La sexualité précoce observée chez les jeunes est apparue avec la société dite moderne. Celle-ci a desserré l’étau sur les restrictions dictées par la société attachée aux valeurs ancestrales. Au cœur de cette occurrence se trouvent aussi les nouvelles technologies de l’information et de la communication. « A l’époque, on sautait des murs pour regarder des films pornographiques au cinéma. Après le cinéma, la télévision a fait son apparition et avec la multiplication des chaines de télévisions, on avait la pornographie à la maison. Donc on n’avait plus besoin de sauter des murs, d'acheter des tickets pour regarder des films », narre le sociologue, Mamadou Moustapha Wone.
Le téléphone portable, l’autre danger à la portée de main des jeunes
De toutes ces nouvelles technologies, le téléphone portable est celui qui semble accélérer la déstructuration des comportements. Avec l’accessibilité de la connexion internet, tout est accessible y compris des scènes de pornographie. S’y ajoute, ce que nous pouvons qualifier la tolérance grandissante du concubinage.
« Avec cet outil, tout est à portée de main, chacun est libre de regarder ce qu’il veut. Ce qui veut dire qu’il y a un décloisonnement dans la société. Si on pense qu’il y a un âge pour faire l'amour, on se trompe. Le concubinage des jeunes a été libéralisé. La société est devenue beaucoup plus permissive si bien que les gens peuvent faire tout ce qu’ils veulent sans la moindre contrainte ni gêne », avance Mamadou Moustapha Wone.
Durant l’adolescence, il y a une envie, ce besoin de découvrir le sexe. C’est à la limite biologique. « Durant cette phase, le corps se métamorphose. C’est ce qui explique ce besoin extraordinaire de découvrir le sexe. C’est tout simplement hormonal. C’est différent de quelqu’un qui a 45-50 ans qui voit sa libido baisser considérablement. C’est le contraire des jeunes qui voient tout se démultiplier », explique le sociologue.
La cause profonde des mariages précoces
La libido débordante est l’une des causes profondes des mariages précoces. Du moins, c’est l’une des explications de Dr Wone. Il ajoute que la culture de la virginité entre en ligne de compte des astuces servant à maîtriser la libido chez les adolescentes. « Par contre de nos jours, être vierge ou pas c’est du pareil au même. Pire, lorsque l'on dit être vierge, on est la risée. Les gens se moquent de toi et te disent que c’est révolu. Ils se disent à quoi bon de me priver de sexe ? Pourquoi devrais-je m’abstenir si cela ne sert à rien, d’autant plus qu’il est possible de « reconstruire sa virginité » avec ce qu’on appelle « hyméno-plastie », compare Dr Wone.
La sexualité n’est pas un bien de consommation
Dans les sociétés traditionnelles, la sexualité a toujours été encadrée en atteste le tabou qui l’entoure. « On essaye de tenir à des valeurs qui ne sont pas permissives par rapport à une certaine forme de sexualité qui n’est pas un bien de consommation, qu’il faut laisser à l’appréciation de tout le monde », proscrit le sociologue. Il n’est pas pourtant sûr que cette déviance conduira la société à sa déliquescence.
« Est-ce-que si cette sexualité est libéralisée, débridée, c’est la société qui risque de sombrer. C’est cette question qu’il faudra se poser actuellement. On est dans un monde globalisé. Alors essayons de voir les conséquences possibles », a relevé Dr Wone.
Créer des clubs d’abstinence
Le sociologue ne s’est pas contenté d’analyser ce nouveau fait de société. Il a préconisé l’émulation en matière d’abstinence. Il a suggéré la création des clubs d’abstinence pour encadrer les jeunes. « Il faut créer des clubs d’abstinence et primer les meilleurs. Il faut faire comprendre aux jeunes que le sexe n’est pas une denrée de consommation », recommande Dr Wone.
Le téléphone portable, l’autre danger à la portée de main des jeunes
De toutes ces nouvelles technologies, le téléphone portable est celui qui semble accélérer la déstructuration des comportements. Avec l’accessibilité de la connexion internet, tout est accessible y compris des scènes de pornographie. S’y ajoute, ce que nous pouvons qualifier la tolérance grandissante du concubinage.
« Avec cet outil, tout est à portée de main, chacun est libre de regarder ce qu’il veut. Ce qui veut dire qu’il y a un décloisonnement dans la société. Si on pense qu’il y a un âge pour faire l'amour, on se trompe. Le concubinage des jeunes a été libéralisé. La société est devenue beaucoup plus permissive si bien que les gens peuvent faire tout ce qu’ils veulent sans la moindre contrainte ni gêne », avance Mamadou Moustapha Wone.
Durant l’adolescence, il y a une envie, ce besoin de découvrir le sexe. C’est à la limite biologique. « Durant cette phase, le corps se métamorphose. C’est ce qui explique ce besoin extraordinaire de découvrir le sexe. C’est tout simplement hormonal. C’est différent de quelqu’un qui a 45-50 ans qui voit sa libido baisser considérablement. C’est le contraire des jeunes qui voient tout se démultiplier », explique le sociologue.
La cause profonde des mariages précoces
La libido débordante est l’une des causes profondes des mariages précoces. Du moins, c’est l’une des explications de Dr Wone. Il ajoute que la culture de la virginité entre en ligne de compte des astuces servant à maîtriser la libido chez les adolescentes. « Par contre de nos jours, être vierge ou pas c’est du pareil au même. Pire, lorsque l'on dit être vierge, on est la risée. Les gens se moquent de toi et te disent que c’est révolu. Ils se disent à quoi bon de me priver de sexe ? Pourquoi devrais-je m’abstenir si cela ne sert à rien, d’autant plus qu’il est possible de « reconstruire sa virginité » avec ce qu’on appelle « hyméno-plastie », compare Dr Wone.
La sexualité n’est pas un bien de consommation
Dans les sociétés traditionnelles, la sexualité a toujours été encadrée en atteste le tabou qui l’entoure. « On essaye de tenir à des valeurs qui ne sont pas permissives par rapport à une certaine forme de sexualité qui n’est pas un bien de consommation, qu’il faut laisser à l’appréciation de tout le monde », proscrit le sociologue. Il n’est pas pourtant sûr que cette déviance conduira la société à sa déliquescence.
« Est-ce-que si cette sexualité est libéralisée, débridée, c’est la société qui risque de sombrer. C’est cette question qu’il faudra se poser actuellement. On est dans un monde globalisé. Alors essayons de voir les conséquences possibles », a relevé Dr Wone.
Créer des clubs d’abstinence
Le sociologue ne s’est pas contenté d’analyser ce nouveau fait de société. Il a préconisé l’émulation en matière d’abstinence. Il a suggéré la création des clubs d’abstinence pour encadrer les jeunes. « Il faut créer des clubs d’abstinence et primer les meilleurs. Il faut faire comprendre aux jeunes que le sexe n’est pas une denrée de consommation », recommande Dr Wone.