PRIMAIRE DE LA DROITE - C'était le plus gros de ses meetings de campagne. Alors, Nicolas Sarkozy ne pouvait pas éluder l'une des plus grosses polémiques qu'il a lancées depuis sa déclaration de candidature fin août. Quand il a déclaré lors d'une précédente réunion publique qu'en devenant français, nos ancêtres devenaient immédiatement les Gaulois, c'est un tollé que l'ancien président de la République avait déclenché.
"Les militants du renoncement n'ont pas compris 'non ancêtres les Gaulois'. Je dois donc leur expliqué", a lancé Nicolas Sarkozy au Zénith de Paris, dimanche 9 octobre. Et l'ex-chef de l'Etat de préciser sa pensée. "Toute personne qui veut entrer dans la communauté nationale doit accepter et faire sien notre récit national, nos moeurs, nos valeurs, notre mode vie", a-t-il détaillé. Avant de conclure. "C'est cela le combat de l'assimilation".
Mais l'ancien président des Républicains ne s'est pas contenté de cette seule explication de texte. Il a aussi ajouté une dernière petite phrase, qui ne va pas manquer de faire réagir. "Dans mes ancêtres, il y a les Gaulois et il y a Aimé Césaire", a-t-il déclaré quelques jours après avoir admis qu'il y avait aussi "les tirailleurs musulmans". Cette évocation du poète martiniquais, décédé durant son mandat en 2008, penseur de la négritude et soutien de Ségolène Royal pendant la campagne de 2007 est d'autant plus étonnante que celui-ci rejetait l'assimilation prônée par Nicolas Sarkozy.
"Aimé Césaire rejetait l'assimilation quand elle se confondait avec ce qu'il appelait 'un génocide culturel'. Comment ne pas l'entendre? Car s'il y eut jadis une assimilation de combat comme il y eut une laïcité de combat, l'idéal de la République ne peut pas être la négation des identités singulières", disait celui qui lui rendait hommage lorsqu'une plaque à son nom a été installée au Panthéon en 2011. Cette personne s'appelait Nicolas Sarkozy.
Auteur: Huffington - Huffingtonpost.fr
"Les militants du renoncement n'ont pas compris 'non ancêtres les Gaulois'. Je dois donc leur expliqué", a lancé Nicolas Sarkozy au Zénith de Paris, dimanche 9 octobre. Et l'ex-chef de l'Etat de préciser sa pensée. "Toute personne qui veut entrer dans la communauté nationale doit accepter et faire sien notre récit national, nos moeurs, nos valeurs, notre mode vie", a-t-il détaillé. Avant de conclure. "C'est cela le combat de l'assimilation".
Mais l'ancien président des Républicains ne s'est pas contenté de cette seule explication de texte. Il a aussi ajouté une dernière petite phrase, qui ne va pas manquer de faire réagir. "Dans mes ancêtres, il y a les Gaulois et il y a Aimé Césaire", a-t-il déclaré quelques jours après avoir admis qu'il y avait aussi "les tirailleurs musulmans". Cette évocation du poète martiniquais, décédé durant son mandat en 2008, penseur de la négritude et soutien de Ségolène Royal pendant la campagne de 2007 est d'autant plus étonnante que celui-ci rejetait l'assimilation prônée par Nicolas Sarkozy.
"Aimé Césaire rejetait l'assimilation quand elle se confondait avec ce qu'il appelait 'un génocide culturel'. Comment ne pas l'entendre? Car s'il y eut jadis une assimilation de combat comme il y eut une laïcité de combat, l'idéal de la République ne peut pas être la négation des identités singulières", disait celui qui lui rendait hommage lorsqu'une plaque à son nom a été installée au Panthéon en 2011. Cette personne s'appelait Nicolas Sarkozy.
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