«La problématique foncière se pose avec acuité à Ziguinchor», a souligné pour le déplorer Abdou Sané à l’Assemblée générale de la Plateforme nationale de dialogue multi-acteurs sur la gouvernance foncière et la gestion des ressources naturelles. Selon le représentant du maire de Ziguinchor à cette réunion, les outils pour apporter des solutions à cette problématique ne sont jamais clairement définis. «La commune de Ziguinchor recense à ce jour plus de 100 plaintes liées à des conflits fonciers», révèle M. Sané. Il demande aux membres de la plateforme de définir un levier clair sur lequel il faut agir pour que tous ces conflits fonciers soient de vieux souvenirs à Ziguinchor.
Par ailleurs, Abdou Sané plaide l’adoption de la loi sur le littoral. «La loi sur le littoral n’a pas été adoptée par le gouvernement. Et, aujourd’hui, tout ce qui est interdit par le Code de l’environnement s’est installé au niveau du littoral. Il faut que le gouvernement adopte cette loi pour atténuer les conflits fonciers en Casamance», a-t-il suggéré.
En effet, des élus locaux et représentants d’organisations paysannes ont déploré vendredi dernier la récurrence des conflits fonciers qui sévissent dans la région de Ziguinchor. Ces acteurs s’exprimaient en marge de l’Assemblée générale de la Plateforme nationale de dialogue multi-acteurs sur la gouvernance foncière et la gestion des ressources naturelles de la région de Ziguinchor. «La Casamance, particulièrement la région de Ziguinchor, est bondée de conflits fonciers, de conflits du littoral et de conflits autour des ressources naturelles dont les forêts», a déclaré le représentant de la Plateforme nationale de dialogue multi-acteurs sur la Gouvernance foncière et la gestion des ressources naturelles (Grn), Abdou Aziz Badji, par ailleurs administrateur du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr).
Parmi ces problèmes fonciers, il y en a d’énormes qui sévissent à Diembering, dans le département d’Oussouye. «Nous avons également en Casamance des problèmes sur l’agrandissement des communes de Bignona et Ziguinchor avec l’opposition des communes limitrophes ou encore des conflits fonciers liés aux carrières creusées et qui ne connaissent pas de réhabilitation», a-t-il dit.
Le Quotidien
Par ailleurs, Abdou Sané plaide l’adoption de la loi sur le littoral. «La loi sur le littoral n’a pas été adoptée par le gouvernement. Et, aujourd’hui, tout ce qui est interdit par le Code de l’environnement s’est installé au niveau du littoral. Il faut que le gouvernement adopte cette loi pour atténuer les conflits fonciers en Casamance», a-t-il suggéré.
En effet, des élus locaux et représentants d’organisations paysannes ont déploré vendredi dernier la récurrence des conflits fonciers qui sévissent dans la région de Ziguinchor. Ces acteurs s’exprimaient en marge de l’Assemblée générale de la Plateforme nationale de dialogue multi-acteurs sur la gouvernance foncière et la gestion des ressources naturelles de la région de Ziguinchor. «La Casamance, particulièrement la région de Ziguinchor, est bondée de conflits fonciers, de conflits du littoral et de conflits autour des ressources naturelles dont les forêts», a déclaré le représentant de la Plateforme nationale de dialogue multi-acteurs sur la Gouvernance foncière et la gestion des ressources naturelles (Grn), Abdou Aziz Badji, par ailleurs administrateur du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr).
Parmi ces problèmes fonciers, il y en a d’énormes qui sévissent à Diembering, dans le département d’Oussouye. «Nous avons également en Casamance des problèmes sur l’agrandissement des communes de Bignona et Ziguinchor avec l’opposition des communes limitrophes ou encore des conflits fonciers liés aux carrières creusées et qui ne connaissent pas de réhabilitation», a-t-il dit.
Le Quotidien