota Camry alors qu'elle s'était rendue au North Texas Medical Center à Plano.
Quelques mois plus tard, précisément en août, la voiture est retrouvée par le mari de la plaignante qui a attendu que le conducteur stationne pour appeler la police. Lorsque les policiers américains sont arrivés, ils ont arrêté le sénégalais qui était au volant. Selon l'accusation, la fouille du véhicule a permis de découvrir un sweat shirt gris qu'avait porté l'agresseur le jour des faits et le couteau utilisé. La plaignante a aussi identifié le sénégalais Ousmane Sarr parmi plusieurs photos de suspects qui lui ont été présentées.
Mais des ressortissants sénégalais établis aux États-Unis soutiennent que le sort de Ousmane Sarr a été scellé à cause de sa couleur de peau. « La police a montré à la dame blanche 6 photos où Sarr était la seule personne noire. Elle a choisi Sarr sur ces photos, bien qu'elle ait d'abord dit à la police que le visage du voleur était couvert », font-ils remarquer dans leur plaidoirie.
Selon les compatriotes qui ont initié une pétition en faveur d'une réduction de peine, Sarr n'a pas été bien défendu par l'avocat désigné par l'Etat de Texas pour le défendre dans ce dossier. Ils ont également remis en question la composition des jurés qui ont décidé du sort du sénégalais qui a été finalement condamné à 50 ans de prison. « C'est une histoire terrible si l'on considère le fait que Sarr n'a tué, tiré ou poignardé personne », considèrent-ils, non sans espérer que leur démarche sera couronnée de succès pour « redonner une seconde chance » à Ousmane Sarr.
Quelques mois plus tard, précisément en août, la voiture est retrouvée par le mari de la plaignante qui a attendu que le conducteur stationne pour appeler la police. Lorsque les policiers américains sont arrivés, ils ont arrêté le sénégalais qui était au volant. Selon l'accusation, la fouille du véhicule a permis de découvrir un sweat shirt gris qu'avait porté l'agresseur le jour des faits et le couteau utilisé. La plaignante a aussi identifié le sénégalais Ousmane Sarr parmi plusieurs photos de suspects qui lui ont été présentées.
Mais des ressortissants sénégalais établis aux États-Unis soutiennent que le sort de Ousmane Sarr a été scellé à cause de sa couleur de peau. « La police a montré à la dame blanche 6 photos où Sarr était la seule personne noire. Elle a choisi Sarr sur ces photos, bien qu'elle ait d'abord dit à la police que le visage du voleur était couvert », font-ils remarquer dans leur plaidoirie.
Selon les compatriotes qui ont initié une pétition en faveur d'une réduction de peine, Sarr n'a pas été bien défendu par l'avocat désigné par l'Etat de Texas pour le défendre dans ce dossier. Ils ont également remis en question la composition des jurés qui ont décidé du sort du sénégalais qui a été finalement condamné à 50 ans de prison. « C'est une histoire terrible si l'on considère le fait que Sarr n'a tué, tiré ou poignardé personne », considèrent-ils, non sans espérer que leur démarche sera couronnée de succès pour « redonner une seconde chance » à Ousmane Sarr.