Réunies dans la salle de conférence de Ouaga 2000, les forces vives du Burkina Faso composées entre autres des représentants des Forces de défense et de sécurité, des représentants des partis politiques, des représentants des organisations de la société civile, les représentants de la chefferie coutumière et de la communauté religieuse, ont examiné et adopté la nouvelle charte qui doit désormais servir de boussole à la Transition.
Le projet de la nouvelle charte soumis aux participants aux assises proposait une prolongation de 42 mois, soit 3 ans et de demi de la Transition en cours, avec la possibilité pour le président de la Transition d’être éligible lors des élections. Pendant les travaux, les Forces vives ont préféré accorder 5 ans supplémentaires à la Transition avec le Capitaine Ibrahim Traoré comme Chef de l’Etat. La nouvelle charte permet également au Capitaine Ibrahim Traoré de pouvoir être candidat aux élections présidentielles qui viendront mettre fin officiellement à la Transition au bout de 5 ans.
Par ailleurs, la nouvelle charte, adoptée à l’issue des assises, prévoit l’organisation d’élections libres et transparentes avant la date butoir de la Transition, si toutefois les conditions, notamment sécuritaires, le permettent.
En résumé, on retient que la nouvelle charte de la Transition burkinabè consacre le passage du statut du président de la Transition, au statut de président du Faso, Chef de l’Etat, Chef suprême des Forces armées nationales.
On note par ailleurs, la prolongation de la Transition de 60 mois à compter du 2 juillet 2024 ; l’éligibilité du président de la Transition, du président de l’ALT et du Premier ministre, aux élections qui seront organisées à la fin de la Transition et la création d’un organe dénommé KORAG « chargé de définir, de suivre et de contrôler la mise en œuvre de la vision stratégique du pays », a indiqué le colonel Moussa Diallo, président du comité d’organisation des assises nationales.
La nouvelle charte prévoit, par ailleurs, la suppression des quotas de représentants affectés à l’ex AMP, l’ex CFOP, l’ex ONA. Il est prévu, par contre, le maintien de 12 représentants à l’Assemblée Législative de Transition, des partis et des mouvements politiques, toutes tendances confondues.
A en croire le président du comité d’organisation, les assises nationales ont aussi entendu et adopté des recommandations. Il s’agit entre autres de l’augmentation du nombre de sièges à l’ALT afin de prendre en compte certaines composantes des forces vives de la nation, l’augmentation du nombre des membres du gouvernement par l’élargissement de certains ministères pour plus d’efficacités au regard des enjeux et des priorités du moment, selon le Colonel Moussa Diallo.
Il faut noter qu’avant le début des travaux, un film de 26 minutes sur les actions entreprises par le Chef de l’Etat sur le plan sécuritaire et les différents chantiers de développement a été projeté dans la salle des travaux.
Faso7
Le projet de la nouvelle charte soumis aux participants aux assises proposait une prolongation de 42 mois, soit 3 ans et de demi de la Transition en cours, avec la possibilité pour le président de la Transition d’être éligible lors des élections. Pendant les travaux, les Forces vives ont préféré accorder 5 ans supplémentaires à la Transition avec le Capitaine Ibrahim Traoré comme Chef de l’Etat. La nouvelle charte permet également au Capitaine Ibrahim Traoré de pouvoir être candidat aux élections présidentielles qui viendront mettre fin officiellement à la Transition au bout de 5 ans.
Par ailleurs, la nouvelle charte, adoptée à l’issue des assises, prévoit l’organisation d’élections libres et transparentes avant la date butoir de la Transition, si toutefois les conditions, notamment sécuritaires, le permettent.
En résumé, on retient que la nouvelle charte de la Transition burkinabè consacre le passage du statut du président de la Transition, au statut de président du Faso, Chef de l’Etat, Chef suprême des Forces armées nationales.
On note par ailleurs, la prolongation de la Transition de 60 mois à compter du 2 juillet 2024 ; l’éligibilité du président de la Transition, du président de l’ALT et du Premier ministre, aux élections qui seront organisées à la fin de la Transition et la création d’un organe dénommé KORAG « chargé de définir, de suivre et de contrôler la mise en œuvre de la vision stratégique du pays », a indiqué le colonel Moussa Diallo, président du comité d’organisation des assises nationales.
La nouvelle charte prévoit, par ailleurs, la suppression des quotas de représentants affectés à l’ex AMP, l’ex CFOP, l’ex ONA. Il est prévu, par contre, le maintien de 12 représentants à l’Assemblée Législative de Transition, des partis et des mouvements politiques, toutes tendances confondues.
A en croire le président du comité d’organisation, les assises nationales ont aussi entendu et adopté des recommandations. Il s’agit entre autres de l’augmentation du nombre de sièges à l’ALT afin de prendre en compte certaines composantes des forces vives de la nation, l’augmentation du nombre des membres du gouvernement par l’élargissement de certains ministères pour plus d’efficacités au regard des enjeux et des priorités du moment, selon le Colonel Moussa Diallo.
Il faut noter qu’avant le début des travaux, un film de 26 minutes sur les actions entreprises par le Chef de l’Etat sur le plan sécuritaire et les différents chantiers de développement a été projeté dans la salle des travaux.
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