Dans le désert nigérien, des centaines de sénégalais y périssent. Ils sont des milliers à échouer et à prendre le chemin du retour.
A Agadez, c’est la vie de misère. Le journal l’Observateur, lu par Actunet.net est allé à la rencontre de Lamine Diop.
Celui-ci a perdu son ami dans le désert sans y être enterré.
L’histoire tragique de ce jeune homme de 27 ans remonte au moment où, raconte-t-il, un de ses amis lui a fait savoir de son désir de voyager.
Il lui disait qu’il fallait juste la somme de 500 mille francs. C’est ainsi que Lamine Diop en a parlé de son désir de se rendre en Europe à sa maman et à un de ses oncles.
Et c’est parti pour le calvaire. «Mon ami et moi avons pris le chemin d’Agadez en compagnie de plusieurs autres candidats.
«C’est à partir du Mali que notre calvaire a commencé. A chaque poste de police, il faut débourser (…), raconte Lamine Diop.
Selon, après deux jours, le chauffeur censé partir voir si les policiers en faction n’était pas revenu.
«Notre espoir fondait comme du beurre au soleil et l’attente a été longue. On ne pouvait pas avancer. Des personnes dont mon ami ont perdu connaissance.
Nous tentons de les réanimer avant de réaliser qu’ils étaient déjà morts (il interrompt sa déclaration avait de verser de chaudes larmes», témoigne Lamine Diop.