Il y'a de quoi se poser la question. Car, la procédure entamée concernant ce qu'il est convenu d'appeler l'affaire du DG de Kingroch Mining Sas, Mohamed Ndiaye, est tout simplement scandaleuse. Et pour cause?
Figurez-vous qu'en dépit des graves éléments à charge réunis par les perspicaces limiers de la DIC , le sieur Mohamed Ndiaye, Big Manitou de ce bidule pardon de l'entreprise Kingroch Mining Sas, mis aux arrêts au niveau de l'aéroport Blaise Diagne, est libre comme le vent.
En effet, le gars, qui voulait quitter sur la pointe des pieds le sol pollué de la capitale Sénégalaise , tombé dans la nasse de la police de l'air et des frontières, se la coule douce quelque part à Dakar au moment où ces lignes sont écrites.
Qui a ordonné sa libération malgré la gravité du dossier? Le maitre des poursuites? Une main tapie à des niveaux insoupçonnés de l'establishment? Y'aurait-il des pressions aux fins de le libérer venant de " lobbyer"?
Voilà une affaire qui devrait préoccuper les plus hautes autorités du pays, qui, bien avant et pendant leur magistère, ne cessent de jaspiner au commun des Sénégalais sur les principes fondamentaux de la justice dans un Etat de droit. N'est ce pas l'actuel chef de l'ossature gouvernementale Ousmane Sonko, rappelait sur l’esplanade du Grand Théâtre, en juin dernier avec fermeté l’importance d’une justice impartiale et équitable?
En tous cas, cet esclandre est suffisamment hors du commun pour exiger le recours, l'arbitrage des plus hautes autorités judiciaires du pays.
Pour la gouverne de ceux qui n'ont pas suivi le train de l'actualité, le monde des affaires sénégalais est en ébullition après l’arrestation spectaculaire de Mohamed Ndiaye le 4 décembre dernier à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD).
Selon les révélations du quotidien Libération, cette interpellation découle d’une affaire d’envergure mêlant fraude foncière et transactions financières douteuses.
Un terrain, des millions et des zones d’ombre
D’après Libération, M. Ndiaye, âgé de 41 ans, est accusé d’avoir orchestré des manœuvres frauduleuses pour s’approprier un terrain de plusieurs hectares appartenant à un particulier sur la Petite Côte. Loin de se limiter à cet acte, il aurait ensuite utilisé ce terrain comme garantie pour lever 600 millions de FCFA auprès de la Banque internationale pour l’Afrique occidentale (Bimao).
Les conséquences de ces actions ne se sont pas fait attendre. Le directeur général de la Bimao, Mbaye Dione, a été entendu comme témoin dans cette affaire à la suite de la plainte du véritable propriétaire du terrain. Ce dernier, dépossédé de son bien, réclame justice et réparation.
Une procédure accélérée
L’arrestation de M. Ndiaye a été orchestrée par la Division des investigations criminelles (DIC), qui avait émis une « opposition » à son encontre, empêchant ainsi toute tentative de fuite. Conduit au parquet le lendemain de son interpellation, l’homme d’affaires doit désormais répondre de ces accusations graves, qui pourraient déboucher sur des poursuites pénales lourdes.
Une onde de choc dans le monde économique
Cette affaire ne se limite pas au domaine juridique. Elle suscite des interrogations profondes sur les pratiques de certains acteurs économiques et sur la vigilance des institutions financières face aux garanties douteuses. Les révélations de Libération mettent en lumière un système où les fraudes foncières deviennent un levier pour des transactions financières importantes, au détriment des droits des propriétaires légitimes.
Affaire à suivre...
clounjay@yahoo.fr
Figurez-vous qu'en dépit des graves éléments à charge réunis par les perspicaces limiers de la DIC , le sieur Mohamed Ndiaye, Big Manitou de ce bidule pardon de l'entreprise Kingroch Mining Sas, mis aux arrêts au niveau de l'aéroport Blaise Diagne, est libre comme le vent.
En effet, le gars, qui voulait quitter sur la pointe des pieds le sol pollué de la capitale Sénégalaise , tombé dans la nasse de la police de l'air et des frontières, se la coule douce quelque part à Dakar au moment où ces lignes sont écrites.
Qui a ordonné sa libération malgré la gravité du dossier? Le maitre des poursuites? Une main tapie à des niveaux insoupçonnés de l'establishment? Y'aurait-il des pressions aux fins de le libérer venant de " lobbyer"?
Voilà une affaire qui devrait préoccuper les plus hautes autorités du pays, qui, bien avant et pendant leur magistère, ne cessent de jaspiner au commun des Sénégalais sur les principes fondamentaux de la justice dans un Etat de droit. N'est ce pas l'actuel chef de l'ossature gouvernementale Ousmane Sonko, rappelait sur l’esplanade du Grand Théâtre, en juin dernier avec fermeté l’importance d’une justice impartiale et équitable?
En tous cas, cet esclandre est suffisamment hors du commun pour exiger le recours, l'arbitrage des plus hautes autorités judiciaires du pays.
Pour la gouverne de ceux qui n'ont pas suivi le train de l'actualité, le monde des affaires sénégalais est en ébullition après l’arrestation spectaculaire de Mohamed Ndiaye le 4 décembre dernier à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD).
Selon les révélations du quotidien Libération, cette interpellation découle d’une affaire d’envergure mêlant fraude foncière et transactions financières douteuses.
Un terrain, des millions et des zones d’ombre
D’après Libération, M. Ndiaye, âgé de 41 ans, est accusé d’avoir orchestré des manœuvres frauduleuses pour s’approprier un terrain de plusieurs hectares appartenant à un particulier sur la Petite Côte. Loin de se limiter à cet acte, il aurait ensuite utilisé ce terrain comme garantie pour lever 600 millions de FCFA auprès de la Banque internationale pour l’Afrique occidentale (Bimao).
Les conséquences de ces actions ne se sont pas fait attendre. Le directeur général de la Bimao, Mbaye Dione, a été entendu comme témoin dans cette affaire à la suite de la plainte du véritable propriétaire du terrain. Ce dernier, dépossédé de son bien, réclame justice et réparation.
Une procédure accélérée
L’arrestation de M. Ndiaye a été orchestrée par la Division des investigations criminelles (DIC), qui avait émis une « opposition » à son encontre, empêchant ainsi toute tentative de fuite. Conduit au parquet le lendemain de son interpellation, l’homme d’affaires doit désormais répondre de ces accusations graves, qui pourraient déboucher sur des poursuites pénales lourdes.
Une onde de choc dans le monde économique
Cette affaire ne se limite pas au domaine juridique. Elle suscite des interrogations profondes sur les pratiques de certains acteurs économiques et sur la vigilance des institutions financières face aux garanties douteuses. Les révélations de Libération mettent en lumière un système où les fraudes foncières deviennent un levier pour des transactions financières importantes, au détriment des droits des propriétaires légitimes.
Affaire à suivre...
clounjay@yahoo.fr