M. Sarr explique que son problème avec Jammeh date de 2006. "Après un coup d'état manqué contre lui, il est devenu totalement paranoïaque. Sa garde rapprochée a fait transférer cinq personnes, présumées impliquées, de la prison de Miles Two à celle de Jam Jam Bureh dont mon cousin Mana Lafi Cor. Le problème, c'est que, le transfèrement a servi de prétexte à leur assassinat. J'y croyais jusqu'au jour où des militaires, qui ont exécuté cet ordre, avec Sanah Manjah à leur tête, s'en sont fièrement vantés devant moi sans savoir que j'étais apparenté à l'une des victimes. Je disais ça à qui voulait l'entendre dans la caserne car, beaucoup de militaires croyaient aussi qu'ils étaient morts par accident. Là, je suis clairement devenu une menace. Et, c'est là qu'est partie la première tentative d'en finir avec moi et qui a eu lieu en 2010", a relaté Mussa Sarr.
Il est aussi revenu sur une agression dont il a été victime : "Comme à l’accoutumée, Ousmane Diop, un ‘faux ami’ sénégalais, qui en réalité collaborait avec les services secrets gambiens, m’a invité. A notre connaissance, il s’était présenté comme un sympathisant de la cause des exilés gambien au Sénégal. J’ai répondu favorablement sans me douter de rien. C’était entre 20 et 21 heures. Nous étions en train de parler de tout et de rien. Je sirotais tranquillement ma tasse de café. Tout à coup, j’ai reçu un violent coup sur la nuque. Je ne sais pas si c’était une machette ou un instrument. Je me suis juste relevé et j’ai envoyé le plus costaud d’entre eux par terre avec un coup de poing tout aussi violent. Les assaillants étaient quatre, sans compter Ousmane. A entendre l’accent de leurs invectives, j’ai tout de suite compris qu’ils étaient Gambiens. Ousmane est allé éteindre la lampe. Les autres, apeurés par le coup qu’a reçu leur chef, ont tous sorti leurs pompes à gaz", dit -il. Poursuivant il dira : "Malgré la pénombre, je connaissais, assez les lieux pour m'y être rendu à plusieurs reprises. Je me suis dirigé vers la porte, mais ils avaient pris la peine de la verrouiller ; je sentais que j'allais m'évanouir si je restais la bas une minute de plus. J'ai plongé contre une vitre qui était la seule issue, tout en me roulant sur moi-même, comme on nous l'a appris. (Ndlr: Il montre les sutures sur les deux avant bras). Là, j'ai détalé de toutes mes forces jusqu'à la Brigade de Somone pour avertir les forces de l'ordre". "Tout ce que j'ai vu, en sortant, c'était une grosse voiture 4x4 noire devant la maison qui n'était pas là à mon arrivée. C'est certainement là qu'ils allaient me mettre. Quand nous sommes retournés à la maison avec les forces de l'ordre, il n'y avait que le gardien qu'ils avaient pris le soin d'envoyer faire des achats dans un lieu assez éloigné pour avoir le temps d'accomplir leur besogne. Le gardien nous a dit qu'il les avait trouvé en train de tousser et d'éternuer comme des malades. Quand il s'est enquis de la situation, mes agresseurs lui ont dit que j'étais recherché et qu'ils allaient prendre la voiture pour me retrouver. En fait, ils se sont évaporés dans la nature. Depuis lors, plus de nouvelles d'eux et d'Ousmane".
Il est aussi revenu sur une agression dont il a été victime : "Comme à l’accoutumée, Ousmane Diop, un ‘faux ami’ sénégalais, qui en réalité collaborait avec les services secrets gambiens, m’a invité. A notre connaissance, il s’était présenté comme un sympathisant de la cause des exilés gambien au Sénégal. J’ai répondu favorablement sans me douter de rien. C’était entre 20 et 21 heures. Nous étions en train de parler de tout et de rien. Je sirotais tranquillement ma tasse de café. Tout à coup, j’ai reçu un violent coup sur la nuque. Je ne sais pas si c’était une machette ou un instrument. Je me suis juste relevé et j’ai envoyé le plus costaud d’entre eux par terre avec un coup de poing tout aussi violent. Les assaillants étaient quatre, sans compter Ousmane. A entendre l’accent de leurs invectives, j’ai tout de suite compris qu’ils étaient Gambiens. Ousmane est allé éteindre la lampe. Les autres, apeurés par le coup qu’a reçu leur chef, ont tous sorti leurs pompes à gaz", dit -il. Poursuivant il dira : "Malgré la pénombre, je connaissais, assez les lieux pour m'y être rendu à plusieurs reprises. Je me suis dirigé vers la porte, mais ils avaient pris la peine de la verrouiller ; je sentais que j'allais m'évanouir si je restais la bas une minute de plus. J'ai plongé contre une vitre qui était la seule issue, tout en me roulant sur moi-même, comme on nous l'a appris. (Ndlr: Il montre les sutures sur les deux avant bras). Là, j'ai détalé de toutes mes forces jusqu'à la Brigade de Somone pour avertir les forces de l'ordre". "Tout ce que j'ai vu, en sortant, c'était une grosse voiture 4x4 noire devant la maison qui n'était pas là à mon arrivée. C'est certainement là qu'ils allaient me mettre. Quand nous sommes retournés à la maison avec les forces de l'ordre, il n'y avait que le gardien qu'ils avaient pris le soin d'envoyer faire des achats dans un lieu assez éloigné pour avoir le temps d'accomplir leur besogne. Le gardien nous a dit qu'il les avait trouvé en train de tousser et d'éternuer comme des malades. Quand il s'est enquis de la situation, mes agresseurs lui ont dit que j'étais recherché et qu'ils allaient prendre la voiture pour me retrouver. En fait, ils se sont évaporés dans la nature. Depuis lors, plus de nouvelles d'eux et d'Ousmane".