Invité de l’émission Jury du Dimanche sur iRadio, Sorry Kaba, ancien directeur général des Sénégalais de l’Extérieur et actuel ambassadeur, a exprimé sa frustration face à sa mise à l’écart au ministère des Affaires étrangères. « Je ne suis pas utile pour eux », a-t-il déploré, dénonçant une gestion qu’il juge politisée et fermée.
Une marginalisation assumée ?
Malgré son statut d’ambassadeur, Sorry Kaba affirme être totalement exclu des dossiers du ministère. « Malheureusement, ce n’est pas encore le cas », a-t-il confié, regrettant de ne pas être impliqué, notamment sur la question des migrations, un enjeu qu’il juge crucial. « Si on veut régler la question des migrations, la diplomatie doit se recentrer. Cela dépend des hommes en charge », a-t-il expliqué, soulignant l’urgence de prévenir les drames humains en mer ou dans le désert. Pourtant, il reste sans mission : « Pour le moment, absolument rien. Je ne suis pas utile pour eux », a-t-il répété.
Interrogé sur les raisons de cette marginalisation, il pointe du doigt des considérations politiques : « Je suppose que c’est lié à la coloration politique, et c’est un handicap. » Il critique une administration repliée sur elle-même : « Ils ne sont ouverts qu’entre eux. » Sorry Kaba a également révélé avoir tenté à plusieurs reprises de rencontrer la ministre des Affaires étrangères, Yacine Fall, sans succès. « Elle ne répond pas à mes interpellations. Peut-être est-ce son agenda chargé, ou peut-être du mépris », a-t-il lâché. Sans s’attaquer directement à la gestion de la ministre, il appelle à plus d’ouverture et de responsabilisation : « En termes de décloisonnement et d’approche, il y a mieux à faire. »
Un recul pour la diaspora
Sorry Kaba est aussi revenu sur la suppression de la Direction générale des Sénégalais de l’Extérieur, rétrogradée en simple direction. Pour lui, cette décision marque un désintérêt pour la diaspora. « Une direction générale est un niveau opérationnel pour mettre en œuvre des décisions. En la transformant en direction technique, on change l’orientation », a-t-il regretté.
Au-delà de sa situation personnelle, l’ambassadeur plaide pour une gestion plus inclusive de l’État. « Cette nation nous appartient à tous. Nous devons la construire de génération en génération, au-delà des considérations partisanes », a-t-il insisté. S’il se sent mis à l’écart, Sorry Kaba reste déterminé, porté par son engagement et son courage politique, dans l’espoir d’un « changement de paradigme » au sein de l’administration sénégalaise.
Seneweb.com
Une marginalisation assumée ?
Malgré son statut d’ambassadeur, Sorry Kaba affirme être totalement exclu des dossiers du ministère. « Malheureusement, ce n’est pas encore le cas », a-t-il confié, regrettant de ne pas être impliqué, notamment sur la question des migrations, un enjeu qu’il juge crucial. « Si on veut régler la question des migrations, la diplomatie doit se recentrer. Cela dépend des hommes en charge », a-t-il expliqué, soulignant l’urgence de prévenir les drames humains en mer ou dans le désert. Pourtant, il reste sans mission : « Pour le moment, absolument rien. Je ne suis pas utile pour eux », a-t-il répété.
Interrogé sur les raisons de cette marginalisation, il pointe du doigt des considérations politiques : « Je suppose que c’est lié à la coloration politique, et c’est un handicap. » Il critique une administration repliée sur elle-même : « Ils ne sont ouverts qu’entre eux. » Sorry Kaba a également révélé avoir tenté à plusieurs reprises de rencontrer la ministre des Affaires étrangères, Yacine Fall, sans succès. « Elle ne répond pas à mes interpellations. Peut-être est-ce son agenda chargé, ou peut-être du mépris », a-t-il lâché. Sans s’attaquer directement à la gestion de la ministre, il appelle à plus d’ouverture et de responsabilisation : « En termes de décloisonnement et d’approche, il y a mieux à faire. »
Un recul pour la diaspora
Sorry Kaba est aussi revenu sur la suppression de la Direction générale des Sénégalais de l’Extérieur, rétrogradée en simple direction. Pour lui, cette décision marque un désintérêt pour la diaspora. « Une direction générale est un niveau opérationnel pour mettre en œuvre des décisions. En la transformant en direction technique, on change l’orientation », a-t-il regretté.
Au-delà de sa situation personnelle, l’ambassadeur plaide pour une gestion plus inclusive de l’État. « Cette nation nous appartient à tous. Nous devons la construire de génération en génération, au-delà des considérations partisanes », a-t-il insisté. S’il se sent mis à l’écart, Sorry Kaba reste déterminé, porté par son engagement et son courage politique, dans l’espoir d’un « changement de paradigme » au sein de l’administration sénégalaise.
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