La Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal ( Cncas) est dans une impasse. La Commission bancaire de la BCEAO estime à près de 80 milliards de Fcfa les créances en souffrance de la Cncas. Des prêts qui ont été octroyés à des personnes physiques ou entités sans garantie et dont certains bénéficiaires n’ont aucun lien avec l’agriculture.
La Banque dirigée par Malick Ndiaye est dans une situation catastrophique à cause des créances impayées. Selon le journal Libération, la commission bancaire de Bceao a évalué les pertes à près de 80 milliards de FCfa. La situation a été telle que l’Etat a du débloquer d’énormes montants pour éviter la faillite à la Cncas. Et le plus grave dans cette histoire, c’est que certains prêts ont été accordés sans la moindre garantie.
Plusieurs cas de fraudes ont été notés, par exemple, le milliard FCFA accordé à Energy service Ltd (Enco), les deux (2) milliards prêtés dans les mêmes conditions à Da Tong. Il en ait de même avec les cinq (5) milliards prêtés à une société connue dans l’immobilier, ou du milliard donné à Novasen après caution personnelle. Le pire dans cette affaire c’est qu’à part Novasen, aucune des banques dont les prêts ont été alloués n’ont de lien avec l’agriculture. Il y a aussi les 281 millions de FCfa prêtés à la SCI Tawfikh ou les 108 millions de Xewell Cimenterie.
Selon la même source, le Directeur général Malick Ndiaye est mouillé dans cette affaire car dit-il, il aurait traité certains prêts avec une légèreté qui frôle l’insouciance. Comme preuve, le journal a évoqué les 25 millions de FCfa accordé à un Directeur général d’une banque de la place après un mail en date du 21 juillet 2015. Un fait qui pousse ce cadre à la Cncas à se poser la question de savoir: « pourquoi ce DG n’a pas fait ce prêt dans la banque qu’il dirige? Comment peut-on octroyer à quelqu’un un prêt sur la base d’un mail? C’est très grave ».
La Banque dirigée par Malick Ndiaye est dans une situation catastrophique à cause des créances impayées. Selon le journal Libération, la commission bancaire de Bceao a évalué les pertes à près de 80 milliards de FCfa. La situation a été telle que l’Etat a du débloquer d’énormes montants pour éviter la faillite à la Cncas. Et le plus grave dans cette histoire, c’est que certains prêts ont été accordés sans la moindre garantie.
Plusieurs cas de fraudes ont été notés, par exemple, le milliard FCFA accordé à Energy service Ltd (Enco), les deux (2) milliards prêtés dans les mêmes conditions à Da Tong. Il en ait de même avec les cinq (5) milliards prêtés à une société connue dans l’immobilier, ou du milliard donné à Novasen après caution personnelle. Le pire dans cette affaire c’est qu’à part Novasen, aucune des banques dont les prêts ont été alloués n’ont de lien avec l’agriculture. Il y a aussi les 281 millions de FCfa prêtés à la SCI Tawfikh ou les 108 millions de Xewell Cimenterie.
Selon la même source, le Directeur général Malick Ndiaye est mouillé dans cette affaire car dit-il, il aurait traité certains prêts avec une légèreté qui frôle l’insouciance. Comme preuve, le journal a évoqué les 25 millions de FCfa accordé à un Directeur général d’une banque de la place après un mail en date du 21 juillet 2015. Un fait qui pousse ce cadre à la Cncas à se poser la question de savoir: « pourquoi ce DG n’a pas fait ce prêt dans la banque qu’il dirige? Comment peut-on octroyer à quelqu’un un prêt sur la base d’un mail? C’est très grave ».