Avec l'arrestation de nos trois confrères, tout porte à croire que l'Establishment marron marche sur le sillon du régime sortant à savoir: mettre les médias, du moins les "récalcitrants" à la botte de la République.
Pourquoi emprisonner un journaliste parce qu'il aurait refusé de dévoiler sa source?
Et, chose cocasse: nous apprenons de l'Obs (comme nous le subodorions que le Chef de l'Etat, en voyage au moment de l'arrestation de nos confrères) ne serait pas au courant et qu'il aurait convoqué une réunion de crise aussitôt qu'il a foulé le sol ferme de Dakar.
Faudrait-il rappeler que le Président de la République est, de tous temps, le plus informé du pays et qu'il est informé en temps réel sur tout ce qui se passe et même au delà des frontières? Faudrait-il rappeler que les différents services de renseignement recueillent toutes les informations qui vont permettre de prendre des bonnes décisions?
Donc, ca ne tient pas la route de faire croire que le chef de l'Etat n'était pas au parfum de cette affaire. Qui ose alors prendre une telle décision, celle de faire arrêter pas moins de trois journalistes? Qui ont commis "l'erreur" d'informer et de refuser de divulguer leurs sources. D'où leurs déboires, du moins leur prise d'otage.
Bref, à défaut de pouvoir exercer leur métier librement, nous autres journalistes réclamons une définition claire du "délit" commis par nos trois confrères, aux fins de savoir exactement ou s'arrête la liberté d'expression.
Pourquoi emprisonner un journaliste parce qu'il aurait refusé de dévoiler sa source?
Et, chose cocasse: nous apprenons de l'Obs (comme nous le subodorions que le Chef de l'Etat, en voyage au moment de l'arrestation de nos confrères) ne serait pas au courant et qu'il aurait convoqué une réunion de crise aussitôt qu'il a foulé le sol ferme de Dakar.
Faudrait-il rappeler que le Président de la République est, de tous temps, le plus informé du pays et qu'il est informé en temps réel sur tout ce qui se passe et même au delà des frontières? Faudrait-il rappeler que les différents services de renseignement recueillent toutes les informations qui vont permettre de prendre des bonnes décisions?
Donc, ca ne tient pas la route de faire croire que le chef de l'Etat n'était pas au parfum de cette affaire. Qui ose alors prendre une telle décision, celle de faire arrêter pas moins de trois journalistes? Qui ont commis "l'erreur" d'informer et de refuser de divulguer leurs sources. D'où leurs déboires, du moins leur prise d'otage.
Bref, à défaut de pouvoir exercer leur métier librement, nous autres journalistes réclamons une définition claire du "délit" commis par nos trois confrères, aux fins de savoir exactement ou s'arrête la liberté d'expression.