Après de nombreuses semaines durant lesquelles la Turquie a clamé qu'elle voulait obtenir l'extradition de Fethullah Gülen, la demande du ministère de la Justice turc a officiellement été envoyée mardi aux États-Unis.
La Turquie a officiellement demandé aux États-Unis, mardi 13 septembre, d'arrêter l'ex-prédicateur Fethullah Gülen, accusé d'être l'instigateur de la tentative de coup d'État du 15 juillet et dont Ankara a réclamé l'extradition, a rapporté l'agence progouvernementale Anadolu.
Le ministère de la Justice a demandé à Washington d'arrêter Fethullah Gülen, 75 ans, qui vit en exil aux États-Unis depuis 1999, l'accusant d'avoir "ordonné et dirigé la tentative de coup d'État", a précisé Anadolu.
Ankara a, à de multiples reprises, exigé auprès de Washington l'extradition de Fethullah Gülen, et a adressé aux autorités américaines des documents qui prouvent selon les Turcs son implication dans le putsch avorté. Mais c’est la première fois que les autorités turques demandent officiellement l'arrestation de l'ex-prédicateur, qui nie avoir joué un rôle dans la tentative de putsch.
Pour Obama, la décision d’extrader ou non Gülen se jouera au niveau du droit
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a évoqué la question Gülen avec son homologue américain Barack Obama lors du sommet du G20 ce mois-ci en Chine. Un haut responsable de l'administration américaine avait alors déclaré que Barack Obama avait expliqué à Erdogan que la décision se jouerait au niveau du droit et non pas au niveau politique.
En visite en Turquie fin août, le vice-président américain Joe Biden avait quant à lui déclaré "comprendre les sentiments intenses" du gouvernement et du peuple turcs au sujet de Gülen tout en réclamant des preuves.
Mais il avait ajouté que la Turquie devait fournir plus d'éléments incriminant l'ex-imam si elle voulait obtenir son extradition, précisant qu'"aucune preuve" de son implication présumée dans le coup d'État raté n'avait été présentée.
Avec AFP et Reuters
La Turquie a officiellement demandé aux États-Unis, mardi 13 septembre, d'arrêter l'ex-prédicateur Fethullah Gülen, accusé d'être l'instigateur de la tentative de coup d'État du 15 juillet et dont Ankara a réclamé l'extradition, a rapporté l'agence progouvernementale Anadolu.
Le ministère de la Justice a demandé à Washington d'arrêter Fethullah Gülen, 75 ans, qui vit en exil aux États-Unis depuis 1999, l'accusant d'avoir "ordonné et dirigé la tentative de coup d'État", a précisé Anadolu.
Ankara a, à de multiples reprises, exigé auprès de Washington l'extradition de Fethullah Gülen, et a adressé aux autorités américaines des documents qui prouvent selon les Turcs son implication dans le putsch avorté. Mais c’est la première fois que les autorités turques demandent officiellement l'arrestation de l'ex-prédicateur, qui nie avoir joué un rôle dans la tentative de putsch.
Pour Obama, la décision d’extrader ou non Gülen se jouera au niveau du droit
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a évoqué la question Gülen avec son homologue américain Barack Obama lors du sommet du G20 ce mois-ci en Chine. Un haut responsable de l'administration américaine avait alors déclaré que Barack Obama avait expliqué à Erdogan que la décision se jouerait au niveau du droit et non pas au niveau politique.
En visite en Turquie fin août, le vice-président américain Joe Biden avait quant à lui déclaré "comprendre les sentiments intenses" du gouvernement et du peuple turcs au sujet de Gülen tout en réclamant des preuves.
Mais il avait ajouté que la Turquie devait fournir plus d'éléments incriminant l'ex-imam si elle voulait obtenir son extradition, précisant qu'"aucune preuve" de son implication présumée dans le coup d'État raté n'avait été présentée.
Avec AFP et Reuters