Gros rebondissement dans l’affaire des licenciements à la CBAO ! Le ministre du Travail de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Yankhoba Diémé, qui avait ordonné la réintégration des trois syndicalistes de la CBAO dont le licenciement a été approuvé par l’Inspection du travail, a été débouté. Selon nos confrères de Walfadjiri qui ont donné l’information, la banque, qui avait contesté cette décision de la tutelle en saisissant la Haute juridiction, a obtenu gain de cause.
Le journal ajoute que la Cour suprême souligne que Yankhoba Diémé « a, comme syndicaliste, pris fait et cause pour les travailleurs de la banque [concernés] qui étaient en conflit avec la direction et le top management de leur établissement, accompagné et défendu les délégués du personnel à l’Inspection du travail lors de l’enquête contradictoire le 4 mars 2024 ».
La même source précise que la Haute juridiction estime également que « les propos injurieux et diffamatoires, qui leur sont reprochés portent atteinte à l’honneur et à la considération d’autrui et ne rentrent aucunement dans le cadre de l’exercice du droit à l’expression et, encore moins, dans le cadre de l’exercice du mandat de délégué du personnel ».
À ce sujet, le ministre avait soutenu le contraire en demandant la réintégration des délégués du personnel licenciés. Par ailleurs, les « propos injurieux et diffamatoires, qui leur sont reprochés portent atteinte à l’honneur et à la considération d’autrui et ne rentrent aucunement dans le cadre de l’exercice du droit à l’expression et, encore moins, dans le cadre de l’exercice du mandat de délégué du personnel ». Sur ce point, le ministre avait explicitement défendu le contraire en demandant la réintégration des délégués du personnel licenciés.
rewmi
Le journal ajoute que la Cour suprême souligne que Yankhoba Diémé « a, comme syndicaliste, pris fait et cause pour les travailleurs de la banque [concernés] qui étaient en conflit avec la direction et le top management de leur établissement, accompagné et défendu les délégués du personnel à l’Inspection du travail lors de l’enquête contradictoire le 4 mars 2024 ».
La même source précise que la Haute juridiction estime également que « les propos injurieux et diffamatoires, qui leur sont reprochés portent atteinte à l’honneur et à la considération d’autrui et ne rentrent aucunement dans le cadre de l’exercice du droit à l’expression et, encore moins, dans le cadre de l’exercice du mandat de délégué du personnel ».
À ce sujet, le ministre avait soutenu le contraire en demandant la réintégration des délégués du personnel licenciés. Par ailleurs, les « propos injurieux et diffamatoires, qui leur sont reprochés portent atteinte à l’honneur et à la considération d’autrui et ne rentrent aucunement dans le cadre de l’exercice du droit à l’expression et, encore moins, dans le cadre de l’exercice du mandat de délégué du personnel ». Sur ce point, le ministre avait explicitement défendu le contraire en demandant la réintégration des délégués du personnel licenciés.
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