Le moins que l'on puisse dire est que ce qu'il est convenu d'appeler "le cas Toumba" n'a pas encore livré tous ses secrets.
C'est le 3 décembre 2009 que le jeune officier et Aide de camp du Président Dadis Camara a ouvert le feu sur ce dernier.
Depuis cette agression contre le chef de la junte, Toumba Diakité vivait paisiblement au Sénégal où il avait 2 appartements et une villa qu'il occupait à tour de rôle pour ne pas éveiller les soupçons de ces voisins qui le prenaient pour un richissime homme d'affaires.
Nous y reviendrons avec les témoignages de certains de ces amis qui sont repartis à Conakry après l'arrestation de Toumba, mais promettent d'être la pour les fêtes de fin d'année.
Pour rappel, dakarposte.com, qui suit le cas de cet officier Guinéen révélait hier qu'il y'a de quoi se poser la question. Car, nos radars, qui suivent l'évolution de ce qu'il est convenu d'appeler le "cas Toumba" comme de l'huile sur le feu, ont filmé un fait à la fois insolite et inédit.
Figurez-vous qu'à peine le "colis" (pour reprendre le jargon des limiers) a été placé sous mandat de dépôt et "confié" bizarrement à la prison du Camp Pénal de Liberté 6, que dakarposte.com apprend que cet officier de la grande muette guinéenne Aboubacar Sidiki Diakité plus connu sous le pseudo de "Toumba " a été discrètement extrait de sa cellule ce jeudi pour être conduit et sous bonne escorte au niveau du tribunal de Dakar.
A quelles fins? Est-ce pour une audition. Mystère et boule de gomme!
Quoi qu'il en soit, nos radars suivent cette affaire et vous promettent la primeur sur son cas .
Pour rappel, Aboubacar Toumba Diakité a été arrêté à Dakar. C’est la section de recherches de la gendarmerie nationale qui a mené cette opération. Le commandant Toumba, comme on le surnomme, était en fuite depuis décembre 2009. Aide de camp de Daddis Camara, il avait tiré et blessé grièvement le président auto-proclamé. " Toumba" était aussi à l'époque, le chef de la garde présidentielle, les bérets rouges, accusés d’être responsables des massacres perpétrés dans le stade de Conakry le 28 septembre 2009. Il est cité dans deux lourds dossiers.
L'officier faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international.
La filature a duré un mois. Douze membres de la section de recherches de la gendarmerie ont travaillé 24 heures sur 24. " Toumba", très discret, vivait à Dakar dans quartier bourgeois difficilement accessible à deux pas de la grande statue de la Renaissance.
Le fugitif avait pris du poids, il était donc difficilement reconnaissable et utilisait un permis guinéen au nom d’Aboubacar Barry pour passer les contrôles. Dès son arrestation, Aboubacar Diakité a reconnu son identité, confirmée par des documents retrouvés dans l’appartement qu’il louait.
Emmené à la caserne Samba Diery Diallo, " Toumba" a été interrogé durant tout le week-end. Coopératif, il a néanmoins refusé d’expliquer comment il vivait au Sénégal et s’il avait notamment des complicités ou des appuis extérieurs. Il a été présenté lundi après-midi 19 décembre devant un juge est une procédure est ouverte. Les autorités judiciaires de Guinée-Conakry devraient rapidement se rapprocher du Sénégal pour demander son extradition.
C'est le 3 décembre 2009 que le jeune officier et Aide de camp du Président Dadis Camara a ouvert le feu sur ce dernier.
Pour rappel le Lieutenant Toumba Diakité ,proche du Capitaine Dadis Camara était visé par une enquête sur le massacre du 28 Septembre lors de la manifestation de l'opposition. Bien avant cette situation qui a conduit au geste désespéré de l'officier, une guerre larvée nourrie et entretenue par le Général Sécouba Konaté sévissait entre certains officiers de la junte notamment le Capitaine Claude Pivi et le Lieutenant Toumba.
Depuis cette agression contre le chef de la junte, Toumba Diakité vivait paisiblement au Sénégal où il avait 2 appartements et une villa qu'il occupait à tour de rôle pour ne pas éveiller les soupçons de ces voisins qui le prenaient pour un richissime homme d'affaires.
