Le chiffre donne le tournis ! Au total, plus d’une vingtaine de rapports d’enquête de l'Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) dorment dans les tiroirs lugubres du procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye. C’est ce qu’a confié la présidente de l’Ofnac, Seynabou Ndiaye Diakhaté, à l’émission «Objection» sur Sud Fm.
«Les rapports d’enquête de l’Ofnac sont remis directement au procureur de la République. On a déposé plus d’une vingtaine de rapports d’enquête sur la table du procureur de la République», confie-t-elle.
Mais, s’empresse-t-elle de préciser pour se dédouaner : «Ce qu’il faudra noter dans le texte - c’est un argument de texte que j’invoque - ‘le dépôt du rapport auprès du procureur de la République dessaisit l’Ofnac’. Une fois le procureur saisi, nous sommes dessaisis.»
Donc, insiste Seynabou Ndiaye Diakhaté, «c’est à lui (le procureur de la République) de répondre éventuellement à une question par rapport aux suites réservées à ces rapports. Par rapport au principe de droit sur l’opportunité des poursuites, c’est lui qui apprécie librement la suite à donner à ces rapports. Je lui ai remis autant de rapports et mon travail s’arrête-là».
La suite réservée à ces rapports ne l’ébranle guère. «Je fais mon travail sans état d’âme et ça s’arrête-là. On m’a délimité un champ de compétences. Donc, je ne peux pas sortir de ce champ», souligne la présidente de l’Ofnac.
«Les rapports d’enquête de l’Ofnac sont remis directement au procureur de la République. On a déposé plus d’une vingtaine de rapports d’enquête sur la table du procureur de la République», confie-t-elle.
Mais, s’empresse-t-elle de préciser pour se dédouaner : «Ce qu’il faudra noter dans le texte - c’est un argument de texte que j’invoque - ‘le dépôt du rapport auprès du procureur de la République dessaisit l’Ofnac’. Une fois le procureur saisi, nous sommes dessaisis.»
Donc, insiste Seynabou Ndiaye Diakhaté, «c’est à lui (le procureur de la République) de répondre éventuellement à une question par rapport aux suites réservées à ces rapports. Par rapport au principe de droit sur l’opportunité des poursuites, c’est lui qui apprécie librement la suite à donner à ces rapports. Je lui ai remis autant de rapports et mon travail s’arrête-là».
La suite réservée à ces rapports ne l’ébranle guère. «Je fais mon travail sans état d’âme et ça s’arrête-là. On m’a délimité un champ de compétences. Donc, je ne peux pas sortir de ce champ», souligne la présidente de l’Ofnac.