Christopher Allen, un journaliste et photographe indépendant travaillant pour plusieurs médias internationaux, dont Al Jazeera, The Telegraph, Vice News ou the Independent, était arrivé récemment au Soudan du Sud, après avoir longuement couvert le conflit en Ukraine.
Il était intégré ("embedded") avec la rébellion depuis quelques jours et a été tué lors de violents combats ayant éclaté dans la ville de Kaya, à l'extrême sud, à la frontière avec l'Ouganda et la République démocratique du Congo.
"Seize corps ont été trouvés: 15 d'autochtones et un d'un Blanc, et nous avons décidé d'amener le corps du Blanc (à Juba) pour identification", a déclaré à l'AFP le porte-parole adjoint de l'armée sud-soudanaise (SPLA), le colonel Santo Domic Chol.
"Hier soir (samedi), j'ai reçu l'information que le Blanc semble être un Américain qui travaillait comme photographe pigiste avec les rebelles", a-t-il ajouté, précisant que les 15 morts étaient des rebelles et que la SPLA avait de son côté perdu trois hommes.
La rébellion (SPLA-IO) a indiqué sans plus de détails, dans un communiqué publié dimanche, que l'occidental tué était "Christopher Allen, un journaliste américain".
L'ambassade américaine à Juba a également confirmé la mort de Christopher Allen. "C'est un citoyen américain", a déclaré dimanche à l'AFP Jeremiah Knight, le porte-parole de l'ambassade.
L'armée et la rébellion se sont mutuellement accusées d'avoir déclenché une offensive, la SPLA affirmant avoir rapidement repoussé les rebelles qui tentaient de s'emparer de Kaya.
Des sources locales au sein des services de renseignement ougandais avaient indiqué fin juillet à l'AFP que depuis le dernier assaut de la rébellion sur Kaya en novembre 2016, la ville était fermement contrôlée par la SPLA, ses environs restant aux mains des rebelles.
Deux ans et demi après son indépendance en juillet 2011, le Soudan du Sud a plongé en décembre 2013 dans une guerre civile qui a fait des dizaines de milliers de morts, poussé environ 4 millions de personnes à fuir leur foyer et rendu près de la moitié des 12 millions d'habitants dépendants de l'aide alimentaire.
Le conflit avait été amorcé par des combats entre des unités rivales de l'armée, minée par des antagonismes politico-ethniques alimentés par la rivalité entre le président Salva Kiir et son ancien vice-président Riek Machar.
Il était intégré ("embedded") avec la rébellion depuis quelques jours et a été tué lors de violents combats ayant éclaté dans la ville de Kaya, à l'extrême sud, à la frontière avec l'Ouganda et la République démocratique du Congo.
"Seize corps ont été trouvés: 15 d'autochtones et un d'un Blanc, et nous avons décidé d'amener le corps du Blanc (à Juba) pour identification", a déclaré à l'AFP le porte-parole adjoint de l'armée sud-soudanaise (SPLA), le colonel Santo Domic Chol.
"Hier soir (samedi), j'ai reçu l'information que le Blanc semble être un Américain qui travaillait comme photographe pigiste avec les rebelles", a-t-il ajouté, précisant que les 15 morts étaient des rebelles et que la SPLA avait de son côté perdu trois hommes.
La rébellion (SPLA-IO) a indiqué sans plus de détails, dans un communiqué publié dimanche, que l'occidental tué était "Christopher Allen, un journaliste américain".
L'ambassade américaine à Juba a également confirmé la mort de Christopher Allen. "C'est un citoyen américain", a déclaré dimanche à l'AFP Jeremiah Knight, le porte-parole de l'ambassade.
L'armée et la rébellion se sont mutuellement accusées d'avoir déclenché une offensive, la SPLA affirmant avoir rapidement repoussé les rebelles qui tentaient de s'emparer de Kaya.
Des sources locales au sein des services de renseignement ougandais avaient indiqué fin juillet à l'AFP que depuis le dernier assaut de la rébellion sur Kaya en novembre 2016, la ville était fermement contrôlée par la SPLA, ses environs restant aux mains des rebelles.
Deux ans et demi après son indépendance en juillet 2011, le Soudan du Sud a plongé en décembre 2013 dans une guerre civile qui a fait des dizaines de milliers de morts, poussé environ 4 millions de personnes à fuir leur foyer et rendu près de la moitié des 12 millions d'habitants dépendants de l'aide alimentaire.
Le conflit avait été amorcé par des combats entre des unités rivales de l'armée, minée par des antagonismes politico-ethniques alimentés par la rivalité entre le président Salva Kiir et son ancien vice-président Riek Machar.