Le fait n'a pas échappé aux radars de dakarposte! Figurez que l'ambassadeur de France accrédité à Dakar a décoré ce mardi le colonel Bara Cissokho avec l'insigne de l'Ordre national du mérite. En effet, cet officier émérite a reçu cette décoration du Mérite des mains de l'ambassadeur du pays de Marianne au Sénégal.
En effet, l' insigne à l'étoile à 6 branches doubles émaillées de bleu, surmontée d’une bélière formée de feuilles de chênes entrecroisées est donc revenu à ce distingué officier. "Qui a su sauter à l'oeil des autorités Françaises de par son abnégation, son professionnalisme qui n'est plus à démontrer mais également son sens élevé de l'altruisme" a laissé entendre une de nos sources interpelée sur les critères ayant motivé cette insigne distinction au colonel Bara Cissokho
Il nous revient que le colonel Cissokho (comme on le surnomme affectueusement) a rendu des "services distingués"; autrement dit, des actes de dévouement, de bravoure, de générosité, de réels mérites ou un engagement mesurable au service des autres et/ou de la France.
Dans la foulée, nous avons pu glaner que l’Ordre du Mérite incarne également la diversité de la société française, ses cultures, ses origines sociales, ses nouveaux secteurs économiques (nouvelles technologies, internet, télécoms, etc).
Comme la Légion d’honneur, l’ordre national du Mérite est un ordre universel, qui distingue des personnes issues de tous les domaines d’activité.
Pour obtenir le ruban bleu, la durée des services demandée est moins longue (10 ans au lieu de 20 ans pour la Légion d’honneur).
Qui est le colonel Cissokho?
Passé Colonel, capitaine de Frégate dans la marine, le 31 décembre 2002, deux ans après sa nomination comme aide de camp, Bara Cissokho est venu au Palais Présidentiel comme Commandant dans la marine nationale, avant de passer Lieutenant-colonel (capitaine de vaisseau) en 2000. Là-bas, il a su très tôt gagner l’estime du Président Wade.
En fouillant dans les archives de Week End mag, nous avons appris que c'est un pur produit du Prytanée Militaire de Saint Louis et de l’école navale de Brest (France), d’où il est sorti comme enseigne de Vaisseau, équivalent d’un sous lieutenant dans l’Armée de terre.
Cheikh Bara Cissokho, qui a été aussi pensionnaire de l’Ecole de guerre de Paris, revendique un parcours quasi-parfait, dans la pure tradition des Officiers de la Marine. A son retour au Sénégal, il a d’abord servi au Groupe naval opérationnel, ensuite au Groupe de soutien de la Marine avant d’atterrir à l’Etat-major de la marine nationale. Au beau milieu des années 90, il se retrouve commandant de bateau le Popenguine d’où il ne s’échappera que pour devenir aide de camp du Président Wade en avril 2000, en remplacement du Capitaine de Vaisseau, Ousmane Ibrahima Sall, marin comme lui. A bord du Popenguine, le Capitaine de frégate Cissokho y aurait laissé des souvenirs impérissables. Entre la lettre de la rigueur toute militaire et l’esprit d’une gestion très humaine de son commandement, Cheikh Bara avait su créer les conditions d’une bonne ambiance. Sur un plan humain, il avait créé la coopérative du bord pour les cas sociaux du bateau. Bakary Diédhiou, chargé à l’époque de veiller sur la discipline et la bonne marche du Popenguine, témoigne : « Le Colonel Cissokho disait qu’il ne peut pas commander un personnel qui a des problèmes. Il avait aussi mis en place une pharmacie dans le bureau pour le personnel. Il est profondément humain et se soucie beaucoup de l’autre. »
Décrit comme un homme « franc, sincère et honnête », l’ ancien aide de camp du Président Wade passe pour un « modèle » dans la marine sénégalaise.
En effet, l' insigne à l'étoile à 6 branches doubles émaillées de bleu, surmontée d’une bélière formée de feuilles de chênes entrecroisées est donc revenu à ce distingué officier. "Qui a su sauter à l'oeil des autorités Françaises de par son abnégation, son professionnalisme qui n'est plus à démontrer mais également son sens élevé de l'altruisme" a laissé entendre une de nos sources interpelée sur les critères ayant motivé cette insigne distinction au colonel Bara Cissokho
Il nous revient que le colonel Cissokho (comme on le surnomme affectueusement) a rendu des "services distingués"; autrement dit, des actes de dévouement, de bravoure, de générosité, de réels mérites ou un engagement mesurable au service des autres et/ou de la France.
Dans la foulée, nous avons pu glaner que l’Ordre du Mérite incarne également la diversité de la société française, ses cultures, ses origines sociales, ses nouveaux secteurs économiques (nouvelles technologies, internet, télécoms, etc).
Comme la Légion d’honneur, l’ordre national du Mérite est un ordre universel, qui distingue des personnes issues de tous les domaines d’activité.
Pour obtenir le ruban bleu, la durée des services demandée est moins longue (10 ans au lieu de 20 ans pour la Légion d’honneur).
Qui est le colonel Cissokho?
Passé Colonel, capitaine de Frégate dans la marine, le 31 décembre 2002, deux ans après sa nomination comme aide de camp, Bara Cissokho est venu au Palais Présidentiel comme Commandant dans la marine nationale, avant de passer Lieutenant-colonel (capitaine de vaisseau) en 2000. Là-bas, il a su très tôt gagner l’estime du Président Wade.
En fouillant dans les archives de Week End mag, nous avons appris que c'est un pur produit du Prytanée Militaire de Saint Louis et de l’école navale de Brest (France), d’où il est sorti comme enseigne de Vaisseau, équivalent d’un sous lieutenant dans l’Armée de terre.
Cheikh Bara Cissokho, qui a été aussi pensionnaire de l’Ecole de guerre de Paris, revendique un parcours quasi-parfait, dans la pure tradition des Officiers de la Marine. A son retour au Sénégal, il a d’abord servi au Groupe naval opérationnel, ensuite au Groupe de soutien de la Marine avant d’atterrir à l’Etat-major de la marine nationale. Au beau milieu des années 90, il se retrouve commandant de bateau le Popenguine d’où il ne s’échappera que pour devenir aide de camp du Président Wade en avril 2000, en remplacement du Capitaine de Vaisseau, Ousmane Ibrahima Sall, marin comme lui. A bord du Popenguine, le Capitaine de frégate Cissokho y aurait laissé des souvenirs impérissables. Entre la lettre de la rigueur toute militaire et l’esprit d’une gestion très humaine de son commandement, Cheikh Bara avait su créer les conditions d’une bonne ambiance. Sur un plan humain, il avait créé la coopérative du bord pour les cas sociaux du bateau. Bakary Diédhiou, chargé à l’époque de veiller sur la discipline et la bonne marche du Popenguine, témoigne : « Le Colonel Cissokho disait qu’il ne peut pas commander un personnel qui a des problèmes. Il avait aussi mis en place une pharmacie dans le bureau pour le personnel. Il est profondément humain et se soucie beaucoup de l’autre. »
Décrit comme un homme « franc, sincère et honnête », l’ ancien aide de camp du Président Wade passe pour un « modèle » dans la marine sénégalaise.