La conférence de presse du procureur de la république n’a fait que confirmer l’incapacité de notre appareil judiciaire à se mouvoir en toute indépendance face à l’emprise d’un pouvoir exécutif hypertrophié.
Ce n’est donc qu’une parenthèse dans le long et ardu combat pour la transparence et la démocratie dans notre pays qui incombe à tout un peuple dans sa diversité.
J’insiste sur le fait que le combat pour une gestion transparente de nos ressources naturelles doit être porté avec beaucoup de lucidité, d’assiduité et de responsabilité. Ces ressources qui, outre le fait d’être arrivées à point nommé pour accompagner notre processus de développement, attirent des convoitises malveillantes internes et externes.
Le reportage de la BBC doit nous amener à deux questions essentielles :
1. Les accusations portées sont-elles fausses ? Tout laisse à croire que non. Le péril interne est donc bien réel et doit être combattu.
Le procureur qui nous promet d’édifier la question ne peut se contenter de mettre le focus sur une prétendue fuite d’un rapport de l’IGE là où des milliers de milliards du contribuable Sénégalais sont en jeu.
A défaut d’avoir une justice à équidistance des chapelles politiques, nous devons travailler à une meilleure utilisation des canaux démocratiques qui permettent d’imposer la volonté du peuple.
2. Pourquoi la BBC s’intéresse subitement à la transparence dans notre pays ? Pour nos beaux yeux ? Tout porte à croire que non, aussi !
La préoccupation de la BBC ne doit donc point être traitée avec plus de diligence que celle d’un peuple qui a soif de transparence et qui exige la bonne gestion de ses ressources financières et naturelles. Cette dernière préoccupation doit être gérée de façon globale et efficace afin que seuls les meilleurs d’entre nous en vertu et en compétence puisse avoir le privilège de tenir les rênes de notre pays.
Le peuple devra apprendre à sanctionner les crimes et fautes graves des dirigeants et surtout abandonner la commodité de la continuité qui ne s’adosse finalement que sur une peur injustifiée du changement.
Face à la situation actuelle nous devons être vigilants et responsables pour que le seul vainqueur de ce combat soit le Sénégal.
Thierno Bocoum
Ce n’est donc qu’une parenthèse dans le long et ardu combat pour la transparence et la démocratie dans notre pays qui incombe à tout un peuple dans sa diversité.
J’insiste sur le fait que le combat pour une gestion transparente de nos ressources naturelles doit être porté avec beaucoup de lucidité, d’assiduité et de responsabilité. Ces ressources qui, outre le fait d’être arrivées à point nommé pour accompagner notre processus de développement, attirent des convoitises malveillantes internes et externes.
Le reportage de la BBC doit nous amener à deux questions essentielles :
1. Les accusations portées sont-elles fausses ? Tout laisse à croire que non. Le péril interne est donc bien réel et doit être combattu.
Le procureur qui nous promet d’édifier la question ne peut se contenter de mettre le focus sur une prétendue fuite d’un rapport de l’IGE là où des milliers de milliards du contribuable Sénégalais sont en jeu.
A défaut d’avoir une justice à équidistance des chapelles politiques, nous devons travailler à une meilleure utilisation des canaux démocratiques qui permettent d’imposer la volonté du peuple.
2. Pourquoi la BBC s’intéresse subitement à la transparence dans notre pays ? Pour nos beaux yeux ? Tout porte à croire que non, aussi !
La préoccupation de la BBC ne doit donc point être traitée avec plus de diligence que celle d’un peuple qui a soif de transparence et qui exige la bonne gestion de ses ressources financières et naturelles. Cette dernière préoccupation doit être gérée de façon globale et efficace afin que seuls les meilleurs d’entre nous en vertu et en compétence puisse avoir le privilège de tenir les rênes de notre pays.
Le peuple devra apprendre à sanctionner les crimes et fautes graves des dirigeants et surtout abandonner la commodité de la continuité qui ne s’adosse finalement que sur une peur injustifiée du changement.
Face à la situation actuelle nous devons être vigilants et responsables pour que le seul vainqueur de ce combat soit le Sénégal.
Thierno Bocoum