Au Sénégal, il y quasiment cinq mois, Karim Wade était libéré suite à une grâce du président Macky Sall, mais, restait condamné pour enrichissement illicite. Dans la foulée, le fils du président Abdoulaye Wade quittait le pays pour se rendre au Qatar. Une enquête de «Jeune Afrique» publiée lundi 14 novembre précise les contours de cette libération.
Karim Wade est cette semaine en Une de Jeune Afrique. Et ce sont ses proches qui l’affirment, après cinq mois de silence : le fils de l’ex-président a bénéficié d’un passeport diplomatique pour quitter le Sénégal. Nos confrères de l’hebdomadaire racontent que ce passeport a été fabriqué par un « agent du ministère des Affaires étrangères équipé d’une imposante valise métallique », au sein même de la prison de Rebeuss, une heure environ avant sa libération.
L’Etat a toujours réfuté tout accord pour aboutir à cette libération. « Ce sont des spéculations fondées sur une fiction », explique dans Jeune Afrique le ministre conseiller de Macky Sall, El Hadj Hamidou Kassé. Mais, Jeune Afrique évoque un « protocole Doha » négocié durant de longues semaines par le procureur général du Qatar, qui est ensuite lui-même venu chercher Karim Wade à Dakar en jet privé.
Les proches de Karim Wade cités dans Jeune Afrique racontent que l’ex-ministre « du ciel et de la terre » a refusé de signer une demande de grâce au président Macky Sall, mais qu’il a accepté deux choses en échange de sa libération : « s’éloigner du Sénégal et s’abstenir provisoirement de toute expression publique ». Des affirmations qui vont sans aucun doute relancer la bataille politique entre la majorité et le Parti démocratique sénégalais.
Karim Wade est cette semaine en Une de Jeune Afrique. Et ce sont ses proches qui l’affirment, après cinq mois de silence : le fils de l’ex-président a bénéficié d’un passeport diplomatique pour quitter le Sénégal. Nos confrères de l’hebdomadaire racontent que ce passeport a été fabriqué par un « agent du ministère des Affaires étrangères équipé d’une imposante valise métallique », au sein même de la prison de Rebeuss, une heure environ avant sa libération.
L’Etat a toujours réfuté tout accord pour aboutir à cette libération. « Ce sont des spéculations fondées sur une fiction », explique dans Jeune Afrique le ministre conseiller de Macky Sall, El Hadj Hamidou Kassé. Mais, Jeune Afrique évoque un « protocole Doha » négocié durant de longues semaines par le procureur général du Qatar, qui est ensuite lui-même venu chercher Karim Wade à Dakar en jet privé.
Les proches de Karim Wade cités dans Jeune Afrique racontent que l’ex-ministre « du ciel et de la terre » a refusé de signer une demande de grâce au président Macky Sall, mais qu’il a accepté deux choses en échange de sa libération : « s’éloigner du Sénégal et s’abstenir provisoirement de toute expression publique ». Des affirmations qui vont sans aucun doute relancer la bataille politique entre la majorité et le Parti démocratique sénégalais.