Les victimes des démolitions à Tivaoune Peul se rangent derrière le maire de la localité afin que ce dernier intercède en leur faveur, auprès du président de la République. Ils l'ont signifié ce mercredi, lors d'un Conseil municipal qui leur a été élargi. Ils souhaitent que Momar Sokhna Diop les accompagne dans leur combat afin, disent-ils, "de retrouver leur dignité". A l'issue de la réunion municipale élargie, une résolution a été produite, condamnant la manière de faire de la Direction de la surveillance et du contrôle de l'occupation du sol (Dscos).
Selon le maire, Momar Sokhna Diop dit Papis, "c'est grâce à l'intervention du président de la République et du Premier ministre que les démolitions ont cessé. Dès qu'ils ont été mis au courant , ils ont donné des instructions pour l’arrêt immédiat des destructions", a-t-il dit. Cependant, très remonté contre ce qui s'est passé dans sa commune, Papis Diop a tiré à boulets rouges sur la Dscos. "Cette opération de démolitions d'envergure, perpétrée par la Direction de la surveillance et du contrôle de l'occupation du sol, s'est passée sans que les autorités municipales en soient informées au préalable . Ça a gravement porté atteinte à la quiétude et à la dignité des populations établies sur les sites considérés", s'offusque-t-il.
Une opération qu'il juge violente et brutale parce qu'ayant "porté atteinte à l'intégrité des centaines de chefs de famille désemparés par les tas de gravats qui s'offraient à leurs yeux." Une absence d'humanité à ses yeux. Pis, fait savoir le maire de Tivaouane Peul, "je n'ai reçu aucun courrier m'informant d'une quelconque démolition à Tivaouane Peul, encore moins d'appels téléphoniques de la part des agents de la Dscos. C'est cette manière de faire que j'assimile à de la délinquance." Le maire Diop a par la suite indiqué que ses mandats ne sont pas réfractaires aux projets de développement. Mais , prévient-il, "il faut une concertation préalable avec les administrés".
Il faut noter que depuis une dizaine de jours, les populations de Tivaouane Peul occupant l'emprise de la Vdn, ont assisté impuissantes, aux démolitions de leurs maisons par des agents de la Direction de la surveillance et du contrôle de l'occupation du sol.
Enquête
Selon le maire, Momar Sokhna Diop dit Papis, "c'est grâce à l'intervention du président de la République et du Premier ministre que les démolitions ont cessé. Dès qu'ils ont été mis au courant , ils ont donné des instructions pour l’arrêt immédiat des destructions", a-t-il dit. Cependant, très remonté contre ce qui s'est passé dans sa commune, Papis Diop a tiré à boulets rouges sur la Dscos. "Cette opération de démolitions d'envergure, perpétrée par la Direction de la surveillance et du contrôle de l'occupation du sol, s'est passée sans que les autorités municipales en soient informées au préalable . Ça a gravement porté atteinte à la quiétude et à la dignité des populations établies sur les sites considérés", s'offusque-t-il.
Une opération qu'il juge violente et brutale parce qu'ayant "porté atteinte à l'intégrité des centaines de chefs de famille désemparés par les tas de gravats qui s'offraient à leurs yeux." Une absence d'humanité à ses yeux. Pis, fait savoir le maire de Tivaouane Peul, "je n'ai reçu aucun courrier m'informant d'une quelconque démolition à Tivaouane Peul, encore moins d'appels téléphoniques de la part des agents de la Dscos. C'est cette manière de faire que j'assimile à de la délinquance." Le maire Diop a par la suite indiqué que ses mandats ne sont pas réfractaires aux projets de développement. Mais , prévient-il, "il faut une concertation préalable avec les administrés".
Il faut noter que depuis une dizaine de jours, les populations de Tivaouane Peul occupant l'emprise de la Vdn, ont assisté impuissantes, aux démolitions de leurs maisons par des agents de la Direction de la surveillance et du contrôle de l'occupation du sol.
Enquête