Le feuilleton judiciaire entre la fratrie Farès et un de leurs ex collaborateur se poursuit. En effet, dakarposte tient de ses perspicaces réseaux de renseignements que le nommé Youssef Ramez Omaïs est actuellement entre les mains de la police Sénégalaise, précisément de la redoutée mais redoutable Division des Investigations Criminelles (DIC).
Que s'est il passé? Des informations fiables en possession de dakarposte, il ressort que le gars (Omaïs), après plusieurs rebondissements d'un contentieux judiciaire avec la famille Farès, établie dans 16 pays (y compris le Sénégal), a été mis en examen par la justice du "pays des hommes intègres" (le Burkina Faso).
Il nous revient qu'après un procès en appel Youssef Omaïs, qui détient 15% d'une société (SITAB), dont les Farès sont actionnaires majoritaires, a été condamné à 12 mois fermes et près de 4 milliards FCFA de dommages et intérêts .
Des infos glanées de confrères Burkinabés, après plusieurs années de procès, l'affaire opposant les propriétaires de la Société industrielle de transformation d’acier au Burkina (SITAB) à l’ancien directeur général de la boite, Youssef Omaïs a été jugé en appel . En effet, après le déroulé du procès, le 28 novembre 2022, le verdict du procès en appel de l’affaire SITAB avait été renvoyé à la date 23 janvier 2023.
Dès l’ouverture, il a fallu moins d’heure à la Cour pour prononcer le verdict. Si le procureur avait requis trois ans de prison ferme pour l’ex-DG et 7,5 milliards de francs CFA de dommages et intérêts, la cour n’a pas été aussi sévère. Statuant publiquement, contradictoirement, en matière de répression des infractions économiques et financières et en dernier ressort, la Cour a déclaré l’appel de la partie civile recevable aussi bien en la forme qu’au fond.
Requalifiant les faits d’abus de biens sociaux reprochés à Youssef Omaïs en abus de confiance, elle l’a déclaré coupable mais prononcé la relaxe pour les co-accusés Fadwa Omaïs, Ramez Omaïs et Habib Souhel pour infraction non constituée. « En répression, la Cour condamne Omaïs Youssef à une peine d’emprisonnement de 36 mois dont 12 mois ferme et à une amende d’un million de francs CFA », a dit le président de la Cour.
Par ailleurs, il a décerné un mandat de dépôt contre Omaïs Youssef. « La Cour reçoit la constitution de partie civile de la SITAB et la déclare partiellement fondée. En conséquence, condamne Omaïs Youssef à lui payer la somme de 3 milliards 784 millions 3137 FCFA à titre de dommages et intérêts outre celle de 3 millions de FCFA au titre des frais exposés et non compris dans les dépens », a décidé la Cour. Par ailleurs, l’ex-DG de la SITAB a été condamné aux dépens.
Dakarposte, a, cependant, appris que trainant un état de santé chancelant, Youssef Omaïs a bénéficié d'une autorisation spéciale de sortie du territoire Burkina aux fins de se soigner suite à une requête de son avocat. Omaïs devait se rendre au Maroc, mais, pour on ne sait quelle raison, il dépose ses baluchons à Dakar.
N'ayant plus de ses nouvelles, les autorités Burkinabés ont alors émis un mandat d'arrêt international à son encontre. Interpol sera même saisie.
Youssef Omaïs, titulaire d'un passeport Américain, tente alors un voyage au pays de Joe Biden. Aussitôt, qu'il se présente à l'aéroport de Dakar avec son document de voyage, il sera vite mis aux arrêts par les limiers de la Police de l'Air et des Frontières. Qui avaient reçu son signalement.
Au moment où ces lignes sont écrites, le sieur Omaïs, nous revient-il, pas du genre à garder sa langue dans sa poche, est "cuisiné" (auditionné) par les perspicaces enquêteurs de la DIC. En clair, Youssef entend ...déballer contre ses ex...associés!
