En matière de coopération judiciaire entre le Sénégal et la Mauritanie, le train roule dans les deux sens. Un peu plus d’un mois après que les autorités compétentes mauritaniennes ont arrêté et remis à leurs homologues sénégalaises l’avocat franco-espagnol Me Juan Branco, objet à l’époque d’un mandat d’arrêt du parquet, Dakar vient de renvoyer l’ascenseur à Nouakchott.
«Amnesty International a été informé de l’arrestation au Sénégal de l’activiste Youba Siby le 14 septembre 2023 par la Division des investigations criminelles», annonce Firmin Mbala, chercheur au bureau régional de l’ONG pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, dans une publication reprise par Libération.
Extradé dans son pays, Youba Siby «est détenu à la prison civile de Nouakchott», rapporte Mbala, en informant lui avoir rendu visite le 5 octobre. Le chercheur à Amnesty souligne que l’activiste est en détention «sans accès à un avocat ni possibilité de contacter sa famille».
Youba Siby est poursuivi dans son pays pour appel à la haine et atteinte au moral des forces de défense. Firmin Mbala invite au respect de ses droits à «avoir accès à un avocat, à un médecin et à ses proches».
Il rappelle «aux autorités mauritaniennes et sénégalaises que tout transfert dans un autre pays doit se faire selon une procédure judiciaire dans laquelle le suspect doit pouvoir contester cette décision devant un juge». «Sans ces garanties, le transfert est illégal», martèle le chercheur.
«Amnesty International a été informé de l’arrestation au Sénégal de l’activiste Youba Siby le 14 septembre 2023 par la Division des investigations criminelles», annonce Firmin Mbala, chercheur au bureau régional de l’ONG pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, dans une publication reprise par Libération.
Extradé dans son pays, Youba Siby «est détenu à la prison civile de Nouakchott», rapporte Mbala, en informant lui avoir rendu visite le 5 octobre. Le chercheur à Amnesty souligne que l’activiste est en détention «sans accès à un avocat ni possibilité de contacter sa famille».
Youba Siby est poursuivi dans son pays pour appel à la haine et atteinte au moral des forces de défense. Firmin Mbala invite au respect de ses droits à «avoir accès à un avocat, à un médecin et à ses proches».
Il rappelle «aux autorités mauritaniennes et sénégalaises que tout transfert dans un autre pays doit se faire selon une procédure judiciaire dans laquelle le suspect doit pouvoir contester cette décision devant un juge». «Sans ces garanties, le transfert est illégal», martèle le chercheur.