C’est parti pour la fatidique épreuve de la campagne de collecte de parrainages. Ce vendredi, les mandataires des candidats déclarés à l‘élection présidentielle de 2024 pour le retrait des fiches de collecte des parrainages. Mais « un processus d’application d’une législation antidémocratique » selon les forces vives de la F24 qui rappelle que le système de parrainage adopté le 19 avril 2018 par l’Assemblée nationale a été jugée illégale par la cour de la CEDEAO qui avait ordonné sa suppression dans un délai de six mois. Ainsi, en refusant de retirer cette loi, « préjudiciant les droits civils et politiques des sénégalais, instituant entre les acteurs une rupture d’égalité et violant le secret de vote » , le F24 estime que le gouvernement se met délibérément hors la loi.
Constatant la propension du gouvernement sénégalais à violer les lois nationales et supra nationales, l’USL et F24 ont respectivement adressé à la Commission de la CEDEAO et à sa Présidence des correspondances de dénonciation et de demande de sanctions contre les dirigeants de la République du Sénégal pour manquements aux obligations communautaires : violation grave des droits humains et maintien d’une législation antidémocratique.
En attendant la réaction des instances de la CEDEAO, le F24 décide de prendre les dispositions au plan national afin que le parrainage ne demeure pas une nébuleuse faisant planer une incertitude totale sur la participation de nombreux candidats. Il importe à ce titre que le logiciel et le fichier, qui constituent la matrice du système de parrainage, cessent d’être une arme létale entre les mains du gouvernement qui s’octroie le pouvoir ultime de sélectionner selon son bon vouloir les admissibles à la conquête du pouvoir.
Pour ce faire, les acteurs engagés pour le triomphe de la charte de F24 et tous les citoyens épris de paix et de justice doivent se mobiliser pour réclamer la mise à disposition du fichier électoral à tous les candidats dans un délai permettant un contrôle fiable des parrainages. Mais également mettre un dispositif consensuel permettant une maitrise et un contrôle du logiciel par l’ensemble des informaticiens délégués par les candidats.
La plateforme des forces vives de F24 exige aussi, un élection présidentielle inclusive et sincère, transparente et apaisée en 2024.
dakaractu
Constatant la propension du gouvernement sénégalais à violer les lois nationales et supra nationales, l’USL et F24 ont respectivement adressé à la Commission de la CEDEAO et à sa Présidence des correspondances de dénonciation et de demande de sanctions contre les dirigeants de la République du Sénégal pour manquements aux obligations communautaires : violation grave des droits humains et maintien d’une législation antidémocratique.
En attendant la réaction des instances de la CEDEAO, le F24 décide de prendre les dispositions au plan national afin que le parrainage ne demeure pas une nébuleuse faisant planer une incertitude totale sur la participation de nombreux candidats. Il importe à ce titre que le logiciel et le fichier, qui constituent la matrice du système de parrainage, cessent d’être une arme létale entre les mains du gouvernement qui s’octroie le pouvoir ultime de sélectionner selon son bon vouloir les admissibles à la conquête du pouvoir.
Pour ce faire, les acteurs engagés pour le triomphe de la charte de F24 et tous les citoyens épris de paix et de justice doivent se mobiliser pour réclamer la mise à disposition du fichier électoral à tous les candidats dans un délai permettant un contrôle fiable des parrainages. Mais également mettre un dispositif consensuel permettant une maitrise et un contrôle du logiciel par l’ensemble des informaticiens délégués par les candidats.
La plateforme des forces vives de F24 exige aussi, un élection présidentielle inclusive et sincère, transparente et apaisée en 2024.
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