Dakarposte, qui suit cette affaire comme de l'huile sur le feu, promet d'y revenir !
clounjay@yahoo.fr
Que s'est il passé? Des informations fiables en possession de dakarposte, il ressort que le gars (Omaïs), après plusieurs rebondissements d'un contentieux judiciaire avec la famille Farès, établie dans 16 pays (y compris le Sénégal), a été mis en examen par la justice du "pays des hommes intègres" (le Burkina Faso).
Il nous revient qu'après un procès en appel Youssef Omaïs, qui détient 15% d'une société (SITAB), dont les Farès sont actionnaires majoritaires, a été condamné à 12 mois fermes et près de 4 milliards FCFA de dommages et intérêts .
Des infos glanées de confrères Burkinabés, après plusieurs années de procès, l'affaire opposant les propriétaires de la Société industrielle de transformation d’acier au Burkina (SITAB) à l’ancien directeur général de la boite, Youssef Omaïs a été jugé en appel . En effet, après le déroulé du procès, le 28 novembre 2022, le verdict du procès en appel de l’affaire SITAB avait été renvoyé à la date 23 janvier 2023.
Dès l’ouverture, il a fallu moins d’heure à la Cour pour prononcer le verdict. Si le procureur avait requis trois ans de prison ferme pour l’ex-DG et 7,5 milliards de francs CFA de dommages et intérêts, la cour n’a pas été aussi sévère. Statuant publiquement, contradictoirement, en matière de répression des infractions économiques et financières et en dernier ressort, la Cour a déclaré l’appel de la partie civile recevable aussi bien en la forme qu’au fond.
Requalifiant les faits d’abus de biens sociaux reprochés à Youssef Omaïs en abus de confiance, elle l’a déclaré coupable mais prononcé la relaxe pour les co-accusés Fadwa Omaïs, Ramez Omaïs et Habib Souhel pour infraction non constituée. « En répression, la Cour condamne Omaïs Youssef à une peine d’emprisonnement de 36 mois dont 12 mois ferme et à une amende d’un million de francs CFA », a dit le président de la Cour.
Par ailleurs, il a décerné un mandat de dépôt contre Omaïs Youssef. « La Cour reçoit la constitution de partie civile de la SITAB et la déclare partiellement fondée. En conséquence, condamne Omaïs Youssef à lui payer la somme de 3 milliards 784 millions 3137 FCFA à titre de dommages et intérêts outre celle de 3 millions de FCFA au titre des frais exposés et non compris dans les dépens », a décidé la Cour. Par ailleurs, l’ex-DG de la SITAB a été condamné aux dépens.
Dakarposte, a, cependant, appris que trainant un état de santé chancelant, Youssef Omaïs a bénéficié d'une autorisation spéciale de sortie du territoire Burkina aux fins de se soigner suite à une requête de son avocat. Omaïs devait se rendre au Maroc, mais, pour on ne sait quelle raison, il dépose ses baluchons à Dakar.
N'ayant plus de ses nouvelles, les autorités Burkinabés ont alors émis un mandat d'arrêt international à son encontre. Interpol sera même saisie.
Youssef Omaïs, titulaire d'un passeport Américain, tente alors un voyage au pays de Joe Biden. Aussitôt, qu'il se présente à l'aéroport de Dakar avec son document de voyage, il sera vite mis aux arrêts par les limiers de la Police de l'Air et des Frontières. Qui avaient reçu son signalement.
Au moment où ces lignes sont écrites, le sieur Omaïs, nous revient-il, pas du genre à garder sa langue dans sa poche, est "cuisiné" (auditionné) par les perspicaces enquêteurs de la DIC. En clair, Youssef entend ...déballer contre ses ex...associés!
Dakarposte, qui suit cette affaire comme de l'huile sur le feu, promet d'y revenir !
clounjay@yahoo.fr