La procédure de "l'esclandre PRODAC" se poursuit. Dakarposte, qui suit ce dossier comme de l'huile sur le feu, est en mesure de révéler que celui qui est aux commandes de l'entreprise LOCAFRIQUE a été derechef extrait de sa cellule de la citadelle de Rebeuss pour une nouvelle audition.
En effet, Khadim Ba, qui a été déjà interrogé par rapport à cette affaire, a , de nouveau, été "cuisiné" cet après-midi (entendu sur procès verbaux) par les limiers de la Division des Investigations Criminelles.
Nous vous promettons de revenir amplement sur l'audition.
Dans la foulée, il nous revient de bonnes sources que Mamina Daffé et Ibrahima Cissé tombés dans la nasse des enquêteurs de la DIC ont été déférés ce jeudi au parquet financier . Qui plus, une troisième personne, précisément un vieux, qui a été mis aux arrêts et placé en position de garde à vue dans le cadre de cette même affaire a été libéré pour des raisons de santé. Selon nos sources, il aurait un avc.
Pour rappel, nous ébruitions hier l'arrestation de l'ancien Ancien coordonnateur du Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac), Mamina Daffé, placé en garde à vue après audition à la Division des investigations criminelles (Dic) en même temps qu’Ibrahima Cissé, gérant de la société Tida.
Revenant sur ce scandale, nos confrères de Libération ont révélé que les premières arrestations ont eu lieu suite à la transmission du rapport de l’Igf sur le Prodac
«Tida», du faux pour vernir un enrichissement illicite
Libération révélait d'ailleurs que le fameux rapport de l’Inspection générale des Finances (Igf), qui avait pourtant valu une condamnation à Ousmane Sonko, alors opposant, existait bel et bien. Mieux, nous révélions que ce rapport, en faveur de la reddition des comptes, avait été transmis à la Dic qui avait même extrait de prison et entendu Khadim Ba Locafrique, qui était le bailleur du Prodac.
Ce dernier avait d’ailleurs alerté à plusieurs reprises sur certains errements quand il a commencé à recevoir de troublantes factures.
Les choses se sont accélérées puisque Mamina Daffé, ancien coordonnateur du Prodac, fraîchement revenu de la Sierra-Léone où il conseille les autorités locales, et Ibrahima Cissé, gérant de la société dite Tida, ont été placés en garde à vue à la Dic pour escroquerie aux deniers publics, détournement de deniers publics, corruption…
Dans son rapport, l’Igf avait effectivement recommandé à l'agent judiciaire de l'Etat de traduire Ibrahima Cissé, gérant de la société Tida, devant les juridictions pénales pour faux et usage de faux et escroquerie sur les derniers publics ayant entraîné un préjudice financier contre l'Etat de 517.864.401 Fcfa. En effet, Tida avait bénéficié, dans des conditions scandaleuses, d'un marché du Prodac pour la prise en charge des aspects liés au transit. Selon les révélations de l'Igf, Tida avait été montée le 10 février 2015 avant de bénéficier du contrat à la date du 23 janvier 2017.
L'interrogation du Ninea de cette société a fait apparaître comme raison sociale «commerce de détails hors magasin». Les investigations ont révélé que Mamina Daffé, coordonnateur du Prodac au moment des faits en cause, et Ibrahima Cissé sont des amis. Mieux, Ibrahima Cissé était le frère de Bafodé Cissé alors en poste à la Direction des opérations du Prodac. Conscient de ses limites, parce que ne disposant d'aucune qualification pour l'exécution du marché, Ibrahima Cissé avait contracté à son tour avec Itaa, une société de transit spécialisé. Ainsi, Itaa a exécuté toutes les prestations que devait faire Tida. Mais pour se faire payer des prestations qu'elle n'a jamais exécutées Tida d’Ibrahima Cissé avait recours à des manœuvres frauduleuses.
En effet, son modus operandi consistait à établir, sur la base des factures réelles de Itaa, de fausses factures au nom de Tida en appliquant des majorations injustifiées aussi bien sur es débours (frais de dédouanement et de transports) que sur les prestations.
Mamina Daffé, qui est formellement impliqué dans cette opération d'enrichissement illicite d'un privé, est aussi chargé pour des faits troublants tels que la validation de la demande de paiement de la quatrième tranche de l'avance de démarrage (1,254 milliard) sans versement par Green 2000 de la caution exigée mais aussi la validation des demandes de paiement à la même société israélienne sans aucun contrôle préalable pour un montant de 6,8 milliards de Fcfa.