Pourtant et bizarrement, il avait dans ces relations plusieurs officiers avec qui il prenait l'apéritif dans un célèbre bar de Ngor nous confie un de ses proches. Et dans la même lancée, ce second couteau de Toumba nous précise que son mentor a été lâché parce que ses moyens financiers s'amenuisaient et que ses amis chargés de fructifier son capital entre la Guinée et le Sénégal se sont sucrés sur son dos. "Je vous dis, tous les weekends, ces gens sont visibles dans les boîtes de nuit des Almadies sabrant le champagne à flot.
Si les autorités sénégalaises veulent vraiment savoir qui protégeaient Toumba, il suffit juste de voir les noms sur les différents contrats de location et ceux sur les cartes grises des véhicules qu'il conduisait conclut notre guide" nous chuchote notre interlocuteur.
Essayant d'en avoir le coeur net, dakarposte.com a déployé ses radars. Effectivement, dans un luxueux hôtel des Almadies ,le personnel nous confie en voyant la photo de Toumba Diakité à eux présentée que ce dernier y venait à chaque fois qu'un célèbre opposant Guinéen y séjournait.
Plus loin, un employé d'une célèbre discothèque nous confirme que le nouveau pensionnaire de Reubeuss faisait partie de sa clientèle et y venait avec des amis Guinéens. Mais le plus intéressant est ce jeune homme qui dit avoir aidé à maintes fois certains proches de celui qu'on appelle Toumba à vendre des voitures de luxe venues de Guinée. Ce jeune homme dira: "avec le temps je me suis rendu compte que ces véhicules ne devaient pas être réglo car les prix auxquels ils étaient cédés prouvent qu'il y avait une mafia derrière".
Espérons tout bonnement que Toumba gardera le secret sur ceux- là qui l'ont aidé à se cacher pendant tout ce temps au Sénégal surtout que des sources proches de l'enquête parlent de documents d'identité vrai et faux trouvés dans l'un de ses caches. Autrement ,nombreux seront ceux qui vont payer.
Nous y reviendrons avec les témoignages de certains de ces amis qui sont repartis à Conakry après l'arrestation de Toumba, mais promettent d'être la pour les fêtes de fin d'année.
Figurez-vous qu'à peine le "colis" (pour reprendre le jargon des limiers) a été placé sous mandat de dépôt et "confié" bizarrement à la prison du Camp Pénal de Liberté 6, que dakarposte.com apprend que cet officier de la grande muette guinéenne Aboubacar Sidiki Diakité plus connu sous le pseudo de "Toumba " a été discrètement extrait de sa cellule ce jeudi pour être conduit et sous bonne escorte au niveau du tribunal de Dakar.
A quelles fins? Est-ce pour une audition. Mystère et boule de gomme!
Quoi qu'il en soit, nos radars suivent cette affaire et vous promettent la primeur sur son cas .
Pour rappel, Aboubacar Toumba Diakité a été arrêté à Dakar. C’est la section de recherches de la gendarmerie nationale qui a mené cette opération. Le commandant Toumba, comme on le surnomme, était en fuite depuis décembre 2009. Aide de camp de Daddis Camara, il avait tiré et blessé grièvement le président auto-proclamé. " Toumba" était aussi à l'époque, le chef de la garde présidentielle, les bérets rouges, accusés d’être responsables des massacres perpétrés dans le stade de Conakry le 28 septembre 2009. Il est cité dans deux lourds dossiers.
L'officier faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international.
La filature a duré un mois. Douze membres de la section de recherches de la gendarmerie ont travaillé 24 heures sur 24. " Toumba", très discret, vivait à Dakar dans quartier bourgeois difficilement accessible à deux pas de la grande statue de la Renaissance.
Le fugitif avait pris du poids, il était donc difficilement reconnaissable et utilisait un permis guinéen au nom d’Aboubacar Barry pour passer les contrôles. Dès son arrestation, Aboubacar Diakité a reconnu son identité, confirmée par des documents retrouvés dans l’appartement qu’il louait.
Emmené à la caserne Samba Diery Diallo, " Toumba" a été interrogé durant tout le week-end. Coopératif, il a néanmoins refusé d’expliquer comment il vivait au Sénégal et s’il avait notamment des complicités ou des appuis extérieurs. Il a été présenté lundi après-midi 19 décembre devant un juge est une procédure est ouverte. Les autorités judiciaires de Guinée-Conakry devraient rapidement se rapprocher du Sénégal pour demander son extradition.