Le groupement des taximen urbains du Sénégal a battu le macadam, ce vendredi 28 août 2020, pour dénoncer les difficultés et l'injustice qu'ils subissent dans leur métier. Arborant des brassards rouges, les hommes en jaune noir, ont dénoncé les multiples agressions et violences qu'ils subissent au quotidien. Un de leurs collègues a été victime d'agression à Pikine par un chauffeur de véhicule particulier. Face à cette situation, les taximen décident d'écrire un mémorandum au Chef de l'État et au ministre de l'Intérieur Aly Ngouille Ndiaye pour que pareille situation ne se reproduise plus.
Le président du regroupement des taxis urbains du Sénégal, Mamadou Seck, a fait savoir que depuis lundi, ils sont en train de dénoncer vigoureusement les agressions et les difficultés qu'ils rencontrent à travers leurs métiers. "Dans la nuit du samedi, un de nos collègues a été agressé à Pikine. Il a été menacé avec un pistolet par son agresseur qui a également détruit sa voiture", a dénoncé Mamadou Seck, qui précise également que ces agissements ne sont pas une première. Parce qu'en 2016 un taximan répondant du nom de Ibrahima Samb a été tué à Yoff. Et le meurtrier a été jugé et condamné à 15 ans de prison ferme. Selon eux, cette situation commence vraiment à les dépasser.
Face à cette situation, Mamadou Seck interpelle le chef de l'Etat et son ministre de l'Intérieur pour qu'ils puissent intervenir afin d'alléger leurs souffrances. "Trop c'est trop et ce problème ne va engendrer que du malheur si toutefois les autorités compétentes ne règlent pas la situation. Nous sommes dans un pays de droit. Et il y'a des particuliers qui se promènent avec des armes prêts à attaquer les taximen. Ce qui n'est pas normal", martèle-t-il, avant d'indiquer que le dossier est actuellement devant la justice, mais ils ne vont pas s'en limiter là.
À l'en croire, à chaque intersection, les policiers arrêtent des taximen pour effectuer des contrôles alors que les vrais criminels sont dans leurs voitures avec des armes. C'est la raison pour laquelle, dit-il, depuis lundi nous sommes en rouge pour dénoncer cette injustice.
Toutefois, ils menacent de passer à la vitesse supérieure si rien n'est fait dans le sens de leurs revendications...
Le président du regroupement des taxis urbains du Sénégal, Mamadou Seck, a fait savoir que depuis lundi, ils sont en train de dénoncer vigoureusement les agressions et les difficultés qu'ils rencontrent à travers leurs métiers. "Dans la nuit du samedi, un de nos collègues a été agressé à Pikine. Il a été menacé avec un pistolet par son agresseur qui a également détruit sa voiture", a dénoncé Mamadou Seck, qui précise également que ces agissements ne sont pas une première. Parce qu'en 2016 un taximan répondant du nom de Ibrahima Samb a été tué à Yoff. Et le meurtrier a été jugé et condamné à 15 ans de prison ferme. Selon eux, cette situation commence vraiment à les dépasser.
Face à cette situation, Mamadou Seck interpelle le chef de l'Etat et son ministre de l'Intérieur pour qu'ils puissent intervenir afin d'alléger leurs souffrances. "Trop c'est trop et ce problème ne va engendrer que du malheur si toutefois les autorités compétentes ne règlent pas la situation. Nous sommes dans un pays de droit. Et il y'a des particuliers qui se promènent avec des armes prêts à attaquer les taximen. Ce qui n'est pas normal", martèle-t-il, avant d'indiquer que le dossier est actuellement devant la justice, mais ils ne vont pas s'en limiter là.
À l'en croire, à chaque intersection, les policiers arrêtent des taximen pour effectuer des contrôles alors que les vrais criminels sont dans leurs voitures avec des armes. C'est la raison pour laquelle, dit-il, depuis lundi nous sommes en rouge pour dénoncer cette injustice.
Toutefois, ils menacent de passer à la vitesse supérieure si rien n'est fait dans le sens de leurs revendications...