En effet, Khadim Ba, qui a été déjà interrogé par rapport à cette affaire, a , de nouveau, été "cuisiné" cet après-midi (entendu sur procès verbaux) par les limiers de la Division des Investigations Criminelles.
Nous vous promettons de revenir amplement sur l'audition.
Dans la foulée, il nous revient de bonnes sources que Mamina Daffé et Ibrahima Cissé tombés dans la nasse des enquêteurs de la DIC ont été déférés ce jeudi au parquet financier . Qui plus, une troisième personne, précisément un vieux, qui a été mis aux arrêts et placé en position de garde à vue dans le cadre de cette même affaire a été libéré pour des raisons de santé. Selon nos sources, il aurait un avc.
Pour rappel, nous ébruitions hier l'arrestation de l'ancien Ancien coordonnateur du Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac), Mamina Daffé, placé en garde à vue après audition à la Division des investigations criminelles (Dic) en même temps qu’Ibrahima Cissé, gérant de la société Tida.
Revenant sur ce scandale, nos confrères de Libération ont révélé que les premières arrestations ont eu lieu suite à la transmission du rapport de l’Igf sur le Prodac
«Tida», du faux pour vernir un enrichissement illicite
Libération révélait d'ailleurs que le fameux rapport de l’Inspection générale des Finances (Igf), qui avait pourtant valu une condamnation à Ousmane Sonko, alors opposant, existait bel et bien. Mieux, nous révélions que ce rapport, en faveur de la reddition des comptes, avait été transmis à la Dic qui avait même extrait de prison et entendu Khadim Ba Locafrique, qui était le bailleur du Prodac.
Ce dernier avait d’ailleurs alerté à plusieurs reprises sur certains errements quand il a commencé à recevoir de troublantes factures.
Les choses se sont accélérées puisque Mamina Daffé, ancien coordonnateur du Prodac, fraîchement revenu de la Sierra-Léone où il conseille les autorités locales, et Ibrahima Cissé, gérant de la société dite Tida, ont été placés en garde à vue à la Dic pour escroquerie aux deniers publics, détournement de deniers publics, corruption…
Dans son rapport, l’Igf avait effectivement recommandé à l'agent judiciaire de l'Etat de traduire Ibrahima Cissé, gérant de la société Tida, devant les juridictions pénales pour faux et usage de faux et escroquerie sur les derniers publics ayant entraîné un préjudice financier contre l'Etat de 517.864.401 Fcfa. En effet, Tida avait bénéficié, dans des conditions scandaleuses, d'un marché du Prodac pour la prise en charge des aspects liés au transit. Selon les révélations de l'Igf, Tida avait été montée le 10 février 2015 avant de bénéficier du contrat à la date du 23 janvier 2017.
L'interrogation du Ninea de cette société a fait apparaître comme raison sociale «commerce de détails hors magasin». Les investigations ont révélé que Mamina Daffé, coordonnateur du Prodac au moment des faits en cause, et Ibrahima Cissé sont des amis. Mieux, Ibrahima Cissé était le frère de Bafodé Cissé alors en poste à la Direction des opérations du Prodac. Conscient de ses limites, parce que ne disposant d'aucune qualification pour l'exécution du marché, Ibrahima Cissé avait contracté à son tour avec Itaa, une société de transit spécialisé. Ainsi, Itaa a exécuté toutes les prestations que devait faire Tida. Mais pour se faire payer des prestations qu'elle n'a jamais exécutées Tida d’Ibrahima Cissé avait recours à des manœuvres frauduleuses.
En effet, son modus operandi consistait à établir, sur la base des factures réelles de Itaa, de fausses factures au nom de Tida en appliquant des majorations injustifiées aussi bien sur es débours (frais de dédouanement et de transports) que sur les prestations.
Mamina Daffé, qui est formellement impliqué dans cette opération d'enrichissement illicite d'un privé, est aussi chargé pour des faits troublants tels que la validation de la demande de paiement de la quatrième tranche de l'avance de démarrage (1,254 milliard) sans versement par Green 2000 de la caution exigée mais aussi la validation des demandes de paiement à la même société israélienne sans aucun contrôle préalable pour un montant de 6,8 milliards de Fcfa.