Même si le nom de l’Imam Alioune Ndao et celui de Matar Diokhané sont ceux qui reviennent le plus souvent dans la presse, d’autres personnes, dorment dans les prisons sénégalaises. Elles sont supposées toutes aussi dangereuses, à cause de relations présumées ou avérées avec des organisations terroristes comme Aqmi.
D'après les derniers chiffres disponibles auprès des autorités judiciaires, il y a quelque 34 djihadistes déjà reconnus comme tels par la justice ou présumés terroristes qui sont dans l'attente de procès.
Soupçonnés d’être parmi les planificateurs de l’attaque de Grand-Bassam en Côte d’ivoire qui a fait 19 morts dont 15 civils, le 14 mars 2016, trois Maliens dont les deux ont été arrêtés le jeudi 23 février 2017, puis déférés devant la justice. Le premier, Ould Muhammed Sina, aurait des contacts avec Ould Nouini, le cerveau des attentats de Grand-Bassam.
«Il aurait également des liens avec Moustapha Diatta, présumé djihadiste appréhendé à Dakar», par la Division des investigations criminelles (DIC), un détachement de la Police judiciaire sénégalaise. En faisant des recoupements, la DIC avait mis la main sur Ould Ame Sid al-Amine et Boubacar Niagara, ses deux supposés complices.
Pour barrer la route aux djihadistes, le Sénégal a étoffé son arsenal juridique. A titre d’exemples, les délais de garde-à-vue sont plus longs dans le Code de procédure pénal tout comme la présence non obligatoire d’un avocat pendant la durée des interrogatoires. Et ces nouvelles dispositions ont permis de neutraliser des présumés Djihadistes.
Egalement, forts des réorganisations opérées en leur sein, sous l’autorisation de l’Assemblée Nationale, les services secrets de la police sont en alerte maximale pour contrer le terrorisme qui a déjà frappé deux des pays voisins du Sénégal, à savoir le Mali et la Mauritanie.
D'après les derniers chiffres disponibles auprès des autorités judiciaires, il y a quelque 34 djihadistes déjà reconnus comme tels par la justice ou présumés terroristes qui sont dans l'attente de procès.
Soupçonnés d’être parmi les planificateurs de l’attaque de Grand-Bassam en Côte d’ivoire qui a fait 19 morts dont 15 civils, le 14 mars 2016, trois Maliens dont les deux ont été arrêtés le jeudi 23 février 2017, puis déférés devant la justice. Le premier, Ould Muhammed Sina, aurait des contacts avec Ould Nouini, le cerveau des attentats de Grand-Bassam.
«Il aurait également des liens avec Moustapha Diatta, présumé djihadiste appréhendé à Dakar», par la Division des investigations criminelles (DIC), un détachement de la Police judiciaire sénégalaise. En faisant des recoupements, la DIC avait mis la main sur Ould Ame Sid al-Amine et Boubacar Niagara, ses deux supposés complices.
Pour barrer la route aux djihadistes, le Sénégal a étoffé son arsenal juridique. A titre d’exemples, les délais de garde-à-vue sont plus longs dans le Code de procédure pénal tout comme la présence non obligatoire d’un avocat pendant la durée des interrogatoires. Et ces nouvelles dispositions ont permis de neutraliser des présumés Djihadistes.
Egalement, forts des réorganisations opérées en leur sein, sous l’autorisation de l’Assemblée Nationale, les services secrets de la police sont en alerte maximale pour contrer le terrorisme qui a déjà frappé deux des pays voisins du Sénégal, à savoir le Mali et la Mauritanie.