Dans un rapport explosif révélé par le cabinet Mazars, Timis Corporation, acteur initial du projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA), se retrouve au cœur d’un audit accablant. Selon Libération, l’entreprise doit à l’État sénégalais une indemnité de 8 millions de dollars en raison d’engagements non tenus lors de la phase de recherche pétrolière entre 2012 et 2013.
Des engagements loin d’être honorés
Le rapport met en lumière des zones d’ombre préoccupantes dans la gestion de Timis Corporation. Bien que les coûts déclarés pour cette période s’élèvent à 1,846 million de dollars, les auditeurs n’ont trouvé aucune trace des pièces justificatives correspondantes. “Les détails des transactions et les documents y afférents n’ont pas été mis à notre disposition”, soulignent les experts du cabinet Mazars, mettant en doute la transparence des opérations.
Des études sismiques jamais réalisées
L’audit va plus loin, rappelant qu’en tant qu’opérateur, Timis Corporation avait pour obligation d’effectuer 2 500 km² d’études sismiques 3D, avec un investissement minimum de 8 millions de dollars. Une obligation contractuelle destinée à garantir des avancées dans la recherche pétrolière. Mais selon les conclusions de Mazars, ces engagements n’ont pas été respectés.
“Le contractant devait verser à l’État une indemnité équivalente au solde non réalisé des travaux prévus”, précise le rapport. Sur cette base, Timis Corporation aurait dû payer 6,154 millions de dollars. Mais en raison de l’absence de documentation et de justifications solides, les auditeurs estiment que le montant dû atteint désormais 8 millions de dollars.
Un lourd passif pour l’État sénégalais
Cette révélation pose des questions cruciales sur la gouvernance des ressources naturelles au Sénégal et sur les mécanismes de suivi des engagements des partenaires étrangers. Timis Corporation, qui avait pourtant la charge d’une phase cruciale du projet GTA, semble avoir failli à ses responsabilités, laissant un lourd passif pour l’État.
En concluant, Libération insiste sur la nécessité pour l’État sénégalais de clarifier cette affaire et d’assurer que les sommes dues soient recouvrées. Un enjeu d’autant plus vital que GTA est considéré comme un levier stratégique pour l’économie sénégalaise.
Une suite judiciaire en vue ?
Si le rapport Mazars semble sans équivoque, reste à savoir quelles mesures l’État prendra pour contraindre Timis Corporation à s’acquitter de cette indemnité. Le dossier pourrait bien atterrir sur le bureau de la justice, dans un contexte où les citoyens exigent plus de rigueur et de transparence dans la gestion des ressources pétrolières et gazières du pays.
Avec des dettes qui s’accumulent et des questions qui restent sans réponse, le dossier Timis Corporation est loin d’être clos. Libération décrit un cas emblématique des défis que le Sénégal doit relever pour protéger ses intérêts face aux géants du secteur énergétique.
dakaractu
Des engagements loin d’être honorés
Le rapport met en lumière des zones d’ombre préoccupantes dans la gestion de Timis Corporation. Bien que les coûts déclarés pour cette période s’élèvent à 1,846 million de dollars, les auditeurs n’ont trouvé aucune trace des pièces justificatives correspondantes. “Les détails des transactions et les documents y afférents n’ont pas été mis à notre disposition”, soulignent les experts du cabinet Mazars, mettant en doute la transparence des opérations.
Des études sismiques jamais réalisées
L’audit va plus loin, rappelant qu’en tant qu’opérateur, Timis Corporation avait pour obligation d’effectuer 2 500 km² d’études sismiques 3D, avec un investissement minimum de 8 millions de dollars. Une obligation contractuelle destinée à garantir des avancées dans la recherche pétrolière. Mais selon les conclusions de Mazars, ces engagements n’ont pas été respectés.
“Le contractant devait verser à l’État une indemnité équivalente au solde non réalisé des travaux prévus”, précise le rapport. Sur cette base, Timis Corporation aurait dû payer 6,154 millions de dollars. Mais en raison de l’absence de documentation et de justifications solides, les auditeurs estiment que le montant dû atteint désormais 8 millions de dollars.
Un lourd passif pour l’État sénégalais
Cette révélation pose des questions cruciales sur la gouvernance des ressources naturelles au Sénégal et sur les mécanismes de suivi des engagements des partenaires étrangers. Timis Corporation, qui avait pourtant la charge d’une phase cruciale du projet GTA, semble avoir failli à ses responsabilités, laissant un lourd passif pour l’État.
En concluant, Libération insiste sur la nécessité pour l’État sénégalais de clarifier cette affaire et d’assurer que les sommes dues soient recouvrées. Un enjeu d’autant plus vital que GTA est considéré comme un levier stratégique pour l’économie sénégalaise.
Une suite judiciaire en vue ?
Si le rapport Mazars semble sans équivoque, reste à savoir quelles mesures l’État prendra pour contraindre Timis Corporation à s’acquitter de cette indemnité. Le dossier pourrait bien atterrir sur le bureau de la justice, dans un contexte où les citoyens exigent plus de rigueur et de transparence dans la gestion des ressources pétrolières et gazières du pays.
Avec des dettes qui s’accumulent et des questions qui restent sans réponse, le dossier Timis Corporation est loin d’être clos. Libération décrit un cas emblématique des défis que le Sénégal doit relever pour protéger ses intérêts face aux géants du secteur énergétique.
dakaractu