Galvanisés par de nombreux appels à manifester des organisations de la société civile et du gouvernement, la foule était nombreuse ce vendredi après-midi dans les rues de Niamey.
De la place de l'Escadrille à l'aéroport, les vrombissements des vuvuzelas et les hourras des marcheurs donnaient à l’accueil du président du Burkina Faso des allures de fête. Comme pour les très grands événements, des bus avaient été affrétés spécialement pour l'occasion.
Hassane Souley Kadri, secrétaire générale d'un syndicat étudiant, souhaitait être au-devant de la manifestation pour apercevoir les différentes délégations. « La raison de notre présence ici est de montrer notre attachement aux idéaux que ces trois chefs d'État – à savoir le capitaine Ibrahim Traoré, le colonel Assimi Goïta et le général Abdourahmane Tiani – sont en train de défendre depuis leur prise du pouvoir dans leurs pays respectifs. Ces chefs d'État sont devenus désormais des icônes et des idoles pour nous autres jeunes générations. Notre intention est de faire en sorte que nos États soient définitivement souverains. »
Les mêmes discours de souverainismes sont utilisés tout au long du cortège. Ils rappellent ceux martelés depuis de nombreux mois par les dirigeants du Burkina Faso, du Mali et du Niger.
Resserrer les liens entre pays
Ce sommet sera d'abord l'occasion de préciser le projet de création d'une Confédération des États du Sahel, voire de la lancer officiellement. Le Mali, le Burkina et le Niger ont annoncé en février 2024 ce projet, qui doit resserrer encore davantage les liens entre les trois pays qui planchent depuis sur son architecture, administrative et juridique, et qui ont déjà indiqué que la charte portant création de cette confédération devrait être validée dans le cadre d'un sommet présidentiel.
Initialement présentée comme un pacte de défense, l'Alliance des États du Sahel est rapidement devenue un outil géostratégique, avec une coordination diplomatique : leur retrait de la Cédéao a ainsi été indiqué par les trois pays de manière conjointe. Le Burkina et le Niger ont aussi marché dans les pas du Mali pour se rapprocher de la Russie.
La création d'une confédération implique de futurs mécanisme de gouvernance interne communs : ministériels, parlementaires ou présidentiels. Le général Tiani, du Niger, avait également envisagé la création d'une monnaie commune. Les futures annonces ou précisions des trois premiers dirigeants de l'AES sont donc très attendues.
En tout cas, les trois pays formaliseront ce samedi la confédération des États du Sahel, selon un communiqué de la présidence malienne.
De la place de l'Escadrille à l'aéroport, les vrombissements des vuvuzelas et les hourras des marcheurs donnaient à l’accueil du président du Burkina Faso des allures de fête. Comme pour les très grands événements, des bus avaient été affrétés spécialement pour l'occasion.
Hassane Souley Kadri, secrétaire générale d'un syndicat étudiant, souhaitait être au-devant de la manifestation pour apercevoir les différentes délégations. « La raison de notre présence ici est de montrer notre attachement aux idéaux que ces trois chefs d'État – à savoir le capitaine Ibrahim Traoré, le colonel Assimi Goïta et le général Abdourahmane Tiani – sont en train de défendre depuis leur prise du pouvoir dans leurs pays respectifs. Ces chefs d'État sont devenus désormais des icônes et des idoles pour nous autres jeunes générations. Notre intention est de faire en sorte que nos États soient définitivement souverains. »
Les mêmes discours de souverainismes sont utilisés tout au long du cortège. Ils rappellent ceux martelés depuis de nombreux mois par les dirigeants du Burkina Faso, du Mali et du Niger.
Resserrer les liens entre pays
Ce sommet sera d'abord l'occasion de préciser le projet de création d'une Confédération des États du Sahel, voire de la lancer officiellement. Le Mali, le Burkina et le Niger ont annoncé en février 2024 ce projet, qui doit resserrer encore davantage les liens entre les trois pays qui planchent depuis sur son architecture, administrative et juridique, et qui ont déjà indiqué que la charte portant création de cette confédération devrait être validée dans le cadre d'un sommet présidentiel.
Initialement présentée comme un pacte de défense, l'Alliance des États du Sahel est rapidement devenue un outil géostratégique, avec une coordination diplomatique : leur retrait de la Cédéao a ainsi été indiqué par les trois pays de manière conjointe. Le Burkina et le Niger ont aussi marché dans les pas du Mali pour se rapprocher de la Russie.
La création d'une confédération implique de futurs mécanisme de gouvernance interne communs : ministériels, parlementaires ou présidentiels. Le général Tiani, du Niger, avait également envisagé la création d'une monnaie commune. Les futures annonces ou précisions des trois premiers dirigeants de l'AES sont donc très attendues.
En tout cas, les trois pays formaliseront ce samedi la confédération des États du Sahel, selon un communiqué de la présidence malienne.