Dans le cadre d’une tournée dans les sites miniers de Kédougou, cinq (05) ministres du Gouvernement dirigés par Ousmane Sonko, se sont rendus à Khossanto dans le site de Niamaya exploité par la Sored Mines.
Sur place, les ministres Birame Soulèye Diop de l'Énergie du Pétrole et des Mines et son collègue de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom ne sont pas allés par quatre chemins pour dire leurs vérités à la SORED MINES. En effet, après avoir constaté, des manquements graves sur tous les plans, ils ont demandé à la société de fournir sous quinzaine l’ensemble des informations, derrière lesquelles courent les agents de l’administration depuis près de 15 ans.
C’est avec stupéfaction et désolation que le ministre des Mines et de la Géologie, a découvert l’indiscipline notoire dont a fait montre la Sored MINES vis-à-vis de toute la chaîne de l’administration locale depuis leur installation dans la commune de Khossanto. « J’aurais bien aimé au regard des informations entendues dire que Sored Mines est une entreprise modèle. Mais, vous entendez l’inspection du travail, le régional des Mines, l’Itie, l’environnement tous ont des contentieux ouverts sur un manque de respect notoire par rapport à l’autorité, qui est investie du mandat de l’État dans le secteur d’activité. Pas de réponse, pas de respect des obligations. Ça je le dis tout de suite, nous le déplorons », avait martelé le ministre. Ce dernier demandera à la société de prendre toutes les dispositions utiles pour être en conformité avec les prescriptions de la loi sur toute la chaîne des obligations (environnementale, sociale, sur le contenu local et sur le respect des obligations) auxquelles elle est assujettie. Le ministre des mines a également constaté que la Sored Mines n’a même pas transmis les tests techniques aux services régionaux des mines pour appréciation. « Donc vous êtes dans une zone où personne ne parle, on a aucune information, ce n’est pas possible », s’est offusqué le ministre Le ministre de transmettre une mise en demeure pour des informations. Ces mises en demeure vont être complétées par toutes les requêtes présentes et confirmées sur lesquelles la société devra répondre. Ainsi, poursuit le ministre, « je précise bien, quand vous recevrez les correspondances, vous devrez répondre sous quinzaine et nous donner les informations. Mais sachez-le, vous avez un rappel à l’ordre. Nous allons après de manière très administrative, faire le suivi », avait annoncé Birame Souleye Diop à l’endroit des responsables des sociétés minières..
Lors de cette visite, le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom n’est pas allé à quatre chemins pour exprimer toute sa désolation à la société SORED MINES qu’il pointe du doigt. « Nous avons des informations de nos services techniques sur la mauvaise gestion des déchets issues de l’exploitation de l’or. Parce que SORED MINES fait ses exploitations à ciel ouvert ce qui a des conséquences très très graves pour l’environnement. Des informations documentées sur la mortalité non seulement du bétail mais également de la faune sauvage. Il y a des exigences à respecter », avait dit Daouda Ngom, avisant d’un ton ferme que le certificat de conformité environnementale de l’entreprise peut être remis en cause à n’importe quel moment. «Je vous exhorte à vous mettre aux normes le plus rapidement possible et sans délai », avait dit le ministre.
Compte tenu de tout ce qui précède, il apparaît donc clairement que le gouvernement a constaté de visu un manque de respect notoire de la part de la Sored MINES par rapport à l’autorité, un non-respect des obligations, une mauvaise gestion des déchets issus de l’exploitation de l’or et non-respect des obligations environnementales, sans parler des salaires impayés et de l’absence de RSE. Comment en est-on arrivé à cette situation ? Pourquoi pendant près de 15 ans, le Gouvernement dirigé par Macky Sall, n’a levé le petit doigt pour mettre fin à ce banditisme minier ? Pourquoi malgré les alertes répétées des populations et des élus, Ousmane AHNE a continué à faire ce que bon lui semblait ? Pourquoi malgré les réserves et les inquiétudes des populations, l’ex-gouverneur de Kédougou William Manel, a-t-il validé le projet en 2018 ! À qui la faute, accusés levez-vous !
dakaractu
Sur place, les ministres Birame Soulèye Diop de l'Énergie du Pétrole et des Mines et son collègue de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom ne sont pas allés par quatre chemins pour dire leurs vérités à la SORED MINES. En effet, après avoir constaté, des manquements graves sur tous les plans, ils ont demandé à la société de fournir sous quinzaine l’ensemble des informations, derrière lesquelles courent les agents de l’administration depuis près de 15 ans.
