L’ONG Wildaf/Sénégal a publié une étude selon laquelle les femmes sénégalaises ne détiennent que 13% des terres agricoles. Une situation d’autant plus étonnante que « les femmes sénégalaises représentent 26% des responsables de parcelles dans l’agriculture ».
Pour l’ONG, la principale raison de ce difficile accès à la terre pour les femmes est d’ordre discriminatoire. « Quels que puissent être les modes de transmission de la ressource terre (héritage, cession, réglementations foncières, etc.), les femmes sont souvent exclues de ce facteur essentiel à la production, faisant fi de leur rôle majeur dans les exploitations agricoles familiales », a ainsi expliqué Mariame Coulibaly, présidente de Wildaf/Sénégal, lors de la présentation de cette étude.
Une discrimination manifeste à laquelle s’ajoutent pour les Sénégalaises « de nombreux obstacles pour investir dans l’industrie et le commerce, justement à cause de leur non accès à la terre ».
Engagé dans un processus de réforme foncière, le Sénégal devrait donc intégrer l’approche genre en vue d’une rationalisation de son système foncier.
En début de semaine, le chef du centre des services fiscaux de Mbour, Baye Moussa Ndoye, avait déjà estimé lors de d’un atelier organisé par le Projet d’appui à la réforme de la gestion du foncier urbain (PAGEF) que la réforme foncière en cours gagnerait à s’inscrire dans la dynamique de l’acte 3 de la décentralisation.
Souha Touré
Pour l’ONG, la principale raison de ce difficile accès à la terre pour les femmes est d’ordre discriminatoire. « Quels que puissent être les modes de transmission de la ressource terre (héritage, cession, réglementations foncières, etc.), les femmes sont souvent exclues de ce facteur essentiel à la production, faisant fi de leur rôle majeur dans les exploitations agricoles familiales », a ainsi expliqué Mariame Coulibaly, présidente de Wildaf/Sénégal, lors de la présentation de cette étude.
Une discrimination manifeste à laquelle s’ajoutent pour les Sénégalaises « de nombreux obstacles pour investir dans l’industrie et le commerce, justement à cause de leur non accès à la terre ».
Engagé dans un processus de réforme foncière, le Sénégal devrait donc intégrer l’approche genre en vue d’une rationalisation de son système foncier.
En début de semaine, le chef du centre des services fiscaux de Mbour, Baye Moussa Ndoye, avait déjà estimé lors de d’un atelier organisé par le Projet d’appui à la réforme de la gestion du foncier urbain (PAGEF) que la réforme foncière en cours gagnerait à s’inscrire dans la dynamique de l’acte 3 de la décentralisation.
Souha Touré