La communauté mouride célèbre mardi prochain le Magal de Serigne Abdou Khadre Mbacké, quatrième Khalife des mourides (1914-1990). Une occasion pour quelques uns de ses disciples de se remémorer celui que l’on surnommait « l’imam des imams ». Ancien Premier ministre du Sénégal, Souleymane Ndéné Ndiaye est devenu son disciple le 1er juillet 1984. C'était le jour de leur première rencontre. L’entrevue, ponctuée de l’acte d’allégeance, a duré une dizaine de minutes. L’ex-chef du gouvernement confie avoir été marqué par « la courtoisie et la sobriété » de l’homme.
L’acte d’allégeance de Me Alioune Badara Cissé (ABC) remonte à six ans plus tôt. Le 4 juillet 1978. Le médiateur de la République a retenu de Serigne Abdou Khadre « sa piété, son esprit de famille ». Aussi, ABC se souvient qu’il faisait rire le marabout chaque fois qu’il s’exprimait en français avec lui. Le médiateur n’oubliera pas le jour où la quatrième Khalife des mourides le bénit en tant qu’avocat. Il raconte : « Alors que je m’apprêtais à prêter serment pour le Barreau, je suis allé lui faire part de mon dessein. J’avais un petit sac avec moi.
Il contenait ma robe d’avocat. Il m’a demandé de le lui donner, il a enlevé la robe et m’a dit de la porter. Je l’ai portée et je me souviens encore de ce sourire qui a irradié son visage. Il a pris ma robe, a longuement prié dessus et m’a dit ceci : ‘’Tant que tu restes conforme au devoir de vérité, tu ne perdras aucun procès’’.» Pour sa part, Serigne Malick Sy, fils de Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, garde en mémoire le souvenir d’un « homme bien, généreux, qui était l’ami de tous ». « Je ne cesse de le répéter : si vous voulez voir quelqu’un qui est au paradis et qui marche sur terre, c’est bien Serigne Abdou Khadre. »
(Source : L’Observateur)
Auteur: Seneweb
L’acte d’allégeance de Me Alioune Badara Cissé (ABC) remonte à six ans plus tôt. Le 4 juillet 1978. Le médiateur de la République a retenu de Serigne Abdou Khadre « sa piété, son esprit de famille ». Aussi, ABC se souvient qu’il faisait rire le marabout chaque fois qu’il s’exprimait en français avec lui. Le médiateur n’oubliera pas le jour où la quatrième Khalife des mourides le bénit en tant qu’avocat. Il raconte : « Alors que je m’apprêtais à prêter serment pour le Barreau, je suis allé lui faire part de mon dessein. J’avais un petit sac avec moi.
Il contenait ma robe d’avocat. Il m’a demandé de le lui donner, il a enlevé la robe et m’a dit de la porter. Je l’ai portée et je me souviens encore de ce sourire qui a irradié son visage. Il a pris ma robe, a longuement prié dessus et m’a dit ceci : ‘’Tant que tu restes conforme au devoir de vérité, tu ne perdras aucun procès’’.» Pour sa part, Serigne Malick Sy, fils de Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, garde en mémoire le souvenir d’un « homme bien, généreux, qui était l’ami de tous ». « Je ne cesse de le répéter : si vous voulez voir quelqu’un qui est au paradis et qui marche sur terre, c’est bien Serigne Abdou Khadre. »
(Source : L’Observateur)
Auteur: Seneweb