«Quels que soient les moyens et la volonté que Kabirou Mbdoje va déployer, le groupe Millicom a décidé de ne plus céder ses actifs au Sénégal à ce dernier », renseigne un proche de la compagnie téléphonique. «Les rapports et la confiance se sont fortement détériorés entre les deux parties et Millicom ne veut plus vendre sa filiale au franco-sénégalais ». « Quitte à garder la filiale de Tigo et la gérer, Millicom
est prêt à ne plus vendre Tigo car ne voulant plus faire affaire avec Kabirou ». Pourtant, dans un entretien accordé au magazine Afrique Méditerranée Business, l’entrepreneur ne désarme pas face à la décision de Tigo . « Je m’en étonne et je le rejette. Le contrat de vente conclu en février 2017 stipulait le paiement d’un montant initial, qui a été versé, suivi d’une période de neuf mois de due diligence qui
signifie l’étude de tous les aspects légaux, financiers et techniques devant déboucher sur le paiement du reliquat en cas de diagnostic concluant ». Puis, il déclare qu’il va procéder au paiement de la somme au plus tard le 30 septembre prochain, suite aux engagements de sa banque partenaire. Depuis plusieurs mois, Mbodje fait l’éloge du patriotisme national. Ses détracteurs n’oublient pas de lui rappeler qu’il a transféré le siège de Tigo loin du Sénégal, au Togo, suite à un redressement fiscal. Dans ce dossier, Kabirou a bénéficié du soutien de la République qui voyait en lui un champion national. «Mais il faut avouer que depuis quelque temps, et face à la campagne de dénigrement dont il est victime, certains commencent à revoir leurs positions le concernant ». Dans les allées de Impôts et Domaines, le redressement fiscal de Wari n’a pas laissé un bon souvenir. «Depuis, on s’y est fait une idée ». La guerre feutrée qui l’oppose à Yerim Sow a remis au goût du jour sa querelle avec ses anciens action
naires. Ces derniers qui se disent floués ont réussi à faire inculper Kabirou Mbodje une nouvelle fois. «Ce dossier judiciaire qui pourrait être minimisé va compromettre le dossier d’acquisition de Tigo qui est déjà mal en point ». En effet, Tigo n’aimerait pas vendre sa société à une autre société mêlée à une bataille d’actionnaires. «Aussi les derniers développement du dossier vont appeler à une extrême prudence des banquiers pour prêter l’argent qui doit servir au rachat de Tigo Sénégal ». «Même une saisine judiciaire ne va pas faire varier Tigo dans sa démarche. Au niveau de la direction générale, le mot d’ordre « tout
sauf Kabirou » a été donné et la vente est désormais au point mort ». «Même dans le cas du trio que dirige Yerim, la vente pourrait être annulée car l’affaire est devenue une question d’ego au niveau du management qui n’a pas aimé la tournure du dossier avec Kabirou ». Même l’arbitrage de l’Etat ne pourrait pas résoudre la situation. «Chacune des parties est convaincue de son bon droit, donc il sera difficile de faire entendre raison à l’une d’entre elles. Peut-être que le dernier mot reviendra à la justice, encore que la loi ne peut pas obliger une société de céder son capital à une autre quelques soient les raisons avancées ».
est prêt à ne plus vendre Tigo car ne voulant plus faire affaire avec Kabirou ». Pourtant, dans un entretien accordé au magazine Afrique Méditerranée Business, l’entrepreneur ne désarme pas face à la décision de Tigo . « Je m’en étonne et je le rejette. Le contrat de vente conclu en février 2017 stipulait le paiement d’un montant initial, qui a été versé, suivi d’une période de neuf mois de due diligence qui
signifie l’étude de tous les aspects légaux, financiers et techniques devant déboucher sur le paiement du reliquat en cas de diagnostic concluant ». Puis, il déclare qu’il va procéder au paiement de la somme au plus tard le 30 septembre prochain, suite aux engagements de sa banque partenaire. Depuis plusieurs mois, Mbodje fait l’éloge du patriotisme national. Ses détracteurs n’oublient pas de lui rappeler qu’il a transféré le siège de Tigo loin du Sénégal, au Togo, suite à un redressement fiscal. Dans ce dossier, Kabirou a bénéficié du soutien de la République qui voyait en lui un champion national. «Mais il faut avouer que depuis quelque temps, et face à la campagne de dénigrement dont il est victime, certains commencent à revoir leurs positions le concernant ». Dans les allées de Impôts et Domaines, le redressement fiscal de Wari n’a pas laissé un bon souvenir. «Depuis, on s’y est fait une idée ». La guerre feutrée qui l’oppose à Yerim Sow a remis au goût du jour sa querelle avec ses anciens action
naires. Ces derniers qui se disent floués ont réussi à faire inculper Kabirou Mbodje une nouvelle fois. «Ce dossier judiciaire qui pourrait être minimisé va compromettre le dossier d’acquisition de Tigo qui est déjà mal en point ». En effet, Tigo n’aimerait pas vendre sa société à une autre société mêlée à une bataille d’actionnaires. «Aussi les derniers développement du dossier vont appeler à une extrême prudence des banquiers pour prêter l’argent qui doit servir au rachat de Tigo Sénégal ». «Même une saisine judiciaire ne va pas faire varier Tigo dans sa démarche. Au niveau de la direction générale, le mot d’ordre « tout
sauf Kabirou » a été donné et la vente est désormais au point mort ». «Même dans le cas du trio que dirige Yerim, la vente pourrait être annulée car l’affaire est devenue une question d’ego au niveau du management qui n’a pas aimé la tournure du dossier avec Kabirou ». Même l’arbitrage de l’Etat ne pourrait pas résoudre la situation. «Chacune des parties est convaincue de son bon droit, donc il sera difficile de faire entendre raison à l’une d’entre elles. Peut-être que le dernier mot reviendra à la justice, encore que la loi ne peut pas obliger une société de céder son capital à une autre quelques soient les raisons avancées ».