
Depuis son départ du pouvoir au Sénégal, Macky Sall trace son chemin loin de Dakar. L’ancien président, désormais à la tête de son cabinet de conseil Semmo Holding, aspire à une carrière internationale et n’écarte pas l’idée de briguer le poste de secrétaire général des Nations unies (ONU). Mais une décision prise il y a un an pourrait bien avoir refroidi ses chances, ainsi que l’enthousiasme de la communauté internationale à son égard.
En septembre 2023, lors d’un entretien avec France 24, Macky Sall se montrait prudent mais ouvert : « Pour le moment, ma priorité n’est pas là, mais demain, s’il y a une demande à ce niveau, pourquoi pas ? » Quelques mois plus tard, alors encore en fonction, il prenait une décision lourde de conséquences : le report de l’élection présidentielle, initialement prévue le 25 février 2024. Ce choix, qui a plongé le Sénégal dans une crise politique majeure, continue de peser sur son image.
Selon Jeune Afrique, cette annonce, faite il y a un an, a suscité de vives critiques à l’échelle internationale. Alors que certains proches le voyaient déjà succéder à António Guterres, dont le mandat s’achève en 2026, ce faux pas a semé le doute. Le report, suivi de violences, de tensions avec l’opposition et d’une remise en cause de la stabilité démocratique sénégalaise, a terni la réputation d’un dirigeant autrefois salué pour son leadership. La communauté internationale, qui avait applaudi sa décision de ne pas briguer un troisième mandat en juillet 2023, a vu dans cette manoeuvre une ombre sur son bilan.
Aujourd’hui, alors que Macky Sall tente de se réinventer, ce précédent pourrait handicaper sa candidature à l’ONU, un poste exigeant une stature irréprochable et un consensus diplomatique. Ses ambitions, bien que légitimes, se heurtent désormais à un scepticisme grandissant.
Seneweb
En septembre 2023, lors d’un entretien avec France 24, Macky Sall se montrait prudent mais ouvert : « Pour le moment, ma priorité n’est pas là, mais demain, s’il y a une demande à ce niveau, pourquoi pas ? » Quelques mois plus tard, alors encore en fonction, il prenait une décision lourde de conséquences : le report de l’élection présidentielle, initialement prévue le 25 février 2024. Ce choix, qui a plongé le Sénégal dans une crise politique majeure, continue de peser sur son image.
Selon Jeune Afrique, cette annonce, faite il y a un an, a suscité de vives critiques à l’échelle internationale. Alors que certains proches le voyaient déjà succéder à António Guterres, dont le mandat s’achève en 2026, ce faux pas a semé le doute. Le report, suivi de violences, de tensions avec l’opposition et d’une remise en cause de la stabilité démocratique sénégalaise, a terni la réputation d’un dirigeant autrefois salué pour son leadership. La communauté internationale, qui avait applaudi sa décision de ne pas briguer un troisième mandat en juillet 2023, a vu dans cette manoeuvre une ombre sur son bilan.
Aujourd’hui, alors que Macky Sall tente de se réinventer, ce précédent pourrait handicaper sa candidature à l’ONU, un poste exigeant une stature irréprochable et un consensus diplomatique. Ses ambitions, bien que légitimes, se heurtent désormais à un scepticisme grandissant.
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