C’est avec stupéfaction et désolation que le ministre des Mines et de la Géologie, a découvert l’indiscipline notoire dont a fait montre la Sored MINES vis-à-vis de toute la chaîne de l’administration locale depuis leur installation dans la commune de Khossanto. « J’aurais bien aimé au regard des informations entendues dire que Sored Mines est une entreprise modèle. Mais, vous entendez l’inspection du travail, le régional des Mines, l’Itie, l’environnement tous ont des contentieux ouverts sur un manque de respect notoire par rapport à l’autorité, qui est investie du mandat de l’État dans le secteur d’activité. Pas de réponse, pas de respect des obligations. Ça je le dis tout de suite, nous le déplorons », avait martelé le ministre. Ce dernier demandera à la société de prendre toutes les dispositions utiles pour être en conformité avec les prescriptions de la loi sur toute la chaîne des obligations (environnementale, sociale, sur le contenu local et sur le respect des obligations) auxquelles elle est assujettie. Le ministre des mines a également constaté que la Sored Mines n’a même pas transmis les tests techniques aux services régionaux des mines pour appréciation. « Donc vous êtes dans une zone où personne ne parle, on a aucune information, ce n’est pas possible », s’est offusqué le ministre Le ministre de transmettre une mise en demeure pour des informations. Ces mises en demeure vont être complétées par toutes les requêtes présentes et confirmées sur lesquelles la société devra répondre. Ainsi, poursuit le ministre, « je précise bien, quand vous recevrez les correspondances, vous devrez répondre sous quinzaine et nous donner les informations. Mais sachez-le, vous avez un rappel à l’ordre. Nous allons après de manière très administrative, faire le suivi », avait annoncé Birame Souleye Diop à l’endroit des responsables des sociétés minières..
Lors de cette visite, le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom n’est pas allé à quatre chemins pour exprimer toute sa désolation à la société SORED MINES qu’il pointe du doigt. « Nous avons des informations de nos services techniques sur la mauvaise gestion des déchets issues de l’exploitation de l’or. Parce que SORED MINES fait ses exploitations à ciel ouvert ce qui a des conséquences très très graves pour l’environnement. Des informations documentées sur la mortalité non seulement du bétail mais également de la faune sauvage. Il y a des exigences à respecter », avait dit Daouda Ngom, avisant d’un ton ferme que le certificat de conformité environnementale de l’entreprise peut être remis en cause à n’importe quel moment. «Je vous exhorte à vous mettre aux normes le plus rapidement possible et sans délai », avait dit le ministre.
Compte tenu de tout ce qui précède, il apparaît donc clairement que le gouvernement a constaté de visu un manque de respect notoire de la part de la Sored MINES par rapport à l’autorité, un non-respect des obligations, une mauvaise gestion des déchets issus de l’exploitation de l’or et non-respect des obligations environnementales, sans parler des salaires impayés et de l’absence de RSE. Comment en est-on arrivé à cette situation ? Pourquoi pendant près de 15 ans, le Gouvernement dirigé par Macky Sall, n’a levé le petit doigt pour mettre fin à ce banditisme minier ? Pourquoi malgré les alertes répétées des populations et des élus, Ousmane AHNE a continué à faire ce que bon lui semblait ? Pourquoi malgré les réserves et les inquiétudes des populations, l’ex-gouverneur de Kédougou William Manel, a-t-il validé le projet en 2018 ! À qui la faute, accusés levez-vous !
dakaractu