A notre avis, relativement à la première vague de nominations de proches compagnons de lutte du duo gagnant Diomaye-Sonko à des postes de directions stratégiques, il n’y a pas à vrai dire de quoi fouetter un chat.
En fait, le moment est venu pour une certaine race d’analystes de notre réalité politique de comprendre que tout homme qui aspire au pouvoir peut avoir, de bon droit, un devoir d’infidélité vis-à-vis d’un certain type de promesses faites dans l’euphorie de la quête du pouvoir.
Dès que les premières nominations sont tombées, il y a quelques dizaines d’heures, des esprits prompts à l’abattage critique se sont empressés de faire un très grand oral sur un éventuel air de reniement qui serait en train de souffler sur les prises de décisions des tenants du nouveau régime.
Pour valider leur thèse, ils s’appuient doctement sur cette déclaration qu’avait faite Ousmane Sonko au cours d’une émission télévisée il y a près d’une dizaine d’années, déclaration selon laquelle une fois le Pastef au pouvoir, tous les postes de directions seraient soumis à candidature. Oui, mais, et après ? A ce que nous sachions, ce n’est pas Ousmane Sonko qui a été élu, in fine.
Ce rappel suffit largement pour faire comprendre aux " sorciers critiqueurs " que ce reproche qui enfle sur leur bouche et au bout de leur plume n’a pas lieu d’être.
Et à vrai dire, même si c’était Sonko qui était élu, l’on devrait rapidement minimiser cette déclaration purement politique et à la limite insensée, pour finalement ne retenir qu’une seule chose : Quand on est chef de l’Etat, on ne nomme à certains emplois civils et militaires que des personnes qui ont toute notre confiance !
L’appel à candidatures, on en parle, mais on ne mesure pas à quel point elle peut être contreproductive. La compétence est une présomption qui ne doit pas trop étroitement être associée à la résonance académique des diplômes glanés ici et là. Le débat est ailleurs, à vrai dire. Ceux qui sont nommés sont-ils compétents ? Sont-ils incompétents ? Nous n’en savons rien et ne pouvons rien en savoir à l’heure actuelle. La sagesse recommande que nous les écoutions, que nous les regardions et que nous les jugions progressivement sur la qualité des actes qu’ils vont poser. Toute autre attitude pourrait relever d’une « palabre stérile ».
Ce n’est pas de l’indulgence, c’est du bon sens.
njaydakarposte@gmail.com
En fait, le moment est venu pour une certaine race d’analystes de notre réalité politique de comprendre que tout homme qui aspire au pouvoir peut avoir, de bon droit, un devoir d’infidélité vis-à-vis d’un certain type de promesses faites dans l’euphorie de la quête du pouvoir.
Dès que les premières nominations sont tombées, il y a quelques dizaines d’heures, des esprits prompts à l’abattage critique se sont empressés de faire un très grand oral sur un éventuel air de reniement qui serait en train de souffler sur les prises de décisions des tenants du nouveau régime.
Pour valider leur thèse, ils s’appuient doctement sur cette déclaration qu’avait faite Ousmane Sonko au cours d’une émission télévisée il y a près d’une dizaine d’années, déclaration selon laquelle une fois le Pastef au pouvoir, tous les postes de directions seraient soumis à candidature. Oui, mais, et après ? A ce que nous sachions, ce n’est pas Ousmane Sonko qui a été élu, in fine.
Ce rappel suffit largement pour faire comprendre aux " sorciers critiqueurs " que ce reproche qui enfle sur leur bouche et au bout de leur plume n’a pas lieu d’être.
Et à vrai dire, même si c’était Sonko qui était élu, l’on devrait rapidement minimiser cette déclaration purement politique et à la limite insensée, pour finalement ne retenir qu’une seule chose : Quand on est chef de l’Etat, on ne nomme à certains emplois civils et militaires que des personnes qui ont toute notre confiance !
L’appel à candidatures, on en parle, mais on ne mesure pas à quel point elle peut être contreproductive. La compétence est une présomption qui ne doit pas trop étroitement être associée à la résonance académique des diplômes glanés ici et là. Le débat est ailleurs, à vrai dire. Ceux qui sont nommés sont-ils compétents ? Sont-ils incompétents ? Nous n’en savons rien et ne pouvons rien en savoir à l’heure actuelle. La sagesse recommande que nous les écoutions, que nous les regardions et que nous les jugions progressivement sur la qualité des actes qu’ils vont poser. Toute autre attitude pourrait relever d’une « palabre stérile ».
Ce n’est pas de l’indulgence, c’est du bon sens.
njaydakarposte@gmail.com