L'adolescent, armé de deux couteaux, a porté des coups aux victimes, peu de temps après le début des cours dans le collège public Elena García Armada de Jerez de la Frontera, en Andalousie (sud), a expliqué à la presse Adrian Dominguez, un porte-parole de la police.
"Trois professeurs (ont été) blessés et deux élèves", a-t-il ajouté
Maîtrisé, l'élève a été conduit dans un commissariat.
Quatre des cinq blessés ont été emmenés à l'hôpital, a précisé Patricia del Pozo, la responsable régionale de l'Education. Une enseignante, touchée à la paupière, va être opérée, a-t-elle indiqué, tandis que les trois autres, deux professeurs et un enfant, avaient des blessures moins graves.
Parents "bouleversés"
Bouclé par la police, l'établissement scolaire qui accueille près de 700 élèves a vu une foule de parents inquiets se rassembler dans la matinée devant les grilles fermées pour avoir des nouvelles de leurs enfants, selon des images diffusées par la télévision espagnole.
Qualifiant la situation de "dramatique", la maire de Jerez de la Frontera, Maria José Garcia-Pelayo, a raconté que "tous les parents se trouvaient à l'extérieur de l'établissement et souhaitaient pouvoir serrer leurs enfants dans leurs bras".
"Nous sommes tous bouleversés", a-t-elle poursuivi, très émue.
Les élèves, qui ont depuis pu quitter l'établissement, pourront bénéficier d'un soutien psychologique, a-t-elle assuré.
Selon plusieurs témoignages d'élèves, le suspect a porté des coups de couteaux à des élèves de sa classe et à l'enseignante touchée à l'oeil avant de sortir et de se rendre dans une autre classe.
"J'ai vu le gars avec deux couteaux et avec un air sur le visage indiquant qu'il voulait poignarder tout le monde", a déclaré un collégien à la télévision Canal Sur, sans donner son prénom et son nom de famille.
"Il est allé au fond (de la classe) en courant, a laissé son sac à dos par terre et a sorti les couteaux avant de crier 'je vais vous tuer' (..) On est sous le choc", a dit un autre sur la chaîne La Sexta, également sous le couvert de l'anonymat.
"Il courait en poursuivant les gens, tout le monde est sorti dans la cour de récréation", a-t-il ajouté.
"Nous ne connaissons pas les raisons" qui ont poussé cet adolescent à faire un tel geste, a indiqué le président régional d'Andalousie, Juanma Moreno, qui a reconnu avoir eu "la peur au ventre" car la situation aurait pu être "beaucoup plus grave".
Ayant atteint l'âge de responsabilité pénale, fixé en Espagne à 14 ans, le suspect pourra être poursuivi.
La responsable régionale de l'Education a indiqué ne pas avoir connaissance d'un protocole harcèlement ouvert pour "cet enfant", qu'il en soit victime ou la cause, et qu'il ne s'était jamais fait remarquer pour des problèmes de comportement, "de conflit, rien, absolument rien".
"Réflexion urgente"
Rarissime dans le pays, ce faits divers a suscité l'émoi et entraîné l'appel de plusieurs autorités au lancement d'une réflexion sur la violence.
"Nous devons lancer une réflexion collective sur le rôle que joue la violence dans tous les domaines: télévision, cinéma, jeux (vidéo), dans la sphère sociale (...) sur les réseaux sociaux", a insisté Juanma Moreno, l'un des principaux responsables du grand parti de la droite espagnole, le Parti Populaire.
"Cela nous invite à une réflexion urgente pour notre société" (...) ces nouvelles nous informent d'une situation grave actuellement et d'une perspective également difficile pour l'avenir", a renchéri le secrétaire général de la Conférence épiscopale, Mgr Francisco César García Magán.
"Trois professeurs (ont été) blessés et deux élèves", a-t-il ajouté
Maîtrisé, l'élève a été conduit dans un commissariat.
Quatre des cinq blessés ont été emmenés à l'hôpital, a précisé Patricia del Pozo, la responsable régionale de l'Education. Une enseignante, touchée à la paupière, va être opérée, a-t-elle indiqué, tandis que les trois autres, deux professeurs et un enfant, avaient des blessures moins graves.
Parents "bouleversés"
Bouclé par la police, l'établissement scolaire qui accueille près de 700 élèves a vu une foule de parents inquiets se rassembler dans la matinée devant les grilles fermées pour avoir des nouvelles de leurs enfants, selon des images diffusées par la télévision espagnole.
Qualifiant la situation de "dramatique", la maire de Jerez de la Frontera, Maria José Garcia-Pelayo, a raconté que "tous les parents se trouvaient à l'extérieur de l'établissement et souhaitaient pouvoir serrer leurs enfants dans leurs bras".
"Nous sommes tous bouleversés", a-t-elle poursuivi, très émue.
Les élèves, qui ont depuis pu quitter l'établissement, pourront bénéficier d'un soutien psychologique, a-t-elle assuré.
Selon plusieurs témoignages d'élèves, le suspect a porté des coups de couteaux à des élèves de sa classe et à l'enseignante touchée à l'oeil avant de sortir et de se rendre dans une autre classe.
"J'ai vu le gars avec deux couteaux et avec un air sur le visage indiquant qu'il voulait poignarder tout le monde", a déclaré un collégien à la télévision Canal Sur, sans donner son prénom et son nom de famille.
"Il est allé au fond (de la classe) en courant, a laissé son sac à dos par terre et a sorti les couteaux avant de crier 'je vais vous tuer' (..) On est sous le choc", a dit un autre sur la chaîne La Sexta, également sous le couvert de l'anonymat.
"Il courait en poursuivant les gens, tout le monde est sorti dans la cour de récréation", a-t-il ajouté.
"Nous ne connaissons pas les raisons" qui ont poussé cet adolescent à faire un tel geste, a indiqué le président régional d'Andalousie, Juanma Moreno, qui a reconnu avoir eu "la peur au ventre" car la situation aurait pu être "beaucoup plus grave".
Ayant atteint l'âge de responsabilité pénale, fixé en Espagne à 14 ans, le suspect pourra être poursuivi.
La responsable régionale de l'Education a indiqué ne pas avoir connaissance d'un protocole harcèlement ouvert pour "cet enfant", qu'il en soit victime ou la cause, et qu'il ne s'était jamais fait remarquer pour des problèmes de comportement, "de conflit, rien, absolument rien".
"Réflexion urgente"
Rarissime dans le pays, ce faits divers a suscité l'émoi et entraîné l'appel de plusieurs autorités au lancement d'une réflexion sur la violence.
"Nous devons lancer une réflexion collective sur le rôle que joue la violence dans tous les domaines: télévision, cinéma, jeux (vidéo), dans la sphère sociale (...) sur les réseaux sociaux", a insisté Juanma Moreno, l'un des principaux responsables du grand parti de la droite espagnole, le Parti Populaire.
"Cela nous invite à une réflexion urgente pour notre société" (...) ces nouvelles nous informent d'une situation grave actuellement et d'une perspective également difficile pour l'avenir", a renchéri le secrétaire général de la Conférence épiscopale, Mgr Francisco César García Magán.